Dilay - Alliance du Pont - Mathématicienne
Alix
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Alix de Courcelles
“ There’s no freedom quite like the freedom of being constantly underestimated. “
- Alias
- Dilay
- Âge
- 24 ans
- Genre
- F
- Faction
- Congrégation Marchande (anciennement Alliance du Pont)
- Occupation
- Gérante du Club des agapes (Formation de mathématicienne - cryptologie, statistiques & probabilités)
- Signes distinctifs
- Beaucoup de piercings faciaux
- Taille et poids
- 1m78 & 74 kg
- Carnation
- Sombre, parcourue de grains de beauté
- Corpulence
- Silhouette en A, svelte et musclée
- Cheveux
- Courts et épais, noirs et légèrement ondulés aux pointes
- Yeux
- D’un brun tirant sur l’or
- Vêtements
- Colorés, Dilay apprécie particulièrement l’orange et l’or. Elle porte une mode entre celle de l’Alliance du Pont et de la Congrégation, voilages amples contraints par la structure de corsets ou de bottes montantes
- Autre
- Elle porte parfois de petites lunettes rondes. Sa peau marque facilement et est couverte de tâches et de petites cicatrices, souvent dues à de bêtes accidents.
Histoire
A la suite de d'otites à répétition, dégénérées en infections des voies ORL que son père n'a pas l'argent pour faire traiter, Dilay grandit avec une surdité partielle, son ouïe et ses cordes vocales encore en développement irrémédiablement abimées. Cela ne la pousse jamais à chercher des contacts au-delà de sa toute petite famille composée de son frère jumeau, Celik, de leur père, Eser et du compagnon de celui-ci, Gustav, puisque tous maîtrisent la langue des signes, la première que Dilay apprendra. Eser est artiste peintre, il vit ci et là, au gré de ses contrats, une vie nomade précaire pour de jeunes enfants. Gustav est membre de la Garde du Denier, plus strict il inculque à Dilay une discipline quasi militaire, la loyauté indéfectible envers “les siens”. “Ses” gens, ce concept restera avec Dilay une vie entière.
Jamais Dilay ne connut sa mère. Jamais elle ne posait de questions à son sujet, son père en parlait déjà bien assez.
Au début de l’adolescence de Dilay, Gustav trouve une place de garde du corps chez la noble de la Congrégation Isaure de Courcelles. Il lui présente Eser et la femme devient la mécène du peintre qui déménage avec ses deux enfants à Sérène.
Isaure s’intéresse au sort de Dilay et paie son opération pour soulager la pression de la cérumen sur ses tympans. Dilay entendra de façon médiocre, et sa diction en sera affectée pour toujours.
Isaure a une fille, Adélie, qui est proche de l’âge de Dilay. Adélie n’est pas bien farouche au début, elle a en réalité très envie d’être amie avec Dilay, mais celle-ci n’est pas quelqu’un d’accessible. Elle a les réflexes de beaucoup d’années de pauvreté et de débrouillardise et préfère la compagnie de Celik à celle de la jeune noble. Le besoin d’adaptation n’effleure même pas la très privilégiée Adélie qui se froisse de l’attitude de Dilay. Celle-ci se fait tout de même une amie, qui sera toujours sa très proche, Kismet la demoiselle de compagnie d’Adélie qui prend en sympathie Dilay et l’aide à travailler sa diction.
Durant la rémission de son opération, Dilay aime observer, écouter, elle se fait aussi discrète qu’une ombre : il lui faut être assez loin du bruit pour ne pas abîmer son ouïe nouvellement retrouvée, mais elle ne peut pas se tenir tout à fait à l’écart, son envie d’éprouver le monde d’une nouvelle façon est trop forte.
Dilay qui s’est toujours imaginée suivre les pas de Gustav dans la Garde voit également son grand projet à l’arrêt, pour sa santé. C’est Isaure qui lui donne des consignes en ce sens. La noble trouvera beaucoup d’intérêt à lui enseigner à la place quelques ficelles des intrigues de Sérène. Elle lui fait apprendre la musique pour pouvoir la distraire, et dans un rôle entre servante et demoiselle de compagnie, Dilay fait de son mieux pour la satisfaire.
