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[Event] Le mystère de Selveggia
Le Scribe
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Panique à bord
Le pillard pousse un glapissement en se sentant retenu. Il tourne la tête, livide, et cille en apercevant Erika ; il s’attendait sans doute à ce que ce soit le Natif qui l’empêche de fuir.
-Fichez-moi la paix ! s’exclame-t-il d’une voix sans doute plus tremblante qu’il ne l’aurait souhaité. On est juste venus récupérer des trucs ! Ils sont tous morts, pas vrai ? Ils en ont plus besoin ! Si vous voulez je vous laisse l’argenterie ! Mais laissez - moi - partir !
Et il tente de se dégager de la poigne de l’aubergiste en prononçant ces derniers mots.
A ce moment, Dilay l’agrippe de l’autre côté et il pousse un hurlement de surprise. Il baisse la tête et n’a soudain plus l’air si certain qu’il veut fuir - sans doute s’inquiète-t-il de qui est cette grande perche et de ce qu’elle lui veut.
Mais avant qu’il ne puisse y réfléchir, voilà Cuán qui agrippe son second bras. Le pauvre homme qui n’a désormais plus qu’une jambe de libre panique pour de bon et se contorsionne en tous sens en poussant des cris d’animal qu’on égorge. Il n’écoute pas ce que dit le guerrier ni ne lui répond.
-Fichez-moi la paix ! s’exclame-t-il d’une voix sans doute plus tremblante qu’il ne l’aurait souhaité. On est juste venus récupérer des trucs ! Ils sont tous morts, pas vrai ? Ils en ont plus besoin ! Si vous voulez je vous laisse l’argenterie ! Mais laissez - moi - partir !
Et il tente de se dégager de la poigne de l’aubergiste en prononçant ces derniers mots.
A ce moment, Dilay l’agrippe de l’autre côté et il pousse un hurlement de surprise. Il baisse la tête et n’a soudain plus l’air si certain qu’il veut fuir - sans doute s’inquiète-t-il de qui est cette grande perche et de ce qu’elle lui veut.
Mais avant qu’il ne puisse y réfléchir, voilà Cuán qui agrippe son second bras. Le pauvre homme qui n’a désormais plus qu’une jambe de libre panique pour de bon et se contorsionne en tous sens en poussant des cris d’animal qu’on égorge. Il n’écoute pas ce que dit le guerrier ni ne lui répond.
Erika Acquisto
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Erika relâche presque instantanément l'homme qui essaye de s'enfuir, son but étant de le freiner plus que de l'empêcher de fuir. Le pillard est tellement terrifié qu'elle se demande si il n'est pas a deux doigts du malaise.
- On ne veut pas votre argenterie, vous pouvez tout garder.
Elle tente de le calmer en parlant d'une voix relativement calme. Voyant qu'il n'essaye pas de la frapper en retour, elle quitte sa posture défensive et se penche légèrement en avant en relevant les mains afin de lui montrer qu'elle ne lui veut aucun mal, et surtout de pas l'affoler plus qu'il ne l'est déjà.
- On aimerait juste dis-...
Erika reconnaît la voix d'Alix en contrebas. Elle est là, elle aussi ? Bah, après tout ça n'étonne pas tellement la jeune femme, connaissant son amie, elle avait sûrement dû estimer qu'elle y trouverait son compte à venir ici. Décidément, ce village abandonné semblait tout de suite moins abandonné, tous les gens de l'île avaient décidé de venir ce soir ? Elle qui pensait être tranquille pour récupérer cette fichu bouteille. Elle grogna et commença a vouloir aider l'homme a descendre.
- Rejoignez là, vous serez en sécurité.
A peine eu-t-elle prononcé ces quelques mots que la brute épaisse des natifs agrippa le bras du pauvre pillard. Elle voit le type se tordre dans tous les sens, totalement paniqué alors elle se tourne vers Cuán et tente de le raisonner, en vain sûrement.
- Lâchez le ! Il va finir par se déboîter les membres a se débattre ainsi. Ce n'est même pas sa complice en bas !
Erika se tourne vers Elatha et fait un signe de tête vers Cuán, espérant qu'elle va réussir à le calmer avant que le pillard ne meurt d'une crise cardiaque.
- On ne veut pas votre argenterie, vous pouvez tout garder.
