[Mission] Querelles de clocher
Le Scribe
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Querelles de clocher
« I worshipped the myth I made of you, but I'm off my knees
now. »
now. »
La ville bruisse des rumeurs de cette allocution depuis quelques temps. La Confrérie de l’Aube a l’habitude depuis plusieurs mois de faire en pleine rue des réunions où on mène des débats, où on partage des idées, où un de leur fidèle harangue la foule.
Celle-ci sera un peu différente. Elle aura lieu au sein d’un bâtiment au port . Un ancien entrepôt délaissé par les Nautes après la construction d’une grève car devenu trop loin des flots à leur goût. Vue sa taille, il y a de quoi y caser du monde. La Confrérie prévoit un évènement d’ampleur.
Yndris a pu en entendre parler au sein de l’inquisition. Une poignée d’inquisiteurs se sont placés en faveur de la Confrérie et vont de temps à autre à leurs rassemblements sans que cela ne les éloigne de l’Ordre. En effet, contrairement à la rivalité apparente entre la Confrérie et les missionnaires, l’inquisition n’est pas menacée par la Confrérie et ses membres sont partagés quant à ces nouveaux arrivants sur l’île.
Yndris aura été convoquée par une aîne, Junia, une inquisitrice en charge de la « rééducation ». Maigre et souffreteuse, Junia et ses yeux pâles ne sont pas là pour envoûter les novices. La plupart la craignent. Elle aura chargé Yndris de se rendre au rassemblement qui arrive. Ce dernier est visiblement rendu unique par la personnalité de l’intervenant mais le secret de son identité a été jalousement gardé par la Confrérie de l’Aube. Les ordres d’Yndris sont simples, d’une façon presque troublante : elle doit se rendre à l’entrepôt en avance et découvrir l’identité de cet invité qui va prendre la parole. Apparemment l’ordre bien d’en haut, et ce qui est singulier c’est qu’on n’a pas dit à Yndris ce qu’elle devrait faire une fois l’homme trouvé et interrogé sur ses intentions. Il faut dire qu’Yndris après les évènements de Selveggia s’est fait quelques ennemis bien gradés au sein de l’Inquisition. Cela ressemble à une sorte de test, mais à quelle fin… Qui sait ?
Yndris pourrait se précipiter et exiger, par son statut inquisitorial, de voir l’invité, mais le fait qu’elle mène une enquête serait éventé. Il lui est également possible d’obtenir cet accès par des moyens détournés car la Confrérie de l’Aube veille sur cet homme comme sur une poule aux œufs d’or. Ces moyens détournés, Octavius en aura entendu parler également.
Lui aussi a pu être abreuvé de racontages au sujet de ce futur invité dont on sait seulement qu’il est un homme. Même pour lui et son aisance oratoire, obtenir des informations sur la Confrérie de l’Aube se sera pour le moment avéré extrêmement difficile. La plupart des croyants semblent ne savoir que ce que tout le monde sait alors qu’ils vont aux offices tout le temps. Ils sont plus intéressés par évoquer le dogme que les figures de la Confrérie, si ce n’est Judith et même à son sujet on répète ce qui est déjà public. Et cet homme si important qu’on le dissimule comme la meilleure carte dans sa manche ? Même pas un nom, un âge, rien du tout. C’en deviendrait presque rageant.
Heureusement, il y a toujours des gens pour faire le travail à votre place, puisque la Confrérie a des ennemis : les fidèles de Frère Ariel. Ces derniers ont été discrets, dans la tradition thélémite, mais évidemment tout le monde sait qu’ils s’intéressent à ce rassemblement. Si on tend l’oreille dans le flot de paroles et de rumeurs qu’on ne répète qu’à mi-voix à Thélème, la patrie des secrets, on apprendra à force d’efforts que deux soutiens de Frère Ariel ont des entrées chez la Confrérie de l’Aube. Ignacio, un missionnaire, cherche à y envoyer des gens en avance visiter ce fameux invité sous un prétexte ou un autre, et Mère Consuela a le même but. Pourtant, il apparaît qu’ils ne travaillent pas de concert alors qu’ils ont tous les deux réussi à soudoyer un Confrère ou planter une taupe dans le rassemblement. La divergence, de ce qu’en dit Junia, de ce qu’en disent les sources proches du Cardinal Caesar, n’est pas d’ordre politique. Le seul mot apporte une once de dédain dans la voix de l’inquisitrice ; non, ce n’est pas les faveurs d’Ariel qu’ils se disputent. Consuela et Ignacio paraissent ne pas se mettre d’accord sur ce qu’il convient de faire une fois auprès de l’invité avant son allocution. Consuela aimerait embaucher quelqu’un qui le dissuade de parler. Ignacio, quant à lui, n’est pas d’accord, mais quel intérêt aurait-il, en tant qu’ennemi de la Confrérie, à ce que son rassemblement suive son cours ?