Isaure était sincère dans son affection, elle devenait pour Dilay l’incarnation de la stabilité. Une figure adulte qui lui posait des limites, lui donnait des objectifs. Isaure poussait Dilay à ne jamais être moins que la meilleure version d’elle-même, et à ne jamais s’installer à une table si le respect n’y était plus servi.
Adélie, qui avait une relation tendue avec sa mère, éprouve une vive jalousie à mesure que les années passent. Chacune des deux jeunes femmes se reprochera éternellement de ne pas comprendre à quel point la vie de l’autre était difficile.
Adélie tente quelques vengeances mesquines, mais craint la colère de Dilay en retour. Isaure refuse de prendre parti. Finalement, les jeunes femmes se toisent en essayant de s’éviter mutuellement.
Dilay a des professeurs corrects qui vont et viennent. Les seuls qu’elle satisfait pleinement sont ceux qui lui enseignent l’arithmétique, matière pour laquelle elle a des facilités, contraste saisissant avec le reste de ses études où elle évite généralement de fournir beaucoup d’efforts.
Quand la tragédie frappe la maisonnée et qu’Isaure quitte Sérène pour retourner dans l’Alliance du Pont enterrer sa mère, elle emmène avec elle son entourage. La région est plus propice pour trouver de bons précepteurs et la noble décide d’en accorder un à plein temps à Dilay seulement dans le domaine des mathématiques.
A la recherche d’un passe-temps lucratif pour remplacer la carrière qu’elle a délaissé, Dilay décide d’elle-même de devenir préceptrice pour de jeunes bourgeois, mais ne peut s’empêcher de glisser des regards envieux aux étudiants de l’Académie locale quand elle les croise dans la rue. Elle en plume quelques-uns aux cartes à la taverne du Denier. Ils n’ont que la malichor à la bouche, une maladie dont Dilay n’a honnêtement cure, au début en tout cas.
C’est assez brusquement que Celik décide de s’engager dans la Garde. Dilay prend mal la nouvelle, elle a le sentiment que Gustav ne cherchait qu’un remplaçant. Le vieux briscard et la jeune femme se disputent, très violemment. Gustav affirme que Dilay a fait ses choix, c’est au tour de Celik. Gustav quitte le service d’Isaure et part aux côtés de Celik pour une zone notoirement ravagée à la fois par la guerre et les épidémies.
Dilay est morte d’inquiétude. Elle qui a toujours veillé sur Celik ne reçoit que des nouvelles éparses, et ses conversations avec les étudiants ne font que la mettre à fleur de peau. Le plaisir de gagner a disparu.
Dilay tente le culot. Elle écrit au savant Hassan de l’Académie de sa ville dont elle suit les travaux avec beaucoup d’intérêt pour transmettre la clef d’un des codes contenu dans ses publications. Hassan reçoit la jeune femme plusieurs semaines après, et c’est ainsi que Dilay est admise au sein de l’Académie, où elle se spécialise en mathématiques appliquées. Ne voulant pas dépendre des deniers d’Isaure pour tout ce qu’elle entreprend, Dilay gagne une partie de ce qui l’aide à payer ses études aux cartes, le reste en travaillant chez un fabricant de fusils. Elle qui rêve de se faire architecte n'en a pas les moyens, elle doit donc prendre une seule matière et ne pas participer au cursus commun.
Isaure voit d’un bon œil les études de Dilay, et sa volonté d’indépendance. Adélie n’est pas aussi réjouie, d’autant que sa mère l’a fiancée à un homme fortuné de l’Alliance. Adélie se résout à fuir à bord d’un navire Naute, elle ne donnera que très peu de nouvelles à sa mère qui est effondrée par la disparition de sa seule enfant.
Isaure tombe malade, Dilay qui vient de recevoir sa diplomation retourne vivre à ses côtés. Isaure dépense auprès des savants de l’Alliance pour qu’ils la tirent de ce mal, sans succès. Alors qu’on ne connaît pas encore la façon dont la Malichor se répand, et que Dilay et Kismet ont été proches physiquement d’Isaure, on leur propose chacune de participer à une expérience pour sauver leur maîtresse. Elles acceptent toutes les deux, et ingèrent une mixture donnée par les alchimistes.