Elle tente de le calmer en parlant d'une voix relativement calme. Voyant qu'il n'essaye pas de la frapper en retour, elle quitte sa posture défensive et se penche légèrement en avant en relevant les mains afin de lui montrer qu'elle ne lui veut aucun mal, et surtout de pas l'affoler plus qu'il ne l'est déjà.
- On aimerait juste dis-...
Erika reconnaît la voix d'Alix en contrebas. Elle est là, elle aussi ? Bah, après tout ça n'étonne pas tellement la jeune femme, connaissant son amie, elle avait sûrement dû estimer qu'elle y trouverait son compte à venir ici. Décidément, ce village abandonné semblait tout de suite moins abandonné, tous les gens de l'île avaient décidé de venir ce soir ? Elle qui pensait être tranquille pour récupérer cette fichu bouteille. Elle grogna et commença a vouloir aider l'homme a descendre.
- Rejoignez là, vous serez en sécurité.
A peine eu-t-elle prononcé ces quelques mots que la brute épaisse des natifs agrippa le bras du pauvre pillard. Elle voit le type se tordre dans tous les sens, totalement paniqué alors elle se tourne vers Cuán et tente de le raisonner, en vain sûrement.
- Lâchez le ! Il va finir par se déboîter les membres a se débattre ainsi. Ce n'est même pas sa complice en bas !
Erika se tourne vers Elatha et fait un signe de tête vers Cuán, espérant qu'elle va réussir à le calmer avant que le pillard ne meurt d'une crise cardiaque.
Yndris
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Le mystère de Selveggia
Event Halloween
Event Halloween
Comme prévu, l’attention du groupe se focalisa immédiatement sur la blonde. Erika avait pu filer sans que personne ne s’en rende compte. Ils étaient bien trop occupés à ramasser leurs torches à la va-vite et se permettre de se préparer à affronter l’inquisitrice. Mais il s'agissait de membres de l’Ordo Luminis… Et leur chef mit fin instantanément à leur possible riposte. Frère Eckart. Voilà un nom et un visage qui n’était pas familier de la jeune femme, ce qui n’était apparemment pas le cas de son homologue, qui savait exactement qui venait de suspendre son activité.
Yndris croisa les bras, relevant un sourcil lorsque l’homme se permit de prétendre qu’elle se trouvait sous influence. En voilà de bien grands mots dans la bouche de ce nouveau venu s’étant permis de la rejoindre et d’entreprendre des actions sans l’aval de la spécialiste en démonologie.
« Sous influence ? » rit-elle légèrement. « En voilà de bien grands mots frère Eckart. Je ne suis pas possédée mais surprise et passablement énervée que l’on vienne saccager mon lieu de travail. Vous semblez me connaître pourtant, vous devriez être au courant que je ne suis pas tendre avec ceux qui entravent mon travail. »
L’inquisitrice s’avance vers le groupe, se plaçant à la lumière douce des astres. Sa démarche élégante mais assurée, son regard tranchant et son air sérieux pincé en une mimique d’agacement mettant un terme à l’idée absurde qu’elle ne soit pas en pleine possession de ses esprits, la jeune femme dégagent un certain charisme glaçant mais envoutant.
« Êtes-vous donc un démonologue vous aussi pour vous permettre d’estimer ce qu’il est juste de faire en ces lieux ? C’est MON domaine de compétence d’étudier le Démon en ces lieux et de le vaincre, MA mission consacrée de fouler ces terres et de prouver la justesse de mes compétence… et VOUS venez ici gâcher mes efforts, mon travail, en brûlant à tout va des demeures où se trouvent effectivement des âmes innocentes ?! Cessez immédiatement de saccager ces lieux maudits avant de tuer quelqu’un… À moins que vous ne désirez revivre un drame aussi terrible que celui de l'Équinoxe ? »
La jeune femme lâcha un court soupire, glissant une main à son front. Il valait sans doute mieux être limpide sur l'origine des "pauvres fous" venus en ces lieux. Ce qui importait surtout à Yndris était d'éviter qu'un drame ne survienne. Que ces comparses indésirables risquent leur vie en rejoignant l'inquisitrice, ça c'était leur problème, mais en revanche il qu'ils le fassent sans impliquer les autres factions.