Ce sont en tout cas les deux portes d’entrée vers cet invité avant qu’il ne prenne la parole en public, et la seule occasion d’en apprendre davantage à son sujet avant qu’il ne soit probablement ramené par la Confrérie en un lieu où on ne risque pas de pouvoir l’atteindre à nouveau. Le temps est précieux, il a déjà été difficile de parvenir à connaître son heure d’arrivée et comment l’approcher pour Ignacio comme pour Consuela, nul doute que si cette fenêtre se referme ils mettront des semaines à en rouvrir une, peut-être des mois. Or, l’ordre d’Yndris est clair. Elle doit réussir cette épreuve, ce qu’elle fera une fois devant cet homme reste à décider. Quant à Octavius c’est peut-être l’occasion d’enfin découvrir de l’intérieur qui compose la Confrérie.
Celle-ci sera un peu différente. Elle aura lieu au sein d’un bâtiment au port . Un ancien entrepôt délaissé par les Nautes après la construction d’une grève car devenu trop loin des flots à leur goût. Vue sa taille, il y a de quoi y caser du monde. La Confrérie prévoit un évènement d’ampleur.
Yndris a pu en entendre parler au sein de l’inquisition. Une poignée d’inquisiteurs se sont placés en faveur de la Confrérie et vont de temps à autre à leurs rassemblements sans que cela ne les éloigne de l’Ordre. En effet, contrairement à la rivalité apparente entre la Confrérie et les missionnaires, l’inquisition n’est pas menacée par la Confrérie et ses membres sont partagés quant à ces nouveaux arrivants sur l’île.
Yndris aura été convoquée par une aîne, Junia, une inquisitrice en charge de la « rééducation ». Maigre et souffreteuse, Junia et ses yeux pâles ne sont pas là pour envoûter les novices. La plupart la craignent. Elle aura chargé Yndris de se rendre au rassemblement qui arrive. Ce dernier est visiblement rendu unique par la personnalité de l’intervenant mais le secret de son identité a été jalousement gardé par la Confrérie de l’Aube. Les ordres d’Yndris sont simples, d’une façon presque troublante : elle doit se rendre à l’entrepôt en avance et découvrir l’identité de cet invité qui va prendre la parole. Apparemment l’ordre bien d’en haut, et ce qui est singulier c’est qu’on n’a pas dit à Yndris ce qu’elle devrait faire une fois l’homme trouvé et interrogé sur ses intentions. Il faut dire qu’Yndris après les évènements de Selveggia s’est fait quelques ennemis bien gradés au sein de l’Inquisition. Cela ressemble à une sorte de test, mais à quelle fin… Qui sait ?
Yndris pourrait se précipiter et exiger, par son statut inquisitorial, de voir l’invité, mais le fait qu’elle mène une enquête serait éventé. Il lui est également possible d’obtenir cet accès par des moyens détournés car la Confrérie de l’Aube veille sur cet homme comme sur une poule aux œufs d’or. Ces moyens détournés, Octavius en aura entendu parler également.
Lui aussi a pu être abreuvé de racontages au sujet de ce futur invité dont on sait seulement qu’il est un homme. Même pour lui et son aisance oratoire, obtenir des informations sur la Confrérie de l’Aube se sera pour le moment avéré extrêmement difficile. La plupart des croyants semblent ne savoir que ce que tout le monde sait alors qu’ils vont aux offices tout le temps. Ils sont plus intéressés par évoquer le dogme que les figures de la Confrérie, si ce n’est Judith et même à son sujet on répète ce qui est déjà public. Et cet homme si important qu’on le dissimule comme la meilleure carte dans sa manche ? Même pas un nom, un âge, rien du tout. C’en deviendrait presque rageant.
Heureusement, il y a toujours des gens pour faire le travail à votre place, puisque la Confrérie a des ennemis : les fidèles de Frère Ariel. Ces derniers ont été discrets, dans la tradition thélémite, mais évidemment tout le monde sait qu’ils s’intéressent à ce rassemblement. Si on tend l’oreille dans le flot de paroles et de rumeurs qu’on ne répète qu’à mi-voix à Thélème, la patrie des secrets, on apprendra à force d’efforts que deux soutiens de Frère Ariel ont des entrées chez la Confrérie de l’Aube. Ignacio, un missionnaire, cherche à y envoyer des gens en avance visiter ce fameux invité sous un prétexte ou un autre, et Mère Consuela a le même but. Pourtant, il apparaît qu’ils ne travaillent pas de concert alors qu’ils ont tous les deux réussi à soudoyer un Confrère ou planter une taupe dans le rassemblement. La divergence, de ce qu’en dit Junia, de ce qu’en disent les sources proches du Cardinal Caesar, n’est pas d’ordre politique. Le seul mot apporte une once de dédain dans la voix de l’inquisitrice ; non, ce n’est pas les faveurs d’Ariel qu’ils se disputent. Consuela et Ignacio paraissent ne pas se mettre d’accord sur ce qu’il convient de faire une fois auprès de l’invité avant son allocution. Consuela aimerait embaucher quelqu’un qui le dissuade de parler. Ignacio, quant à lui, n’est pas d’accord, mais quel intérêt aurait-il, en tant qu’ennemi de la Confrérie, à ce que son rassemblement suive son cours ?