L’une est un tonique. L’autre teste la méthode de l’inoculation pour faire développer à un corps sain une certaine protection. A l’insu des savants, Dilay échange les deux échantillons. Elle sait que le premier lui est destiné mais prend le risque, à la fois sur un coup de tête, et dans un élan d’affection pour son amie. Elle ingère donc l’ichor. Aucun effet ne se déclare dans les semaines qui viennent, si on escompte la santé d’Isaure qui se détériore.
Celle-ci s’éteint quelques temps plus tard aux côtés de ses plus fidèles, et Kismet apprend à Dilay qu’elle compte repartir avec les alchimistes. Ils lui ont révélé qu’on lui avait donné un fragment du sang de la défunte et qu’elle n’a montré aucun symptôme, que peut-être quelque chose en elle contient la clef d’un remède, et qu’elle est prête à se dévouer pour sa nation. Dilay ne parvient pas à révéler la vérité. Qui croirait que ce n’est pas une tentative d’épargner à son amie les traitements qui l’attendent ? En voulant la sauver, Dilay a voué Kismet à des tourments auxquels elle ne veut pas penser.
Sans avoir tout à fait le temps de faire son deuil, Dilay est informée qu’Isaure les a inscrite, elle et Kismet, comme principales bénéficiaires dans sa succession parce qu’elles ont été à ses côtés jusqu’au bout. Isaure a même officiellement adopté sa jeune protégée. Pendant quelques mois, la jeune femme vit avec l’espoir précaire que son existence prend un tournant pour le meilleur et adopte durant cette période l’alias d’Alix de Courcelles. Repartie pour Sérène qui lui manquait profondément, elle est soudainement confrontée au retour d’Adélie qui, malgré son statut de naute qui l’empêche de toucher un denier, épaule un cousin pour contester la succession.
Dilay est recontactée après ces quelques mois par le professeur Hassan qui s’étonne de savoir que Dilay n’a encore été nommée nulle part. Il vient la visiter et se montre très gentil. Il lui propose d’intégrer son équipe de recherche, puisqu’ils comptent se rendre l’année suivante sur Teer Fradee. Dilay est hésitante à l’idée de partir, mais elle promet de l’aider au moins pour l’année à venir. Pas comme si elle avait le choix : il lui faut financer sa défense pour le procès, et Hassan lui offre un emploi sur un plateau d'argent.
Hassan épaulera Dilay en la faisant conseiller par un juriste compétent, et Dilay se saignera pendant des mois pour lui revaloir ce service, se faisant à peine payer, et la succession finit par pencher en sa faveur. En partie. Dilay peut récupérer ce qui se trouve dans l’Alliance mais, selon les vœux oraux de la défunte, elle a fait rapatrier la plupart de ses possessions à Sérène. Elle n’a que l’ossature d’une maison vide que personne ne veut habiter parce qu’on sait qu’une femme y est morte de la malichor. Seul Eser y loge encore.
Hassan assure à Dilay qu’il pourrait y avoir une nouvelle bataille juridique à Sérène cette-fois, mais la jeune femme est à sec, épuisée, et emplie d’amertume.
Elle décide d’accompagner Hassan et de faire voile jusqu’à Teer Fradee. Rien ne la retient vraiment sur le continent, et même si, quand on fuit on s’emporte forcément avec soi-même, Dilay espérait presque à demi que tout changerait une fois sur l’île.
Et d’une certaine façon, elle avait sûrement raison.
Jamais Dilay ne connut sa mère. Jamais elle ne posait de questions à son sujet, son père en parlait déjà bien assez.
Au début de l’adolescence de Dilay, Gustav trouve une place de garde du corps chez la noble de la Congrégation Isaure de Courcelles. Il lui présente Eser et la femme devient la mécène du peintre qui déménage avec ses deux enfants à Sérène.
Isaure s’intéresse au sort de Dilay et paie son opération pour soulager la pression de la cérumen sur ses tympans. Dilay entendra de façon médiocre, et sa diction en sera affectée pour toujours.