« Il y a un membre de la congrégation et des natifs ici, si vous ne souhaitez pas risquer un conflit diplomatique, mettez un terme à ces incendies. Nous n’avons pas besoin de ça pour trouver le Démon. »
Le Scribe
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Du côté de l'Ordo Luminis
En entendant les paroles d’Yndris, un des inquisiteurs a un hoquet outré. Il fait un pas en avant comme pour mieux la voir. Eckart, lui, ne bouge pas. Ses traits se durcissent mais il se contente de prendre une profonde inspiration. Il écoute Yndris jusqu’au bout sans l’interrompre avant de prendre, à son tour, la parole.
-Être démonologue ne vous donne pas de telles prérogatives que vous puissiez décider de ce que le reste de l’Ordo Luminis a le droit de faire ou non.
Sa voix froide prend une coloration un peu sinistre quand il ajoute :
-N’ayez crainte, inquisitrice. Je noterai donc dans mon rapport que vous étiez en pleine possession de vos moyens quand vous avez lancé une attaque contre les vôtres.
La menace d’un conflit diplomatique fait simplement arquer un sourcil à Eckart, mais avec une bonne volonté déroutante, il fait signe à son unité d’éteindre ses torches. Quoique les autres inquisiteurs obéissent sans discuter, plusieurs d’entre eux marmonnent dans leur barbe. Celui qui s’est avancé se tourne vers Eckart.
-Mon frère, je vous en prie, ne cédez pas à ces belles paroles. Rendez-vous compte que ce village continuera d’ensorceler de pauvres hères tant que nous…
-Je me rends parfaitement compte de la situation, le coupe l’inquisiteur. Je donne jusqu’à l’aube suivante à sœur Yndris pour évacuer le village. Seule, puisqu’elle tient tant à prouver la justesse de ses compétences. Ensuite, nous ferons ce qui s’impose.
Eckart accorde une ombre de rictus à Yndris et hoche sèchement la tête. Suivi de son unité, il prend le chemin du retour ; la grande maison, elle, flambe toujours, quoique mal. Sans nouveaux départs de feu, le toit ne va pas tarder à s’éteindre, mais l’intérieur doit être empli de fumée.
-Être démonologue ne vous donne pas de telles prérogatives que vous puissiez décider de ce que le reste de l’Ordo Luminis a le droit de faire ou non.
Sa voix froide prend une coloration un peu sinistre quand il ajoute :
-N’ayez crainte, inquisitrice. Je noterai donc dans mon rapport que vous étiez en pleine possession de vos moyens quand vous avez lancé une attaque contre les vôtres.
La menace d’un conflit diplomatique fait simplement arquer un sourcil à Eckart, mais avec une bonne volonté déroutante, il fait signe à son unité d’éteindre ses torches. Quoique les autres inquisiteurs obéissent sans discuter, plusieurs d’entre eux marmonnent dans leur barbe. Celui qui s’est avancé se tourne vers Eckart.
-Mon frère, je vous en prie, ne cédez pas à ces belles paroles. Rendez-vous compte que ce village continuera d’ensorceler de pauvres hères tant que nous…
-Je me rends parfaitement compte de la situation, le coupe l’inquisiteur. Je donne jusqu’à l’aube suivante à sœur Yndris pour évacuer le village. Seule, puisqu’elle tient tant à prouver la justesse de ses compétences. Ensuite, nous ferons ce qui s’impose.
Eckart accorde une ombre de rictus à Yndris et hoche sèchement la tête. Suivi de son unité, il prend le chemin du retour ; la grande maison, elle, flambe toujours, quoique mal. Sans nouveaux départs de feu, le toit ne va pas tarder à s’éteindre, mais l’intérieur doit être empli de fumée.
Cuán
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Cuán comprend que la renaígse n'est plus là pour l'aider à retenir le pillard. Prévisible. C'est une renaígse après tout, c'est probablement dans leur nature de laisser partir des voleurs car c'est une activité qu'ils pratiquent tous sur les terres de Tír Fradí.
Non contente de lâcher ce vaurien, voilà que la lugeid blau ordonne au natif de desserrer sa prise sur le bandit.
"Que lui se déboîte les membres si lui est idiot ! Moi ai dit à lui de ne pas bouger. Lui doit répondre aux questions. Lui ne descend pas pour le moment !"
Le guerrier s'arrête un instant puis reprend :
"Comment toi sait que ce n'est pas sa complice en bas ? Toi dis n'importe quoi, moi suis sûr. Toi veux juste que lui parte tranquillement, mais ça ne se passera pas comme ça ! Pas avant que lui ne réponde en tout cas !"