Ce sont en tout cas les deux portes d’entrée vers cet invité avant qu’il ne prenne la parole en public, et la seule occasion d’en apprendre davantage à son sujet avant qu’il ne soit probablement ramené par la Confrérie en un lieu où on ne risque pas de pouvoir l’atteindre à nouveau. Le temps est précieux, il a déjà été difficile de parvenir à connaître son heure d’arrivée et comment l’approcher pour Ignacio comme pour Consuela, nul doute que si cette fenêtre se referme ils mettront des semaines à en rouvrir une, peut-être des mois. Or, l’ordre d’Yndris est clair. Elle doit réussir cette épreuve, ce qu’elle fera une fois devant cet homme reste à décider. Quant à Octavius c’est peut-être l’occasion d’enfin découvrir de l’intérieur qui compose la Confrérie.
Octavius
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
"Il paraitrait que l'allocution sera faite par un nouveau missionnaire. Personne ne sait qui cela peut être ! J'ai entendu dire qu'il était brillant, à tel point qu'il est obligé de se cacher pour ne pas subir d'attaques. Même qu'il est gigantesque, au moins 2 mètres. Un colosse comme ça, à cacher, tu parles d'une affaire !
- Mais pas du tout ! Il est minuscule comme une souris. C'est facile, il suffit de le cacher sous un manteau et le tour est joué."
"Il est si vieux qu'il doit être porté, ses genoux ne soutiennent plus son corps. Il tremble tellement que l'on entend ses os s'entrechoquer derrière une porte close ! Mais si, je vous jure !"
"L'intervenant d'la Confrérie ? Oh moi savez, j'me contente d'prier, c'déjà bien."
"Eh. Oui, j'ai ce qu'il vous faut. Deux partisans de Ariel ont réussi à infiltrer la Confrérie. Z'ont trouvé un moyen d'accéder à l'invité avant sa p'tite représentation. T'nez, le contact de Ignacio."
Enfin. Après des jours d'enquêtes, j'ai réussi à obtenir des informations utiles. Des heures et des heures à écouter les commères de Thélème déblatérer sottises sur sottises en achetant leurs fruits et légumes. Thélème, la faction des soleils rouges ? Quelle blague ! Thélème, le pays des poules qui caquètent à tout bout de champ, oui.
Croiser tous les renseignements que j'ai pu glaner sur cet individu n'aura pas été une mince à faire, tant les propos étaient vagues, incohérents ou tout bonnement absurdes. Cet homme, chose dont je suis persuadé, est entouré de plus de mystère que moi de mensonges. Fort malheureusement pour lui, mon identité sera toujours intact tandis que je compte bien le trouver et lui faire cracher tout ce qu'il sait.
La venue de cette personne à San-Matheus est une opportunité rarissime. Un moyen d'en apprendre plus, beaucoup plus, sur la Confrérie de l'Aube. Ce groupuscule qui intéresse mes deux employeurs : Ceasar qui fulmine de voir son ordre être remis en question et le Pont qui se languit d'opportunités.
Mes deux maitres trépignent et attendent que leur fidèle chienchien revienne la gueule pleine d'un bon os, la queue frémissante. Je compte bien m'acquitter de ma tâche.
Si la grande partie de mon investigation a été passée sous silence, Ceasar m'a chaleureusement invité à mettre mon nez dans les affaires de la Confrérie. Pas fou, le cardinal, il tient à sa place et l'ordre établi qui l'arrange bien. Un système corrompu, certes, mais un système avec lequel il fonctionne depuis de trop longues décennies pour le laisser s'écrouler.
Trouver Ignacio a été une bagatelle vu la difficulté que j'ai eu pour obtenir d'autres informations. Plus qu'à le persuader de me dire ce que je veux entendre.
- Mais pas du tout ! Il est minuscule comme une souris. C'est facile, il suffit de le cacher sous un manteau et le tour est joué."
"Il est si vieux qu'il doit être porté, ses genoux ne soutiennent plus son corps. Il tremble tellement que l'on entend ses os s'entrechoquer derrière une porte close ! Mais si, je vous jure !"
"L'intervenant d'la Confrérie ? Oh moi savez, j'me contente d'prier, c'déjà bien."
"Eh. Oui, j'ai ce qu'il vous faut. Deux partisans de Ariel ont réussi à infiltrer la Confrérie. Z'ont trouvé un moyen d'accéder à l'invité avant sa p'tite représentation. T'nez, le contact de Ignacio."
