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[Petite annonce] La Bagarre ! - Aldéric, Alphonse et Louis

Alphonse Fléchard
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Alphonse Fléchard
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"Un admirateur récent ! C’était ma première soirée dans l’arène et la première fois que j’ai eu la chance de vous voir combattre ! Toute mes félicitations pour le panache de votre victoire, que de rebondissements, que de spectacle ! "

Clara eut un rire. Un joli rire, d'ailleurs. Franc, la bouche grande ouverte, dévoilant ses dents. L'une d'elle était manquante, mais cela n'avait pas l'air de dater du combat de ce soir, c'était plus vieux que ça.

Non pas que ce que lui disait Aldéric était drôle. Mais on aurait dit que la jeune femme, qui devait avoir dans les 25 ans à vue de nez, avait surtout besoin de relâcher la pression.

"J'espère que ça vous a plu, alors !"
lui dit-elle tout en faisant gonfler l’impressionnant biceps de son bras droit, pour taper dessus de sa main gauche. "J'ai pas volé mon surnom, croyez-moi ! Mais croyez pas tout ce qu'on raconte pour autant... tous mes combats sont pas aussi violents..."

L'humeur retomba un peu, et Alphonse lui passa la main dans le dos, avec un regard de compassion. Elle lui sourit brièvement.

"Normalement, on... on essaie de s'arranger pour qu'il y ait du spectacle, ouais. Mais moins de casse que ça. Ce soir... ce soir, je me suis laissé emporter, on va dire."

"Bertrand t'a dit quelque chose ?" lui demanda Alphonse, l'air soucieux et les sourcils froncés. Et pas tellement pour la santé du vaincu de ce soir. Il semblait s’enquérir d'autre chose, à demi-mots. "Tu veux que j'aille le voir ?"

"Ça va, c'est rien. Je l'ai remis à sa place, tu as bien vu. Et puis, bon... ils peuvent rien faire : je suis invirable, j'ai gagné mon vingtième combat d'affilée. Et un admirateur, avec ça !"

" Un admirateur récent, mais un grand admirateur nonobstant ! Je suis Aldéric de l’Aulnay, enchanté de faire votre connaissance. Monsieur Fléchard est décidemment quelqu’un plein de ressource et d’amis intéressants… "

"Bras d'Acier, qu'ils m'appellent. Mais vous pouvez m'appeler Clara, Messire de l'Aulnay." elle lui tendit la main pour se présenter, et pour peu qu'Aldéric la lui prenne, elle fera semble-t-il attention à ne pas lui faire mal.

À son sourire, elle lui sourit en retour. Le notaire aurait tout loisir de constater que la jeune femme avait deux yeux verts clairs qui le regardaient avec un mélange d'amusement et de curiosité.

" Mais c’est une magnifique série de victoire que vous alignez ! Vous devez vous en mettre plein les poches ! "

Elle roula des yeux, et parut gênée. Ce qui était assez amusant, compte tenu de la carrure de la jeune femme. Qu'est-ce qui pouvait bien déranger quelqu'un capable de vous écraser dans une arène en moins de trois minutes ?

"Haaa... pas autant que je le voudrais, mais bien assez, oui ! Faut pas croire, au début, on touche pas autant." lui répondit-elle, avant de commencer à dénouer les bandages qui entouraient ses poings. "Mais plus on gagne, et... plus on gagne ! Ce soir, je me suis fait assez pour m'offrir un bon repas et une bonne bouteille."

Elle pencha la tête sur le côté, l'air de réfléchir. Puis, soufflant un rire, elle lui demanda :

"Vous avez déjà mangé ? Je ne cracherais pas sur un peu de bonne compagnie, ce soir..."

Alphonse, à côté d'elle, toussa, manquant d'avaler de travers.

"Tu l'as rencontré y'a pas cinq minutes, Clara !"


"Quoi ?! Qu'est-ce que j'ai dit ?!" lui répondit-elle avec un sourire, l'air visiblement amusée par la situation.
Aldéric de l'Aulnay
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Malgré sa carrure imposante, « Bras d’acier » échangea avec le notaire une poignée de main des plus délicate. Amusant, quand avec les mêmes mains elle avait envoyé son adversaire à l’infirmerie il y a quelques instants de cela.

Assez pour un repas et juste une bonne bouteille ?!! Avec une affiche pareille et un bureau de paris qui vrombissait tellement au début de soirée que c’était presque impossible d’y respirer ? Décidemment, c’est que les organisateurs devaient s’en mettre plein les poches si les combattants ne touchaient que des miettes.

Cela dit, l’arène était chapeautée par la garde du denier et il ne serait pas des plus prudent de donner tout de suite un coup de pied dans la fourmilière. C’était le genre de mauvaise idée qui vous conduisait à finir pieds et poings liés au fond d’une rivière. Un peu de patience, le notaire bouleversera l’ordre établi sur une opération moins risquée ou beaucoup plus lucrative.