Le natif prend un air fier, assure sa prise sur l'homme à moitié perché à la fenêtre puis tire de toutes ses forces le renaígse à l'intérieur du bâtiment. Il l'invective, sans prendre en compte son évidence détresse :
"Arrête de bouger, imbécile ! Toi, renaígse, dois dire des choses à nous ! Toi dois répondre aux questions ! Et après peut-être toi pourras partir."
Non contente de lâcher ce vaurien, voilà que la lugeid blau ordonne au natif de desserrer sa prise sur le bandit.
"Que lui se déboîte les membres si lui est idiot ! Moi ai dit à lui de ne pas bouger. Lui doit répondre aux questions. Lui ne descend pas pour le moment !"
Le guerrier s'arrête un instant puis reprend :
"Comment toi sait que ce n'est pas sa complice en bas ? Toi dis n'importe quoi, moi suis sûr. Toi veux juste que lui parte tranquillement, mais ça ne se passera pas comme ça ! Pas avant que lui ne réponde en tout cas !"
Le natif prend un air fier, assure sa prise sur l'homme à moitié perché à la fenêtre puis tire de toutes ses forces le renaígse à l'intérieur du bâtiment. Il l'invective, sans prendre en compte son évidence détresse :
"Arrête de bouger, imbécile ! Toi, renaígse, dois dire des choses à nous ! Toi dois répondre aux questions ! Et après peut-être toi pourras partir."
Le Scribe
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Du côté de l'Ordo Luminis
Erika ayant lâché le pillard, celui-ci se retrouve avec un bras de libre. Il essaye de se défaire de plus belle de la prise du Natif et de celle de Dilay, mais voyant qu'il n'arrive à rien, toujours sourd aux demandes du guerrier, il recourt à une technique bien peu glorieuse : il se tourne d'une torsion et met les doigts dans les yeux de Cuán.
-Vous allez me lâcher ! s'exclame-t-il entre deux cris.
Sitôt son forfait accompli, le pillard maintenant libre de l'étreinte du guerrier est toujours tiré vers le bras. Aussi s'écrase-t-il promptement sur Dilay, toujours en criant, et voilà qu'il tente de se dépêtrer de là pour courir vers la forêt, quitte à laisser derrière lui une partie de son butin. C'est que dans la manœuvre plusieurs choses sont tombées de ses vêtements : quelques couverts d'argent et bibelots.
Alix
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Le mystère
de Selveggia
Event d'Halloween
Voilà que l’imbécile qui s’accroche au pillard continue de le tirer, malgré les recommandations d’Erika. Dilay pousse un grognement, elle ne veut pas écarteler le pauvre type et a assez de mal à esquiver ses mouvements de jambe.
- Suis là pour vous aider !
Elle s’exclame. Il lui semble retenir la voix de la personne à l’intérieur, outre Erika, mais la jeune femme n’arrive pas à mettre de nom ou de visage dessus. Quand le pillard finit enfiche par prendre les choses en mains, il manque de piétiner Dilay qui le repousse avec un grognement et se redresse promptement pour lui emboîter le pas.
- M-Me fous de ce que vous faites ici !
Elle lui beugle.
- Je veux des ren-ren-renseignements. Je suis… de la Garde.
Ce n’est pas tout à fait vrai mais elle a un écusson plus vrai que nature sur elle – parce qu’il est tout à fait véritable – et une arme en main pour le prouver. Elle ne compte pas réellement tirer sur le pauvre bougre.
- ‘Peux vous protéger du type qui vous tenait.
Elle ajoute. Et pas que de lui. Il y a les incendiaires sur la grande place, aussi. Dilay postille en forçant sur ses lèvres qui balbutient, mais elle doute que l’homme ait le cran de se retourner pour lui pouffer de rire au nez. Pas quand elle a un fusil à la main.
Cuán
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Le pillard vient d'utiliser son bras libéré par la renaígse pour aveugler brièvement le guerrier et filer. Cuán enrage. Il s'élance à la poursuite de ce vil renaígse en se laissant glisser par la fenêtre et en se rattrapant plutôt bien au sol. Là c'est trop, à bas les questions ! Il n'aura que la monnaie de sa pièce cet abruti. Le guerrier sert fortement sa hache et se tient prêt à la sortir dès qu'il rattrapera le fuyard.