Enfin. Après des jours d'enquêtes, j'ai réussi à obtenir des informations utiles. Des heures et des heures à écouter les commères de Thélème déblatérer sottises sur sottises en achetant leurs fruits et légumes. Thélème, la faction des soleils rouges ? Quelle blague ! Thélème, le pays des poules qui caquètent à tout bout de champ, oui.
Croiser tous les renseignements que j'ai pu glaner sur cet individu n'aura pas été une mince à faire, tant les propos étaient vagues, incohérents ou tout bonnement absurdes. Cet homme, chose dont je suis persuadé, est entouré de plus de mystère que moi de mensonges. Fort malheureusement pour lui, mon identité sera toujours intact tandis que je compte bien le trouver et lui faire cracher tout ce qu'il sait.
La venue de cette personne à San-Matheus est une opportunité rarissime. Un moyen d'en apprendre plus, beaucoup plus, sur la Confrérie de l'Aube. Ce groupuscule qui intéresse mes deux employeurs : Ceasar qui fulmine de voir son ordre être remis en question et le Pont qui se languit d'opportunités.
Mes deux maitres trépignent et attendent que leur fidèle chienchien revienne la gueule pleine d'un bon os, la queue frémissante. Je compte bien m'acquitter de ma tâche.
Si la grande partie de mon investigation a été passée sous silence, Ceasar m'a chaleureusement invité à mettre mon nez dans les affaires de la Confrérie. Pas fou, le cardinal, il tient à sa place et l'ordre établi qui l'arrange bien. Un système corrompu, certes, mais un système avec lequel il fonctionne depuis de trop longues décennies pour le laisser s'écrouler.
Trouver Ignacio a été une bagatelle vu la difficulté que j'ai eu pour obtenir d'autres informations. Plus qu'à le persuader de me dire ce que je veux entendre.
Yndris
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
La Confrérie de l’Aube, voilà un groupe de pensée bien agité ces temps-ci. Yndris se l'avoue honnêtement être curieuse à son propos. Intriguée, peut-être… intéressée ? C’est absurde. Mais pourtant… L’inquisitrice est depuis quelque temps perturbée. Est-ce à cause de cette terre, lui joue-t-elle des tours ? Sa rencontre avec des natifs à changé quelque chose en elle. Subrepticement. Assez pour ébranler ses convictions. La blonde n’est pas sotte pour autant, elle a bien saisi que ses états d’âme nouveaux lui font de l’ombre. Une ombre écrasante qui affole et rend suspicieux d’autres esprits. On s’interroge. Est-elle toujours la même femme droite et impitoyable capable de porter le nom d’inquisitrice ? Est-ce une passade, un égarement temporaire ou bien le poison est-il en train de gangréner dans ses veines ?
Un test. Voilà ce que c’était. Sinon comment expliquer que l’on s’adresse à la démonologiste pour mener une enquête sur la Confrérie et ses réunions de débats, ou plutôt sur l’identité du futur intervenant si secret ? Un débat, mené dans un lieu clos, dont on fait tant de mystère. L’Inquisition se sentirait-elle menacée par ces nouveaux orateurs des rues ? Non. Yndris n’était pas la seule curieuse. D’autres confrères se rendaient parfois aux allocutions et l’Inquisition n’avait jamais émis d’avis ouvert au sujet de la Confrérie. Mais pourquoi, soudainement, on aurait chargé Yndris d’une mission d’espionnage ? L’inquisitrice Junia n’était pas de ceux à qui l’on refuse et la blonde en avait eu conscience aussitôt. Le problème étant que les explications autour de cet ordre restèrent inexistantes. Junia est restée vague, uniquement concise sur une tâche “Découvre qui est l’intervenant”. C’est tout. Pas de raison, pas d’indication pour la suite. Yndris a hoché la tête, n’a pas insisté. Elle a ployé avec le respect dû à ses ainés et la ferveur attendue à l’annonce d’une mission.
Avant qu’elle ne se détourne, Yndris à pu tirer de minces informations de son aînée. Il lui fallait une piste, même détournée, pour avoir une chance d’approcher l’illustre inconnu. Quelqu’un de suffisamment proche pour connaître les secrets de cette intervention ou au contraire si grandement désireux d’y mettre un terme pour user de tous les moyens nécessaires. Frère Ariel et ses disciples. Une porte ouverte à bien des manigances. Deux noms lui sont alors apparus : Ignacio et Consuela. Deux individus aux ambitions différentes. Dissuader l’individu de parler ou le laisser faire ? Là encore, Junia s’est contentée de fixer son homologue de cette expression qui en disait long et pourtant si vague. Un test. Oui, c’était bien cela.
Mais n’avais-je pas dit que la démonologiste était tiraillée, terriblement curieuse et que son esprit tendait à la contradiction ? Yndris avait envie, non, besoin, de savoir de quoi il en retournait. Elle devait être certaine de prendre la bonne décision avant d’agir. La bonne pour elle ou pour l’Inquisition. L’option du dialogue était bien plus tentante que de laisser faire. Que savait cette consoeur pour vouloir convaincre l’intervenant de s’abstenir ? La curiosité était tentante. Vraiment.