Il allait protester pour la forme, mais la dame se livrait maintenant à un drôle de manège et lui demanda de but en blanc ;

« Vous avez déjà mangé ? Je ne cracherais pas sur un peu de bonne compagnie ce soir… »

Aldéric eu mentalement la même réaction qu’Alphonse mais il n’en montra rien, il gardait les apparences en façade. Elle ne manquait pas d’air en tout cas ! Contrairement au pauvre Alphonse qui avait l’air de s’étrangler de surprise.

-Oh vous n’avez rien dit de mal ! C’est que la rencontre nous marque voilà tout, rien d’anormal. Je n’ai pas encore mangé en revanche, rien de substance du moins. Vous m’avez convaincu en parlant d’une bonne bouteille cependant, laissez-moi vous l’offrir ça vous permettra de préserver votre butin du soir. »

Et à défaut de fomenter un plan machiavélique pour devenir caïd à la place du caïd et prendre la tête de l’organisation des combats clandestins de Teer Fradee avec l’aide de Clara Duchemin, au moins il aura l’occasion d’échanger avec elle. Elle avait l’air sympathique et puis il y aurait certainement encore l’opportunité d’une bonne affaire ce soir, Aldéric n’en était pas encore tout à fait convaincu mais une intuition le démangeait.

Garde donc l’esprit ouvert se dit-il pour lui-même.
Alphonse Fléchard
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"Oh vous n’avez rien dit de mal ! C’est que la rencontre nous marque voilà tout, rien d’anormal. Je n’ai pas encore mangé en revanche, rien de substance du moins. Vous m’avez convaincu en parlant d’une bonne bouteille cependant, laissez-moi vous l’offrir ça vous permettra de préserver votre butin du soir."

La jeune femme eut un sourire rayonnant. Elle donna une bourrade à Alphonse, et le vieil homme prit un air faussement choqué.

"Tu vois ? Rien de mal à partager un repas avec un admirateur ! Et on me paie la bouteille en prime. C'est que c'est un galant homme."

"...tant que c'est que le repas..." marmonna le vieil homme, mais pas assez bas pour ne pas être entendu, et Clara vint lui attraper la tête pour la coincer entre ses bras.

"Arrête arrête arrête arrête arrête..." lui intima le soixantenaire en tapotant sur son bras de sa main pour abandonner. Visiblement c'était un jeu entre eux deux et il n'était pas nécessaire de prendre les paris sur qui allait gagner ce combat. Le chien aboya pour la forme, mais à voir sa grosse queue se balancer de gauche à droite, il avait bien compris que tout allait bien.

"...hem." fit Clara, en lâchant enfin Alphonse, retournant son attention vers Aldéric. "Vous voulez passer me prendre dans une demie-heure ? Ou patienter ici ? Juste le temps que je me change, et que je récupère mes affaires et mes gages. Je connais une auberge où ils servent du faisan rôti. Après un bon combat, j'ai besoin de me retaper et de reprendre des forces. Et niveau bouteilles, ils ont une cave plutôt fournie..."

Derrière elle, le vieil homme qui réajustait sa veste avec un sourire, s'avança à son tour.

"Et moi, de mon côté, je vais aller voir si Bertrand est retapé. C'est que tu l'as bien rousté quand même, faudrait pas qu'il puisse pas assurer son combat la semaine prochaine, ou Loris serait capable de nous claquer entre les pattes de rage. Messire de l'Aulnay, ce fut un réel plaisir, et je n'oublie pas que je vous dois toujours un verre. À notre prochaine rencontre ?"

Il lui tendit la main, et pour peu que le notaire accepte de la lui serrer et le laisse partir, il s’engouffrera dans le couloir, direction l'infirmerie.
Louis du Rivier
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"Tout ce que vous voulez. Et si l'autre abruti dit quoi que ce soit, je le fous dans l'arène contre la prochaine bête de plus de 300 kilos qu'on récupère."

Bien, les gardes avaient beau être bourrus, ils se montreraient coopératifs, voilà qui lui permettrait de gagner un peu de temps.

“Parfait, dans ce cas-là apportez moi un stéthoscope ainsi qu’un diapason, que je vérifie si la clavicule est fracturée, pour ce qui est du cou ça ne semble pas être cassé, juste quelques bleus, apportez-moi aussi quelques compresses et bandages, il faudra traiter les hématomes.”

*Voilà qui est bien ambitieux mon petit louis, tu penses réellement qu’ils savent ce qu’est un diapason ? *

Louis donnera au garde un description visuelle du stéthoscope et d’un diapason, basée sur ceux qu’il aurait déjà pu voir à Sérène. Pendant que le garde fouillait, il allait remettre le nez de l’homme en place.

[color:d33f=#99cc66 ]“Faites attention de ne pas le tenir trop fort, il pourrait se faire mal en bougeant sous le coup de la douleur quand je vais lui remettre le nez”

Le jeune homme sort de son sac deux petites barres en métal fines, qu’il utilise habituellement pour touiller des concoctions et manipuler des échantillons. Puis en les posant à portée au cas où il en aurait besoin, il commence le traitement du nez du combattant, en pressant avec les doigts des deux côtés pour le réaligner, puis en utilisant une barre avec délicatesse dans le nez pour remettre les os en place de l’intérieur.