Cuán est furieux. Voilà qu'il devient gentil et tout ce que le natif gagne c'est une paire de doigts dans les yeux. Encore une fourberie bien digne d'un renaígse. Il fulmine et hurle :
"Sale connard ! Reviens là, renaígse !"
Le guerrier fonce à sa poursuite en suivant le bruit puis les objets perdu par l'homme. C'est à ce moment là qu'il remarque qu'une autre personne lui coure après. Une renaígse. Que le natif ne reconnaît pas. Cuán n'a pas l'impression que cela soit sa complice malgré tout. Bien qu'il a commencé à fond, Cuán accélère pour tenter de rattraper les deux personnes.
Cuán est furieux. Voilà qu'il devient gentil et tout ce que le natif gagne c'est une paire de doigts dans les yeux. Encore une fourberie bien digne d'un renaígse. Il fulmine et hurle :
"Sale connard ! Reviens là, renaígse !"
Le guerrier fonce à sa poursuite en suivant le bruit puis les objets perdu par l'homme. C'est à ce moment là qu'il remarque qu'une autre personne lui coure après. Une renaígse. Que le natif ne reconnaît pas. Cuán n'a pas l'impression que cela soit sa complice malgré tout. Bien qu'il a commencé à fond, Cuán accélère pour tenter de rattraper les deux personnes.
Invité
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Le Mystère de Sleveggia
Event
Les choses allèrent aussi vite qu'elles étaient chaotiques. L'homme refusait de coopérer, malgré la présence d'autres renaigse, et le manque de bonne volonté de celui-ci commençait à échauffer encore plus les sangs de Cuán. Cela commençait à devenir physique, et la panique de l'homme n'arrangeait pas les choses. De ses paroles j'avais l'impression qu'il ne savait vraiment pas grand chose, et qu'il n'était au final que ce qu'il avait l'air avec toutes ces affaires sur lui: un voleur. Le garder n'allait sans doute rien nous apporter de plus. J'essayais de calmer mon acolyte guerrier, car il s'emportait vraiment.
"Cuán, laissez le il n'a l'air de rien savoir et il va nous..."
Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase que le renaigse s'était retourné pour mettre ses doigts dans les yeux de Cuán. Ce geste aussi désespéré que surprenant manqua de me faire rire. Le renaigse avait réussi à se défaire ainsi de l'emprise du guerrier, et c'est telle une furie que Cuán se jetait à sa poursuite. Confuse et en même temps dépitée, je me tournais vers la seule personne ayant encore un peu de sang froid qui était restée avec moi.
"Je pense qu'il serait préférable de sortir d'ici et de trouver une autre piste. Et surtout de rattraper Cuán, il risque de mettre ce renaigse en pièce."
Je sortais de la pièce et descendais les escaliers pour sortir. L'odeur du bois en feu avait commencé à rentrée dans la maison, alors que l'édifice en face continuait de flamber. L'affaire pressante du voleur m'avait fait oublier le soudain incendie, et maintenant que j'allais y faire face en sortant je me demandais ce qui avait pu le provoquer. Mais à peine sortie de la maison, j'eus la réponse à ma question. Sur la place juste en face, tout un groupe de personnes était présent, et je reconnaissais leurs habits. Cela me figea un instant, sentant une sueur froide dans mon dos.
"Ho non.... des Saul Lassers."
S'il y en avait bien qui étaient extrêmes dans leurs comportements, c'était bien eux. L'idée de me cacher me vint à l'esprit, mais il était trop tard. En sortant de la maison nous étions à découvert, et ils avaient une vue imprenable sur nous. La seule chose qui me rassura un peu était de voir la Saul Lasser qui nous avait accompagné pour le début de nos recherches. Mais... était elle de mèche avec eux en fait ?
Erika Acquisto
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Erika n'a pas tellement le temps de réagir. Le natif lui hurle autant dessus qu'au pauvre homme et ce dernier finit par réussir a s'enfuir en plantant ses deux doigts dans les yeux du sauvage. Elle devait saluer cette technique aussi fourbe qu'utile mais pas le temps. Le voilà qui passe par la fenêtre, suivit par le sauvage juste après. La rouquine tourne la tête vers l'autre native qui lui adressé la parole.