« Bonjour, sœur Consuela. » La voix posée au timbre pourtant froid de nature flotta doucement de l’air. « J’ai entendu dire que vous cherchiez quelqu’un. »
Un test. Voilà ce que c’était. Sinon comment expliquer que l’on s’adresse à la démonologiste pour mener une enquête sur la Confrérie et ses réunions de débats, ou plutôt sur l’identité du futur intervenant si secret ? Un débat, mené dans un lieu clos, dont on fait tant de mystère. L’Inquisition se sentirait-elle menacée par ces nouveaux orateurs des rues ? Non. Yndris n’était pas la seule curieuse. D’autres confrères se rendaient parfois aux allocutions et l’Inquisition n’avait jamais émis d’avis ouvert au sujet de la Confrérie. Mais pourquoi, soudainement, on aurait chargé Yndris d’une mission d’espionnage ? L’inquisitrice Junia n’était pas de ceux à qui l’on refuse et la blonde en avait eu conscience aussitôt. Le problème étant que les explications autour de cet ordre restèrent inexistantes. Junia est restée vague, uniquement concise sur une tâche “Découvre qui est l’intervenant”. C’est tout. Pas de raison, pas d’indication pour la suite. Yndris a hoché la tête, n’a pas insisté. Elle a ployé avec le respect dû à ses ainés et la ferveur attendue à l’annonce d’une mission.
Avant qu’elle ne se détourne, Yndris à pu tirer de minces informations de son aînée. Il lui fallait une piste, même détournée, pour avoir une chance d’approcher l’illustre inconnu. Quelqu’un de suffisamment proche pour connaître les secrets de cette intervention ou au contraire si grandement désireux d’y mettre un terme pour user de tous les moyens nécessaires. Frère Ariel et ses disciples. Une porte ouverte à bien des manigances. Deux noms lui sont alors apparus : Ignacio et Consuela. Deux individus aux ambitions différentes. Dissuader l’individu de parler ou le laisser faire ? Là encore, Junia s’est contentée de fixer son homologue de cette expression qui en disait long et pourtant si vague. Un test. Oui, c’était bien cela.
Mais n’avais-je pas dit que la démonologiste était tiraillée, terriblement curieuse et que son esprit tendait à la contradiction ? Yndris avait envie, non, besoin, de savoir de quoi il en retournait. Elle devait être certaine de prendre la bonne décision avant d’agir. La bonne pour elle ou pour l’Inquisition. L’option du dialogue était bien plus tentante que de laisser faire. Que savait cette consoeur pour vouloir convaincre l’intervenant de s’abstenir ? La curiosité était tentante. Vraiment.
« Bonjour, sœur Consuela. » La voix posée au timbre pourtant froid de nature flotta doucement de l’air. « J’ai entendu dire que vous cherchiez quelqu’un. »
Le Scribe
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Querelles de clocher
« I worshipped the myth I made of you, but I'm off my knees
now. »
now. »
Ignacio n'est effectivement pas difficile à trouver pour l'espion : il se trouve chez lui, une demeure dont il a converti tout une aile à son travail. En ce moment même, il travaille visiblement sur l'approvisionnement des expéditions envoyées par Frère Ariel. Lorsque Octavius met le pied devant la demeure d'Ignacio, il peut voir ce dernier directement, conforme aux descriptions qu'on a pu faire de lui, pas bien grand mais sec, et plutôt bien fait de sa personne. Il a l'air de s'entretenir. Toujours est-il qu'il est en train de s'entretenir avec des ouvriers, visiblement pour mieux isoler une partie du bâtiment en vue d'y stocker des denrées alimentaires. Voilà qui est faire beaucoup de zèles, vouloir garder la nourriture destinées aux missionnaires si proche, jusque chez lui. Craint-il qu'elle soit dérobée ? Mal utilisée ? Il ne doit pas vouloir la voler lui-même car il discute de cela en pleine rue, à la vue et au su de tous, et alors qu'Octavius s'avance, Ignacio se détourne de son interlocutrice pour le jauger d'un regard. Il lui adresse ensuite un sourire travaillé.
