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Ylva, fille de Caitir, fille d'Ailis, Congrégation, Chasseuse

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:copyright: Arrogant Mischief sur Never Utopia
Ylva

« On trouve une branche pourrie dans chaque arbre »


Âge : 27 ans
Genre : Féminin
Faction : Congrégation Marchande
Occupation : Chasseuse/commerçante
Signes distinctifs : Des marques tribales bleutées sur un visage doté de racines cornues et ébauché de quelques cicatrices
Taille et poids : 1m88 pour 85 kilos
Carnation : Peau relativement claire
Corpulence : Musclée et athlétique
Cheveux : Blonds et tressés, d'une longueur suffisante pour atteindre sa chute de reins
Yeux : Vert pâle, profonds et sondeurs
Vêtements : Cuir et tissu principalement, le tout agrémenté d'accessoires en peau pour les aléas du climat, l'intégralité de ce qu'elle porte est en tout cas de sa propre main.
Autre(s) : Comme on peut s'y attendre venant d'une femme avec une telle carrure, sa voix est particulièrement autoritaire et porte beaucoup. C'est un atout non négligeable pour quelqu'un qui n'aime pas avoir à se répéter.

Histoire


Depuis sa naissance, Ylva est une on ol menawi, une élue du clan des souffleurs d’os, réceptive à la magie du Dieu aux Mille Visages. La femme l’ayant mise au monde était une Doneigada ayant fait ses preuves depuis si longtemps que ses pairs la considéraient même comme une Nádaig en devenir.  La nouvelle-née aurait pu bénéficier d’un chemin tout tracé dans la mer de ses ancêtres, s’imprégnant de leurs coutumes et transcendant à son tour la condition mortelle en s’abandonnant à sa divinité. Cependant, le destin en eût décidé autrement et ce, bien avant sa naissance.

Car si la Doneigada Caitir était réputée pour son investissement et son respect sans égal de chaque incarnation d’ En on míl frichtimen, on lui connaissait aussi un pacifisme à toute épreuve et une volonté d’éloigner les Yeux Jaunes de son peuple par un compromis qui ne ferait couler aucun sang sur la Terre Bénite. Bien qu’elle soit toujours restée fidèle à ses principes, cette fidélité aura coûté un lourd tribut à la Doneigada, le jour ou elle se sera vue arrachée aux siens, comme tant d’autres avant elle. Remisée sans ménagement dans un bateau en direction de Gacane, telle une vulgaire marchandise, les mois à venir paraîtront bien interminables pour la mère de notre protagoniste qui n’en était pourtant qu’au début de son calvaire.

Débarquée sur la terre de ses ravisseurs, la shamane ne comprit que trop tard le triste sort lui étant réservé. Certains clans avaient contés des récits d’horreurs arrivés à certains de leurs membres à jamais disparus, mais ces récits auraient sans doute été préférables à celui qu’allait vivre Caitir. Confiée à un riche noble qui ne s’attendait certainement pas à recevoir un trophée aussi rare, la shamane se vit promptement interrogée, par son propriétaire en personne, et expérimenta presque aussitôt toute la cruauté dont l’étranger est capable. C’est de cette cruauté qu’est issue la jeune fille qui, à l’aube de sa vie marquée par de premiers cris, recevra le nom d’Ylva. La gardienne du savoir venait de se voir réduire en simple esclave dont on avait essoré tout le potentiel exploitable, jusqu’à la souiller d’un cadeau empoisonné qu’elle ne désirait pas.

Mais malgré son refus de reconnaître l’enfant, l’instinct maternel de la Doneigada finit par reprendre le dessus lorsque toutes deux furent jetées à la rue comme de simples déchets dont on souhaitait se débarrasser. La sage avait vécu suffisamment longtemps auprès du tyran pour comprendre comment le faire chuter de son piédestal, mais ce dernier n’avait pas manqué d’assurer ses arrières en promettant l’annihilation du clan de Caitir, si celle-ci venait à parler.