Isaure a une fille, Adélie, qui est proche de l’âge de Dilay. Adélie n’est pas bien farouche au début, elle a en réalité très envie d’être amie avec Dilay, mais celle-ci n’est pas quelqu’un d’accessible. Elle a les réflexes de beaucoup d’années de pauvreté et de débrouillardise et préfère la compagnie de Celik à celle de la jeune noble. Le besoin d’adaptation n’effleure même pas la très privilégiée Adélie qui se froisse de l’attitude de Dilay. Celle-ci se fait tout de même une amie, qui sera toujours sa très proche, Kismet la demoiselle de compagnie d’Adélie qui prend en sympathie Dilay et l’aide à travailler sa diction.
Durant la rémission de son opération, Dilay aime observer, écouter, elle se fait aussi discrète qu’une ombre : il lui faut être assez loin du bruit pour ne pas abîmer son ouïe nouvellement retrouvée, mais elle ne peut pas se tenir tout à fait à l’écart, son envie d’éprouver le monde d’une nouvelle façon est trop forte.
Dilay qui s’est toujours imaginée suivre les pas de Gustav dans la Garde voit également son grand projet à l’arrêt, pour sa santé. C’est Isaure qui lui donne des consignes en ce sens. La noble trouvera beaucoup d’intérêt à lui enseigner à la place quelques ficelles des intrigues de Sérène. Elle lui fait apprendre la musique pour pouvoir la distraire, et dans un rôle entre servante et demoiselle de compagnie, Dilay fait de son mieux pour la satisfaire.
Isaure était sincère dans son affection, elle devenait pour Dilay l’incarnation de la stabilité. Une figure adulte qui lui posait des limites, lui donnait des objectifs. Isaure poussait Dilay à ne jamais être moins que la meilleure version d’elle-même, et à ne jamais s’installer à une table si le respect n’y était plus servi.
Adélie, qui avait une relation tendue avec sa mère, éprouve une vive jalousie à mesure que les années passent. Chacune des deux jeunes femmes se reprochera éternellement de ne pas comprendre à quel point la vie de l’autre était difficile.
Adélie tente quelques vengeances mesquines, mais craint la colère de Dilay en retour. Isaure refuse de prendre parti. Finalement, les jeunes femmes se toisent en essayant de s’éviter mutuellement.
Dilay a des professeurs corrects qui vont et viennent. Les seuls qu’elle satisfait pleinement sont ceux qui lui enseignent l’arithmétique, matière pour laquelle elle a des facilités, contraste saisissant avec le reste de ses études où elle évite généralement de fournir beaucoup d’efforts.
Quand la tragédie frappe la maisonnée et qu’Isaure quitte Sérène pour retourner dans l’Alliance du Pont enterrer sa mère, elle emmène avec elle son entourage. La région est plus propice pour trouver de bons précepteurs et la noble décide d’en accorder un à plein temps à Dilay seulement dans le domaine des mathématiques.
A la recherche d’un passe-temps lucratif pour remplacer la carrière qu’elle a délaissé, Dilay décide d’elle-même de devenir préceptrice pour de jeunes bourgeois, mais ne peut s’empêcher de glisser des regards envieux aux étudiants de l’Académie locale quand elle les croise dans la rue. Elle en plume quelques-uns aux cartes à la taverne du Denier. Ils n’ont que la malichor à la bouche, une maladie dont Dilay n’a honnêtement cure, au début en tout cas.
C’est assez brusquement que Celik décide de s’engager dans la Garde. Dilay prend mal la nouvelle, elle a le sentiment que Gustav ne cherchait qu’un remplaçant. Le vieux briscard et la jeune femme se disputent, très violemment. Gustav affirme que Dilay a fait ses choix, c’est au tour de Celik. Gustav quitte le service d’Isaure et part aux côtés de Celik pour une zone notoirement ravagée à la fois par la guerre et les épidémies.
Dilay est morte d’inquiétude. Elle qui a toujours veillé sur Celik ne reçoit que des nouvelles éparses, et ses conversations avec les étudiants ne font que la mettre à fleur de peau. Le plaisir de gagner a disparu.