- Bonjour ! Vous venez…
Il examine Octavius encore une fraction de secondes. Probablement se sont-ils déjà croisé à quelque évènement mondain, San-Matheus n'est pas une grande ville, surtout pas pour l'élite, et les yeux d'Ignacio pétillent lorsqu'il lui semble reconnaître son interlocuteur. Cela semble lui tenir à coeur, de montrer à celui à qui il parle qu'il est si attentif à sa personne qu'il se souvient de lui alors qu'ils ont à peine été présenté. A n'en pas douter, avec la façon précieuse dont il arrive à conjuguer la sobriété de son vêtement mais à afficher sa richesse grâce à un « vrai noir », ce noir profond et thélémite réservé aux plus fortunés car il est si sombre qu'il est particulièrement difficile à obtenir, Ignacio doit bien en convertir des gens. Pas à coups d'arguments bien pensés mais probablement à coups de sourires si aveuglants qu'ils rendent grâce au Lumineux…
- Vous êtes un des suivants du Cardinal Caesar ! Comment se porte son Eminence ? Comment allez-vous ? Qu'est ce qui vous amène ? Entrez, entrez, je vous en prie.
Ignacio fait un signe aux ouvriers de poursuivre leur oeuvre et pousse la porte de sa demeure. A l'intérieur, une pièce au papier peint doré, et une grande incrustation d'un soleil stylisé au plafond, probablement en plâtre. Il y a un bureau dans un coin de la pièce mais il est de petite taille. Le reste est dédié à une aire d'accueil, avec un porte manteau, puis à des fauteuils probablement assez neufs qui ont l'air fort agréables. On aurait du mal à penser que quelqu'un vit ici, l'espace est dédié aux mondanités, ce n'est pas un endroit qu'on habite.
Ignacio invite Octavius à se départir d'un éventuel manteau ou chapeau. Il doit attendre à ce qu'il reste et s'assoit. Est-il aussi poli avec tout le monde ? Est-ce l'influence de Caesar ? Ou Ignacio a-t-il déjà deviné ce pour lequel vient Octavius - car l'évènement est dans quelques heures à peine. Quel meilleur moment que celui-ci ?
Du côté d'Yndris, elle aura pu trouver Mère Consuela à la fin de son sermon. La femme officie dans une chapelle dans les faubourgs de San-Matheus qui ne peut guère accueillir plus de quelques croyants à la fois. C'est une chapelle à Sainte Eulogia, la même qu'on célèbre durant la Nuit des Lumières, une sainte très populaire. Les autels qu'on lui dédie sont nombreux ; dans une chapelle entière, l'officiant a le devoir de garder les bougies allumées nuit et jour, celles que déposent les fidèles, et la flamme au centre, sous la statue.
Les sermons thélémites ne se ressemblent jamais, ils dépendent de celui ou celle qui les dit. Il n'y a pas de texte qu'on relit, il n'y a pas de phrase qu'on répète, c'est un moment de communion, d'échange, où les fidèles peuvent confier questions et craintes, où les sujets d'actualité sont passés en revue. Le dogme est une chose à la fois figée et vivante, car il est principalement oral, et des Saints, il en est fait chaque siècle…Et pourtant, dans une vie mortelle, si peu semble changer. Et Mère Consuela ne semble pas du tout être une apôtre du moindre progrès. Drapée dans ses vêtements de cérémonie, la femme darde sur Yndris des yeux perçants. Son expression n'est guère avenante, mais si elle parle d'un ton un peu sec à Yndris cela semble davantage être dû à sa façon se s'exprimer qu'à la jeune femme car ses propos sont élogieux :
- Inquisitrice, vous n'allez pas par quatre chemins. J'apprécie cela.
Alors que la chapelle se vide, Consuela reste debout, le feu derrière elle fait danser son ombre. Elle ne l'invite pas à s’asseoir sur les bancs de bois, elle la fixe et poursuit :
- Effectivement, je cherche quelqu'un pour une tâche spéciale qui concerne la Confrérie de l'Aube et ainsi devrait tous nous concerner. Qu'est ce que l'inquisition veut à voir là-dedans ? Ou est-ce une affaire personnelle ?
Au moins, elle non plus n'est pas du genre à couper les cheveux en quatre.
- Bonjour ! Vous venez…
Il examine Octavius encore une fraction de secondes. Probablement se sont-ils déjà croisé à quelque évènement mondain, San-Matheus n'est pas une grande ville, surtout pas pour l'élite, et les yeux d'Ignacio pétillent lorsqu'il lui semble reconnaître son interlocuteur. Cela semble lui tenir à coeur, de montrer à celui à qui il parle qu'il est si attentif à sa personne qu'il se souvient de lui alors qu'ils ont à peine été présenté. A n'en pas douter, avec la façon précieuse dont il arrive à conjuguer la sobriété de son vêtement mais à afficher sa richesse grâce à un « vrai noir », ce noir profond et thélémite réservé aux plus fortunés car il est si sombre qu'il est particulièrement difficile à obtenir, Ignacio doit bien en convertir des gens. Pas à coups d'arguments bien pensés mais probablement à coups de sourires si aveuglants qu'ils rendent grâce au Lumineux…
- Vous êtes un des suivants du Cardinal Caesar ! Comment se porte son Eminence ? Comment allez-vous ? Qu'est ce qui vous amène ? Entrez, entrez, je vous en prie.