Ainsi, alors qu’Ylva n’était encore que nourrisson dépendante de sa génitrice, celle-ci dût faire preuve d’ingéniosité afin de pouvoir faire subsister deux existences au sein d’une terre leur étant aussi bien inconnue qu’hostile. Au sein d’une faction régie par la fourberie et les biens matériels, ne rien posséder pour soi est pire que commencer au bas de l’échelle : cela revient à s’enliser dans la mare de boue. Malgré tout, l’apparence de la nouvelle mère réussira à attiser la curiosité de quelques échoppiers qui voyaient tant en elle une employée de bar qu’une bête de foire pouvant attirer le chaland. Le confort relatif dans lequel grandira Ylva parviendra à créer un lien assez spécifique entre mère et fille : aucune d’elles n’était à sa place ici et toutes deux en avaient conscience. Tout comme la jeune fille avait conscience des conditions de sa naissance et de la nature de l’affection qui lui était vouée. De là lui vint la résolution de ne plus être un fardeau mais un soulagement. De là, un beau jour alors qu’elle était encore petite et frêle, l’enfant déserta son foyer en quête d’autonomie. Livrée à elle-même dans une jungle marchande, c’est finalement vers l’unique lien entre sa vie actuelle et ses racines arrachées qu’elle sera dirigée afin de pouvoir s’en sortir. Des années durant, son corps se sera vu façonné par le transport de marchandises allant et venant de la Terre Bénite, tandis que son esprit aura été bercé par les récits de ses collègues et employeurs. Certains d’entre eux parlaient en effet d’une nouvelle terre riche en ressources, mais d’autres, les plus intéressants pour la jeune enfant, mentionnaient les caprices de l’entité qu’il fallait savoir appréhender pour rejoindre cette terre promise. La mer, cette force qui n’épargne aucun intrus dans son sillage. La mer, cette force que seule une poignée d’élus est en mesure d’apaiser. Les Nautes, ces individus à travers lesquels la souffleuse d’os se donne l’impression de revoir un passé qu’elle n’a jamais vécu. La naïveté étant indivisible du jeune âge, la culture d’Ylva se verra devenir mélange de traditions Natives et d’aspirations maritimes. Pourtant, bien qu’elle soit loin des terres lui permettant de pratiquer l’enseignement maternel, la dévotion de l’apprentie excédera toutes les attentes de la chamane qui, résolue à ne jamais revoir les siens, s’est raccrochée à l’espoir que sa descendance n’honore sa mémoire. L’enfant connaît les rites. L’enfant connaît la langue. L’enfant à même eu l’honneur de se voir dispenser l’écriture. Hélas, la marquée verra son enseignement prendre fin avant d’être une voglendaig accomplie. La Doneigada en charge de son érudition se sera vue rappelée auprès du Dieu aux Mille Visages après avoir contracté un mal inconnu dont les Yeux Jaunes sont cependant tenus pour responsables par l’enfant de la chamane.

Alors, désormais livrée à elle-même sans repères, l’enfant devenue jeune adulte entreprit de jouer de ses atouts. Ceux-là même qui, elle en est convaincue, ont conduits sa mère à chuter sur cette terre maudite. Caitir était une Doneigada et bien que cette réussite soit encore illusoire pour Ylva, elle reste une on ol menawi, capable d’intriguer les étrangers par sa simple apparence. Son assiduité à participer à la logistique du territoire aura par ailleurs fini par lui valoir reconnaissance de quelques individus dont il est bon de se trouver dans les petits papiers. Ainsi la Native finira par être approchée pour se voir proposer une toute autre tâche, celle de rejoindre le nouvel établissement des Yeux Jaunes sur la Terre Bénite afin de servir d’intermédiaire entre Natifs et étrangers. On lui aura murmuré qu’il s’agirait là du souhait même de la gouverneure. Ainsi, la marquée n’aura nullement hésité.

Escortée, ou plutôt rapatriée, sur Tír fradí , la jeune chasseuse découvrirait rapidement une réalité amère, bien loin des songes dont elle s’était nourrie pendant les mois de navigation, eux-mêmes alimentés par les récits dont son ascendante n’avait jamais tari. La surveillance qui entachait sa prétendue liberté ne la gênait aucunement, ne faisant pas obstacle à cette nouvelle pratique pour laquelle la fille de chamane s’était découvert une passion à la hauteur de son talent inné : celle de la chasse. Cette même chasse qui finit par la mener au village ayant vu naître jadis la Doneigad Caitir. Caitir était le portrait craché d’Ailis et Ylva était le portrait craché de Caitir. Si bien que le premier ancien des souffleurs d’os qui vint à poser les yeux sur la téméraire apatride s’exclama au nom du Dieu aux milles visages en croyant revoir la Doneigad disparue rajeunie. L’entrevue qui suivit est heureusement, aujourd’hui encore, un secret pour les Yeux Jaunes, mais Ylva a pris conscience de la réalité qui se déroule sur l’île. Les Natifs, et plus particulièrement le clan qui est le sien, sont menacés par un appétit de conquête, lui-même provoqué par une soif d’auto-destruction. Dans ce théâtre ou elle joue un rôle qui ne lui convient plus, l’attention de la marquée s’est tournée vers ceux l’ayant amenée jusqu’ici. Puisqu’elle n’appartient pas au monde étranger ou elle à grandi et qu’il lui est difficile d’être acceptée par ceux dont elle partage la culture, ne devrait-elle pas se tourner vers les enfants de la mer, une fois son devoir moral accompli ?