- Je suis d'accord ! Je prend le même chemin qu'eux !
Erika enjambe la fenêtre et descend par le même chemin que les deux hommes avant elle. Elle sait que Dilay pourrait sûrement rattraper le pillard, mais maintenant elle a Cuán a ses trousses également et elle ne voulait pas qu'elle soit coincée entre les deux. Et puis Elatha les suivrait de près pour essayer de calmer la bête. Elle semblait être la seule qu'il écoutait. Alors elle se jette à la poursuite de la joyeuse bande où elle aperçoit Dilay suivre le pillard, suivi du natif.
- Je suis d'accord ! Je prend le même chemin qu'eux !
Erika enjambe la fenêtre et descend par le même chemin que les deux hommes avant elle. Elle sait que Dilay pourrait sûrement rattraper le pillard, mais maintenant elle a Cuán a ses trousses également et elle ne voulait pas qu'elle soit coincée entre les deux. Et puis Elatha les suivrait de près pour essayer de calmer la bête. Elle semblait être la seule qu'il écoutait. Alors elle se jette à la poursuite de la joyeuse bande où elle aperçoit Dilay suivre le pillard, suivi du natif.
Le Scribe
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
La poursuite
La lumière violente de l’incendie et la fumée épaisse qui s’en dégage, couplées au fait que les inquisiteurs ont pour l’heure le regard rivé sur Yndris, font qu’aucun d’eux ne semble encore repérer Elatha. A vrai dire, la fumée semble surtout causée par l’humidité du bois. Le feu ne prend pas si bien que ça. Si rien n’y fait, d’ici la fin de la nuit il se sera probablement éteint tout seul.
C’est sans doute la dernière des préoccupations du pillard, néanmoins. Sitôt tombé, il s’est relevé, et même s’il a jeté un regard à Dilay la mention de la Garde a plutôt eu l’air de le terroriser davantage. Résultat, même s’il boite un peu après sa chute, il court à toutes jambes en direction de la forêt.
Il ne sera néanmoins pas très difficile à rattraper, chargé et blessé comme il est. Comme Dilay est la plus proche, c’est sans doute elle qui va lui mettre le grappin dessus.
Yndris
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Le mystère de Selveggia
Event Halloween
Event Halloween
Plus l’Inquisitrice passait de temps sur cette fichue île et plus elle s’éloignait des siens, c’est un fait. Ce n’était pas ce qu’elle avait espéré en venant ici mais après tout ce n’était pas la première fois qu’on lui adressait des reproches. Que ce soit familial, professionnel ou d’égal à égal, la jeune femme n’inspirait à tous qu’une série de déception. Ah, qu’à cela ne tienne ! Yndris choisissait une autre voie. Si elle finissait par avoir raison, ils s'en mordraient tous les doigts…. Et elle était sur la bonne piste, oui, la thélémite en était certaine, elle sentait la chaleur divine du Lumineux guider ses pas.
Un rapport. Grand bien lui fasse. Elle aussi en ferait un. Cette soirée ne faisait que commencer, nul doute que la jeune femme en tirerait avantage à un moment donné. Pour l'instant l'hypothèse d'un conflit diplomatique jouait en sa faveur.
« Très bien, faisons ainsi. »
Oh la jeune femme pensait énormément mais elle retint la moindre de ses réflexions de franchises ses fines lèvres. Ils partaient, c'est ce qu'elle espérait. Évidemment, Yndris auraient pu se comporter différemment envers ses confrères mais depuis quelques temps ses convictions avaient prit un tournant différent… Ça lui coûtait beaucoup mais mieux valait ne pas avoir des incendiaires dans ses pattes.
Une fois certaine d'être seule, l'inquisitrice se retourna, se permit de souffler pour extérioriser sa frustration mais elle se figea en apercevant le visage tétanisé de la doneigad à la porte de la bâtisse où elle était entrée.
« Tout va bien. Je nous ai fait gagner du temps. » dit-elle suffisamment fort pour être entendue.
D'un pas rapide, la femme blonde se dirigea vers la native. Son regard était sérieux et un œil avisé pourrait même remarquer une certaine crispation sur son visage de porcelaine.
« On a jusqu'au levé du soleil pour découvrir ce qu'il s'est passé mais ensuite ils reviendront brûler le village… alors pressons. Est-ce que vous avez découvert quelque chose d'utile dans le bâtiment ? »