Ignacio fait un signe aux ouvriers de poursuivre leur oeuvre et pousse la porte de sa demeure. A l'intérieur, une pièce au papier peint doré, et une grande incrustation d'un soleil stylisé au plafond, probablement en plâtre. Il y a un bureau dans un coin de la pièce mais il est de petite taille. Le reste est dédié à une aire d'accueil, avec un porte manteau, puis à des fauteuils probablement assez neufs qui ont l'air fort agréables. On aurait du mal à penser que quelqu'un vit ici, l'espace est dédié aux mondanités, ce n'est pas un endroit qu'on habite.
Ignacio invite Octavius à se départir d'un éventuel manteau ou chapeau. Il doit attendre à ce qu'il reste et s'assoit. Est-il aussi poli avec tout le monde ? Est-ce l'influence de Caesar ? Ou Ignacio a-t-il déjà deviné ce pour lequel vient Octavius - car l'évènement est dans quelques heures à peine. Quel meilleur moment que celui-ci ?
Du côté d'Yndris, elle aura pu trouver Mère Consuela à la fin de son sermon. La femme officie dans une chapelle dans les faubourgs de San-Matheus qui ne peut guère accueillir plus de quelques croyants à la fois. C'est une chapelle à Sainte Eulogia, la même qu'on célèbre durant la Nuit des Lumières, une sainte très populaire. Les autels qu'on lui dédie sont nombreux ; dans une chapelle entière, l'officiant a le devoir de garder les bougies allumées nuit et jour, celles que déposent les fidèles, et la flamme au centre, sous la statue.
Les sermons thélémites ne se ressemblent jamais, ils dépendent de celui ou celle qui les dit. Il n'y a pas de texte qu'on relit, il n'y a pas de phrase qu'on répète, c'est un moment de communion, d'échange, où les fidèles peuvent confier questions et craintes, où les sujets d'actualité sont passés en revue. Le dogme est une chose à la fois figée et vivante, car il est principalement oral, et des Saints, il en est fait chaque siècle…Et pourtant, dans une vie mortelle, si peu semble changer. Et Mère Consuela ne semble pas du tout être une apôtre du moindre progrès. Drapée dans ses vêtements de cérémonie, la femme darde sur Yndris des yeux perçants. Son expression n'est guère avenante, mais si elle parle d'un ton un peu sec à Yndris cela semble davantage être dû à sa façon se s'exprimer qu'à la jeune femme car ses propos sont élogieux :
- Inquisitrice, vous n'allez pas par quatre chemins. J'apprécie cela.
Alors que la chapelle se vide, Consuela reste debout, le feu derrière elle fait danser son ombre. Elle ne l'invite pas à s’asseoir sur les bancs de bois, elle la fixe et poursuit :
- Effectivement, je cherche quelqu'un pour une tâche spéciale qui concerne la Confrérie de l'Aube et ainsi devrait tous nous concerner. Qu'est ce que l'inquisition veut à voir là-dedans ? Ou est-ce une affaire personnelle ?
Au moins, elle non plus n'est pas du genre à couper les cheveux en quatre.
Octavius
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Oui, le voilà, enfin ! Par tout ce qui peut peupler ce fichu ciel, je vais enfin obtenir les informations sur l'homme mystère ! Il y a intérêt en tout cas. Beaucoup de personnes attendent que je réussisse. De toute façon, échouer n'est pas permis.
Je détaille Ignacio en m'approchant de lui, tant qu'il ne me regarde pas. Je scrute son attitude, son langage corporel, ses vêtements. Il parle sans peur et sans détour. Le fait d'être dans une rue ouverte aux quatre vents ne semble l'empêcher de parler de sujets sérieux. L'approvisionnement d'Ariel, donc ? Voilà qui est passionnant !
L'information récoltée, elle est directement stockée dans un coin de mon esprit pour être triée plus tard. Cela pourra toujours me servir, un jour. Le missionnaire me repère et m'invite à l'approcher, le visage se sculptant pour s'adapter à son nouvel interlocuteur. Il semble me remettre et son faciès change encore un peu. Je suis bien trop entrainé à maitriser mes propres muscles pour ne pas le voir. Un sourire parfaitement calculé, néanmoins, je le reconnais ! Bien, jouons.
"Vous êtes un des suivants du Cardinal Caesar ! Comment se porte son Eminence ? Comment allez-vous ? Qu'est ce qui vous amène ? Entrez, entrez, je vous en prie.
- Octavius, en effet ! Il se porte à merveille, il a une santé de fer."
Je le gratifie d'un sourire non moins lumineux que le sien, en le remerciant pour l'invitation. Je prends la mine satisfaite du serviteur heureux d'avoir été reconnu. Evidemment qu'on me reconnait, je ne passe jamais inaperçu.