Caractère


L’étiquette est bien la dernière chose à laquelle Ylva daignerait accorder une once de considération. A ses yeux, de prime abord, un riche souverain ne vaudrait pas mieux qu’un simple paysan luttant pour faire survivre sa famille. En toute honnêteté, on pourrait même avouer que ce serait l’inverse. L’auto-suffisance est le maître mot pour l’apatride qui demeure capable de respect pour les gens vivant humblement de leurs propres mains, sans aucune préoccupation pour leurs croyances ou leur appartenance.

Quand bien même elle ait les pieds sur terre, son esprit se laisse souvent, beaucoup trop souvent, avouera-t-elle, aller à rêvasser dans la contemplation d’une nature dont elle ne se sent définitivement pas si éloignée. En dépit des paysages peu reluisants l’ayant vu s’épanouir durant ses jeunes années. De son tempérament méditatif découle une soif ne pouvant être étanchée : celle de la curiosité. Curiosité envers toute chose l’entourant qu’elle ne saurait comprendre, envers tout individu qu’elle ne saurait appréhender. Car si elle admets volontiers que le mérite est seule source valable de dignité, il n’en reste pas moins que la chasseuse se plaît à se renseigner sur tout un chacun, à des fins parfois sournoises.

C’est certainement de sa propre façon d’agir que vient le silence, souvent imperturbable, de la femme ayant appris, à ses dépens, que la confiance est une chose aussi facile à accorder qu’à trahir. Ayant grandi dans un milieu ou la concurrence se veut on ne plus rude, Ylva à parfaitement conscience de n’être entourée que de camarades, tout au plus. Aucun Carant, encore moins sa Minundhanem, ne l’attendent au sein de la Terre l’ayant hébergée. Alors, de plus en plus, la chasseuse tente de se réapproprier la Terre dont sa génitrice fût jadis arrachée. Faisant honneur au sang artisan coulant dans ses veines, mais faisant aussi bien malgré elle honneur aux Yeux Jaunes l’ayant recueillie, son esprit demeure un mélange homogène que l’on a placé là ou on le souhaitait.

Alors la Native apatride se laisse volontiers aller aux excès, largement compensés par l’activité qu’elle s’impose à elle-même. Les heures passées dans les tavernes sont les uniques instants ou, sous l’emprise des fruits de la Terre, elle parvient à se sentir elle-même, à mener des réflexions que lui interdit la sobriété. Hélas, telle un volcan endormi, c’est aussi pendant que cette emprise s’exerce sur elle qu’Ylva est la plus susceptible d’en dire beaucoup trop à ceux qui l’approcheraient. Loin d’être réputée pour avoir la langue dans sa poche, elle sait encore moins la tenir dans ces moments-là et à vite fait d’envoyer paître tout ceux et celles dont les manières déplairaient à une femme aussi simple, ne vivant que de ce que le Dieu aux Mille Visages accepte de lui offrir. S’il est une faune qu’elle respecte profondément, il en est aussi une qu’elle méprise plus que tout, n’ayant digéré sa colère et sa rancœur qu’en apparence : celle qu’elle tient pour responsable de la disparition de sa mère, unique repère de sa vie lui ayant été injustement retiré.



Réputation

Thélème : 4/10

Alliance du Pont : 4/10

Natifs : 3/10

Congrégation Marchande : 6/10

Pseudo : Tyr
Pronoms : Il
Comment as-tu trouvé le forum ? : Via topsites !
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Invité
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
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Reput
Bienvenue parmi nous ! Ylva, fille de Caitir, fille d'Ailis, Congrégation, Chasseuse 1162769931
Hâte d'en apprendre plus sur Ylva.
Bon courage pour ta fiche. :D
Rosmunda Fornaro
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Rosmunda Fornaro
Congrégation Marchande
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Occupation : Domestique / Espionne
Pièces d'or : 738
Messages : 308
Congrégation Marchande : 6
Natifs : 4
Thélème : 5
Alliance du Pont : 4
Icone : Ylva, fille de Caitir, fille d'Ailis, Congrégation, Chasseuse HEYfu7h
Citation : Erre sur les chemins de Teer Fradee
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Bienvenue Ylva ! Bon courage pour ta validation ! Ylva, fille de Caitir, fille d'Ailis, Congrégation, Chasseuse 1177990633
Vaast
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Vaast
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Occupation : Inquisiteur (sous couverture)
Pièces d'or : 1440
Messages : 610
Congrégation Marchande : 6
Natifs : 3
Thélème : 6
Alliance du Pont : 2
Icone : Ylva, fille de Caitir, fille d'Ailis, Congrégation, Chasseuse Ke9m
Citation : Am I bitter? Yes. But do I try to move on and let go of past anger? Well, actually no.
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Reput
Hello Tyr !