Dilay tente le culot. Elle écrit au savant Hassan de l’Académie de sa ville dont elle suit les travaux avec beaucoup d’intérêt pour transmettre la clef d’un des codes contenu dans ses publications. Hassan reçoit la jeune femme plusieurs semaines après, et c’est ainsi que Dilay est admise au sein de l’Académie, où elle se spécialise en mathématiques appliquées. Ne voulant pas dépendre des deniers d’Isaure pour tout ce qu’elle entreprend, Dilay gagne une partie de ce qui l’aide à payer ses études aux cartes, le reste en travaillant chez un fabricant de fusils. Elle qui rêve de se faire architecte n'en a pas les moyens, elle doit donc prendre une seule matière et ne pas participer au cursus commun.
Isaure voit d’un bon œil les études de Dilay, et sa volonté d’indépendance. Adélie n’est pas aussi réjouie, d’autant que sa mère l’a fiancée à un homme fortuné de l’Alliance. Adélie se résout à fuir à bord d’un navire Naute, elle ne donnera que très peu de nouvelles à sa mère qui est effondrée par la disparition de sa seule enfant.
Isaure tombe malade, Dilay qui vient de recevoir sa diplomation retourne vivre à ses côtés. Isaure dépense auprès des savants de l’Alliance pour qu’ils la tirent de ce mal, sans succès. Alors qu’on ne connaît pas encore la façon dont la Malichor se répand, et que Dilay et Kismet ont été proches physiquement d’Isaure, on leur propose chacune de participer à une expérience pour sauver leur maîtresse. Elles acceptent toutes les deux, et ingèrent une mixture donnée par les alchimistes.
L’une est un tonique. L’autre teste la méthode de l’inoculation pour faire développer à un corps sain une certaine protection. A l’insu des savants, Dilay échange les deux échantillons. Elle sait que le premier lui est destiné mais prend le risque, à la fois sur un coup de tête, et dans un élan d’affection pour son amie. Elle ingère donc l’ichor. Aucun effet ne se déclare dans les semaines qui viennent, si on escompte la santé d’Isaure qui se détériore.
Celle-ci s’éteint quelques temps plus tard aux côtés de ses plus fidèles, et Kismet apprend à Dilay qu’elle compte repartir avec les alchimistes. Ils lui ont révélé qu’on lui avait donné un fragment du sang de la défunte et qu’elle n’a montré aucun symptôme, que peut-être quelque chose en elle contient la clef d’un remède, et qu’elle est prête à se dévouer pour sa nation. Dilay ne parvient pas à révéler la vérité. Qui croirait que ce n’est pas une tentative d’épargner à son amie les traitements qui l’attendent ? En voulant la sauver, Dilay a voué Kismet à des tourments auxquels elle ne veut pas penser.
Sans avoir tout à fait le temps de faire son deuil, Dilay est informée qu’Isaure les a inscrite, elle et Kismet, comme principales bénéficiaires dans sa succession parce qu’elles ont été à ses côtés jusqu’au bout. Isaure a même officiellement adopté sa jeune protégée. Pendant quelques mois, la jeune femme vit avec l’espoir précaire que son existence prend un tournant pour le meilleur et adopte durant cette période l’alias d’Alix de Courcelles. Repartie pour Sérène qui lui manquait profondément, elle est soudainement confrontée au retour d’Adélie qui, malgré son statut de naute qui l’empêche de toucher un denier, épaule un cousin pour contester la succession.
Dilay est recontactée après ces quelques mois par le professeur Hassan qui s’étonne de savoir que Dilay n’a encore été nommée nulle part. Il vient la visiter et se montre très gentil. Il lui propose d’intégrer son équipe de recherche, puisqu’ils comptent se rendre l’année suivante sur Teer Fradee. Dilay est hésitante à l’idée de partir, mais elle promet de l’aider au moins pour l’année à venir. Pas comme si elle avait le choix : il lui faut financer sa défense pour le procès, et Hassan lui offre un emploi sur un plateau d'argent.
Hassan épaulera Dilay en la faisant conseiller par un juriste compétent, et Dilay se saignera pendant des mois pour lui revaloir ce service, se faisant à peine payer, et la succession finit par pencher en sa faveur. En partie. Dilay peut récupérer ce qui se trouve dans l’Alliance mais, selon les vœux oraux de la défunte, elle a fait rapatrier la plupart de ses possessions à Sérène. Elle n’a que l’ossature d’une maison vide que personne ne veut habiter parce qu’on sait qu’une femme y est morte de la malichor. Seul Eser y loge encore.