Il m'introduit dans son bureau et aussitôt, je me débarrasse de mes effets sur le porte-manteau. J'ai une sainte horreur de ces affreux chapeaux ! La mode thélémite est franchement affreuse mais le couvre-chef, c'est le pire. Ca fait les fiers d'avoir le noir plus noir possible, mais il fait une chaleur de tous les diables là-dedans. Quelle idée, je vous jure.
Je prends place sur un siège en félicitant le maitre des lieux sur la décoration de la pièce. Absolument ignoble, bien entendu. Non mais regardez moi ce soleil. Plus tape à l'oeil, tu meurs.
"Frère Ignacio, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous savez aussi bien que moi ce qui va bientôt se passer en ville. Ce qui est sur le point de se jouer. Tout notre ordre, que dis-je, tout notre système est remis en question par un groupuscule sorti du Lumineux sait où."
Je prends une pause calculée, le temps de laisser agir un instant. Je pèse mes mots, tout de même. Je dois m'en faire un allié, m'assurer de son soutien et de la fiabilité de ce qu'il pourra me révéler. Mais surtout, je ne dois pas mettre en danger la couverture de Octavius. Ne pas sembler plus renseigné qu'il ne devrait l'être.
"Vous n'êtes pas sans savoir que cela inquiète les hautes sphères. Si le peuple s'agite, la stabilité de San-Matheus pourrait en être impactée. Il nous faut nous assurer que nous ne courrons aucun risque. Et quand je dis nous, je parle des honnêtes citoyens de Thélème, ceux dont la foi en le Lumineux, la foi juste et belle, est intacte. Qui sait de quoi ces nouveaux partisans sont capables ? Avec leur magie... inédite."
Je ne demande rien. Un thélémite ne demande jamais. Ignacio est intelligent, je ne doute pas qu'il comprendra où je veux en venir.
Je détaille Ignacio en m'approchant de lui, tant qu'il ne me regarde pas. Je scrute son attitude, son langage corporel, ses vêtements. Il parle sans peur et sans détour. Le fait d'être dans une rue ouverte aux quatre vents ne semble l'empêcher de parler de sujets sérieux. L'approvisionnement d'Ariel, donc ? Voilà qui est passionnant !
L'information récoltée, elle est directement stockée dans un coin de mon esprit pour être triée plus tard. Cela pourra toujours me servir, un jour. Le missionnaire me repère et m'invite à l'approcher, le visage se sculptant pour s'adapter à son nouvel interlocuteur. Il semble me remettre et son faciès change encore un peu. Je suis bien trop entrainé à maitriser mes propres muscles pour ne pas le voir. Un sourire parfaitement calculé, néanmoins, je le reconnais ! Bien, jouons.
"Vous êtes un des suivants du Cardinal Caesar ! Comment se porte son Eminence ? Comment allez-vous ? Qu'est ce qui vous amène ? Entrez, entrez, je vous en prie.
- Octavius, en effet ! Il se porte à merveille, il a une santé de fer."
Je le gratifie d'un sourire non moins lumineux que le sien, en le remerciant pour l'invitation. Je prends la mine satisfaite du serviteur heureux d'avoir été reconnu. Evidemment qu'on me reconnait, je ne passe jamais inaperçu.
Il m'introduit dans son bureau et aussitôt, je me débarrasse de mes effets sur le porte-manteau. J'ai une sainte horreur de ces affreux chapeaux ! La mode thélémite est franchement affreuse mais le couvre-chef, c'est le pire. Ca fait les fiers d'avoir le noir plus noir possible, mais il fait une chaleur de tous les diables là-dedans. Quelle idée, je vous jure.
Je prends place sur un siège en félicitant le maitre des lieux sur la décoration de la pièce. Absolument ignoble, bien entendu. Non mais regardez moi ce soleil. Plus tape à l'oeil, tu meurs.
"Frère Ignacio, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous savez aussi bien que moi ce qui va bientôt se passer en ville. Ce qui est sur le point de se jouer. Tout notre ordre, que dis-je, tout notre système est remis en question par un groupuscule sorti du Lumineux sait où."
Je prends une pause calculée, le temps de laisser agir un instant. Je pèse mes mots, tout de même. Je dois m'en faire un allié, m'assurer de son soutien et de la fiabilité de ce qu'il pourra me révéler. Mais surtout, je ne dois pas mettre en danger la couverture de Octavius. Ne pas sembler plus renseigné qu'il ne devrait l'être.
"Vous n'êtes pas sans savoir que cela inquiète les hautes sphères. Si le peuple s'agite, la stabilité de San-Matheus pourrait en être impactée. Il nous faut nous assurer que nous ne courrons aucun risque. Et quand je dis nous, je parle des honnêtes citoyens de Thélème, ceux dont la foi en le Lumineux, la foi juste et belle, est intacte. Qui sait de quoi ces nouveaux partisans sont capables ? Avec leur magie... inédite."
Je ne demande rien. Un thélémite ne demande jamais. Ignacio est intelligent, je ne doute pas qu'il comprendra où je veux en venir.
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