Tout d'abord, merci beaucoup de ton intérêt pour le forum !
Malheureusement, le personnage proposé ne correspond pas, en l'état, à ce que nous recherchons et au lore de Teer Fradee. Je vais détailler de mon mieux les raisons de ce verdict !

Ylva n'étant pas du peuple Natif et n'ayant pas pu faire le rituel du lien, elle ne peut être qualifiée de voglendaig. Surtout, loin de Teer Fradee, il est peu probable que sa mère ait conservé des pouvoirs lui permettant de lui enseigner le moindre rituel. Quant à la Congrégation Marchande, il est dit qu'elle s'y débrouille si bien que la gouverneuse de Teer Fradee en personne lui demande de venir jouer les diplomates. Pourtant, le personnage a passé sa jeunesse à porter des caisses pour les Nautes, pas à accomplir des études de politique. L'intérêt que peut éveiller une étrange tache de naissance n'est pas suffisant pour expliquer cette escalade sociale, surtout qu'il est mentionné qu'Ylva se contrefiche de l'étiquette : il s'agit là d'une faute majeure dans la culture policée de cette faction. De même, rien n'explique comment elle a pu une fois sur l'île apprendre la chasse au point que cela constitue son activité principale à côté de celle de "commerçante" (dont la fiche ne nous dit rien). Enfin, son aspiration semble être de faire partie des Nautes : un objectif hors de portée du personnage, puisque la faction n'est pas jouable. C'est dommage !

L'histoire de la mère d'Ylva pose aussi des problèmes de cohérence. Si elle sait des choses importantes sur son bourreau au point qu'il recourt à la menace impossible de tuer tout un clan (la Congrégation tenant officiellement à conserver des relations amicales avec le peuple insulaire), pourquoi la jetterait-il à la rue au lieu de la surveiller ou de s'en débarrasser ? Et comment la doneigad a-t-elle pu apprendre à analyser le jeu de cour de la Congrégation au point qu'elle a "compris comment le faire chuter de son piédestal" ? Si elle était effectivement traitée en esclave, il y a même peu de chances pour qu'on lui ait enseigné la langue locale.

Globalement, Ylva est donc un personnage qui, loin d'être déchirée entre sa faction d'origine et le peuple de sa mère, ce qui pourrait générer d'intéressants conflits intérieurs, tire le meilleur des deux sans soucis. Elle connaît la langue des doneigada, elle est "dans les petits papiers" de personnes importantes de la Congrégation, elle est même qualifiée d'élue de son clan (alors qu'être on ol menawí est loin de revêtir une telle importance). Elle va jusqu'à porter des peintures Natives tout en assumant toujours un rôle important au sein de la Congrégation : ces deux choses ne sont pas compatibles. Le personnage ne peut pas tout avoir.
Bref, le personnage a beaucoup de talents divers, elle est liée à trois factions à la fois et très bien considérée dans deux, on mentionne même des atouts physiques... mais peu de choses viennent nuancer le tableau pour lui apporter de la profondeur.

J'ajouterai pour finir qu'un trigger warning viol aurait été appréciable au début de la fiche, étant donnée cette partie de l'histoire du personnage.

Plusieurs erreurs de lore dans la fiche laissant à penser que nos textes étaient peu clairs sur plusieurs points, nous avons soigneusement relu l'annexe sur les doneigada et la FàQ. Nous avons procédé à plusieurs modifications afin de retirer des phrases confusantes et d'ajouter des précisions. Le lore devrait maintenant être plus accessible et compréhensible !

Si tu souhaites poursuivre sur Teer Fradee, ta fiche nécessite donc d'être retravaillée en profondeur. Si tel est ton choix, nous sommes à ta disposition en cas de questions supplémentaires.
Vaast
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
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Citation : Am I bitter? Yes. But do I try to move on and let go of past anger? Well, actually no.
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Aucun retour ni nouvelle fiche depuis ma réponse ; pas de retour non plus après nos mp. Sujet archivé.
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