Hassan assure à Dilay qu’il pourrait y avoir une nouvelle bataille juridique à Sérène cette-fois, mais la jeune femme est à sec, épuisée, et emplie d’amertume.
Elle décide d’accompagner Hassan et de faire voile jusqu’à Teer Fradee. Rien ne la retient vraiment sur le continent, et même si, quand on fuit on s’emporte forcément avec soi-même, Dilay espérait presque à demi que tout changerait une fois sur l’île.
Et d’une certaine façon, elle avait sûrement raison.
Caractère
Dilay est davantage imprégnée de l’éducation de la Congrégation que de celle de l’Alliance. Pas patriote pour un sou, elle aime son indépendance et surtout le profit. Son entourage dirait qu’elle est touche à tout, mais ne maîtrise rien en particulier, ce qui vexerait probablement Dilay. Elle papillonne de domaines en domaines et a du mal à trouver quelque chose qui accapare son attention plus de quelques semaines ou quelques mois.
Dilay n’a pas battu entièrement sa peur de prendre la parole. Auprès de ses pairs, de ses collègues, elle est connue pour être une femme de peu de mots.
Elle a appris qu’écouter pour écouter et non pour répondre apportait souvent une mine d’informations. Comme elle est une analyste de données, un rôle de soutien, couplée d’une personne d’apparence réservée, on a tendance à la sous-estimer. Parfait pour Dilay qui a toujours clamé qu’elle se réjouissait qu’on attende rien d’elle. Pourtant, petit à petit, à mesure qu’Hassan lui confie des responsabilités, elle apprécie le fait d’avoir un peu d’influence. Ce n’est pas particulièrement la reconnaissance que Dilay veut, elle jouit simplement d’être celle en charge. Celle qui tient la laisse, pas celle au bout de la corde. Trouver en elle la volonté d’être juste ne fait plus partie de ses priorités.
Dilay a une revanche à prendre sur la vie, et elle compte bien conquérir sa place au soleil. Son service auprès d’Hassan n’est que temporaire à ses yeux. Elle se fiche d’être appréciée, elle marchera sur quelques têtes pour se retrouver au sommet. Libre. Quitte à être seule. Quitte à être détestée. Elle veut acheter la sécurité pour ses pères et son frère. Elle a gentiment joué selon les règles, et elle s’est faite flouée. Elle ne compte pas se faire avoir deux fois.
Dilay peut être une tête brûlée, agir sans réfléchir, avoir le mot de trop, ce qu’on ne suspecte pas au premier abord. Silence et difficultés de langage peuvent donner le sentiment qu’elle est stupide. Grosse erreur, sa langue affûtée frappe vivement et elle lui a valu son lot de combats. Quand elle se rend à la taverne du denier, Dilay se glisse dans les salles inférieures pour profiter de bons adversaires aux cartes, de distractions, et de discussions dans un milieu où elle se sent moins compassée. Beaucoup de ses « amis » sont de familles peu aisées comme elle, ils ont grandi sur la route, comme elle, et n’ont connu qu’un, ou aucun parent, comme elle. Dilay a un sentiment d’appartenance qui la rend souvent plus douce, plus capable d’être généreuse. Une naïveté qui lui fait dire qu’on lui rendra ce qu’elle aura donné parce « qu’ils sont tous dans la même galère ».
Gustav disait souvent de Dilay qu’elle avait l’âme d’une tueuse. Elle n’aime pas cette description.
Elle est prompte à certains comportements à risque. Emmerder le mauvais type, boire, se droguer. Dilay se sent coupable, Dilay se sent vide, Dilay sent que rien n’est « jamais assez ».
Dilay aime la nature, la vraie, celle qu’elle a découvert sur Teer Fradee. Là seulement, elle sent que ce bout de quelque chose qui manque dans son cœur arrive à se combler, rien qu’un peu.
Dilay n’a pas battu entièrement sa peur de prendre la parole. Auprès de ses pairs, de ses collègues, elle est connue pour être une femme de peu de mots.
Elle a appris qu’écouter pour écouter et non pour répondre apportait souvent une mine d’informations. Comme elle est une analyste de données, un rôle de soutien, couplée d’une personne d’apparence réservée, on a tendance à la sous-estimer. Parfait pour Dilay qui a toujours clamé qu’elle se réjouissait qu’on attende rien d’elle. Pourtant, petit à petit, à mesure qu’Hassan lui confie des responsabilités, elle apprécie le fait d’avoir un peu d’influence. Ce n’est pas particulièrement la reconnaissance que Dilay veut, elle jouit simplement d’être celle en charge. Celle qui tient la laisse, pas celle au bout de la corde. Trouver en elle la volonté d’être juste ne fait plus partie de ses priorités.
Dilay a une revanche à prendre sur la vie, et elle compte bien conquérir sa place au soleil. Son service auprès d’Hassan n’est que temporaire à ses yeux. Elle se fiche d’être appréciée, elle marchera sur quelques têtes pour se retrouver au sommet. Libre. Quitte à être seule. Quitte à être détestée. Elle veut acheter la sécurité pour ses pères et son frère. Elle a gentiment joué selon les règles, et elle s’est faite flouée. Elle ne compte pas se faire avoir deux fois.
Dilay peut être une tête brûlée, agir sans réfléchir, avoir le mot de trop, ce qu’on ne suspecte pas au premier abord. Silence et difficultés de langage peuvent donner le sentiment qu’elle est stupide. Grosse erreur, sa langue affûtée frappe vivement et elle lui a valu son lot de combats. Quand elle se rend à la taverne du denier, Dilay se glisse dans les salles inférieures pour profiter de bons adversaires aux cartes, de distractions, et de discussions dans un milieu où elle se sent moins compassée. Beaucoup de ses « amis » sont de familles peu aisées comme elle, ils ont grandi sur la route, comme elle, et n’ont connu qu’un, ou aucun parent, comme elle. Dilay a un sentiment d’appartenance qui la rend souvent plus douce, plus capable d’être généreuse. Une naïveté qui lui fait dire qu’on lui rendra ce qu’elle aura donné parce « qu’ils sont tous dans la même galère ».
Gustav disait souvent de Dilay qu’elle avait l’âme d’une tueuse. Elle n’aime pas cette description.
Elle est prompte à certains comportements à risque. Emmerder le mauvais type, boire, se droguer. Dilay se sent coupable, Dilay se sent vide, Dilay sent que rien n’est « jamais assez ».
Dilay aime la nature, la vraie, celle qu’elle a découvert sur Teer Fradee. Là seulement, elle sent que ce bout de quelque chose qui manque dans son cœur arrive à se combler, rien qu’un peu.
Opinions au sujet de...
- La Congrégation Marchande
- Dilay se retrouve beaucoup dans les valeurs promues par la Congrégation. Elle adore sa mode, son cosmopolitisme, son attrait pour l'argent et Sérène est une ville dont elle est tombée amoureuse.
- Thélème
- Curieuse, neutre, un peu moqueuse, Dilay ne sait pas bien quoi penser de Thélème.
- L'Alliance du Pont
- Bien que Dilay soit née dans l'Alliance elle n'éprouve pas à son égard un attachement particulier. Ce serait mentir que d'affirmer que grandir dans l'Alliance n'a pas façonné des aspects de sa personnalité, ou qu'elle rejette en bloc tout ce qu'est l'Alliance, mais elle est loin d'être une patriote.
- La Garde du Denier
- La Garde est la famille de Dilay. Elle lui est absolument loyale, bien qu'elle se trouve dans une situation délicate : un pied dedans, un pied dehors. Elle connaît tous les codes mais ne s'est pas engagée.
- Les Natifs
- De la même façon qu'avec un thélémite, Dilay trouve qu'il y a entre elle et les Natifs un si grand fossé qu'elle ne voit pas l'intérêt de le combler.
Réputation
- Congrégation Marchande
- 6/10
- Alliance du Pont
- 5/10
- Thélème
- 2/10
- Natifs
- 3/10
Derrière l'écran
- Pseudonyme
- Tass
- Pronoms
- Il - Elle - N'importe !
- Comment as-tu trouvé le forum ?
- On se demande...
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