“Bien, pour le moment cela se déroule comme prévu, avec un peu de chance il ne sera pas trop bosselé “

Une fois que le garde revient avec le matériel demandé, il le remercie d’un signe de tête et commence ses expérimentations pour se remémorer l’usage des outils.

“Je sais qu’en tapant légèrement un os avec le diapason puis en écoutant le son on peut entendre s'il y a une rupture quelque part. Je n’ai aucune idée de ce qu’il faut écouter... mais si je fais un essai sur la clavicule intacte j’aurais une référence...”

Le naturaliste improvisé médecin procède donc à un essai sur la clavicule ne présentant aucun signe de fracture, il réitère l’opération plusieurs fois pour être certain de bien s’imprégner du son de référence avant de le faire du coté ou la fracture est soupçonnée.

Il prendra le temps de marquer des pauses lorsque son patient bouge sous le coup de la douleur lors de ses manipulations, car même s'il s’agissait d’un combattant aguerri, cela n’empêchait pas la douleur de se propager lorsque quelqu’un appuie là ou a fait mal.
Aldéric de l'Aulnay
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Aldéric, plus spontané dans ses réactions que d’usage à cause de la boisson qui faisait fondre son verni social comme neige au soleil laissa échapper un rire franc en réaction à la terrible rixe entre Clara et Alphonse.

Est-ce que monsieur Fléchard avait cette familiarité avec tous les jeunes gens ? Etais-ce l’oncle sympathique de tout Teer Fradee ? Peut-être qu’il devrait rencontrer le patriarche de l’Aulnay, le vieux rapace aurait bien de la graine à prendre.

La pensée désagréable vers son paternel aurait en temps normal aussitôt fait changer l’humeur du notaire, mais il fut tiré de ses pensées par les questions de l’une puis de l’autre. Reste concentré sur la soirée Aldéric pensa-t-il pour lui-même, le passé est dans le passé, les mauvais souvenirs ne savent pas nager ils ne peuvent pas te rattraper quand tu es confortablement installé sur une île.

-Vous voulez passer me prendre dans une demi-heure ? Ou patienter ici ? Juste le temps que je me change, et que je récupère mes affaires et mes gages. Je connais une auberge où ils servent du faisan rôti. Après un bon combat, j’ai besoin de me retaper et de reprendre des forces. Et niveau bouteilles, ils ont une cave plutôt fournie… »

-Une demi-heure, splendide. Je passe vous récupérer ici alors, je pense que si je reste patienter et que je retombe sur le fameux Loris, j’ai peur que sans ma protectrice il se montre hargneux ! »

-Et moi de mon côté, je vais aller voir si Bertrand est retapé. C’est que tu l’as bien rousté quand même, faudrait pas qu’il puisse pas assurer son combat la semaine prochaine, ou Loris serait capable de nous claquer entre les pattes de rage. Messire de l’Aulnay, ce fut un réel plaisir, et je n’oublie pas que je vous dois toujours un verre. A notre prochaine rencontre ? »

-A la prochaine alors ! Mais attention, je n’ai pas l’esprit mauvais mais j’ai la mémoire très longue ! Heureusement j’ai un haut sens de la réponse proportionnée, si vous oubliez ce verre vous aurez chaque fois le droit à une mésaventure…au pire cocasse ! »

Le notaire vient alors saisir la main tendue par Alphonse, il en profita pour appuyer sa fausse menace d’un regard faussement menaçant, si grossier qu’il était évident qu’il plaisantait avec son comparse pour le taquiner.
Avant qu’Alphonse ne file, Aldéric lui fit payer déjà le retard du verre par une question indiscrète,

-J’ai simplement une petite question, un peu personnelle avant de vous laisser. Tu n’es plus des nôtre vous a dit Loris, ou quelque chose dans cet ordre, vous étiez…associés anciennement ? »

Le flou de sa question était une politesse pour offrir à son interlocuteur le choix de la discrétion s’il le souhaitait, un curieux réflexe de sa bonne éducation qui n’avait pas été balayé par l’alcool.

Il laissa après cela Alphons s’éclipser s’il le souhaitait mais maintenant fut pris d’un grand et affreux dilemme : s’il devait partager bientôt une demi-bouteille alors reprendre un verre d’alcool était une très mauvaise idée. Le combat tête d’affiche était fini, alors comment diable allait-il s’occuper pendant une demi-heure ?
Alphonse Fléchard
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La précision de Louis sur la description visuelle du matériel demandé n'était manifestement pas superflue : sans elle, les Gardes auraient apparemment eu bien du mal à reconnaître le stéthoscope et le diapason demandés, sans compter que la clinique du brave Docteur Galipo étant tout sauf ordonnée de base, même un confrère médecin s'y serait repris à deux fois avant de mettre la main dessus.

Dociles, les hommes hochent la tête, tenant compte des demandes du jeune homme, s’acquittant au mieux de la tâche de suivre ses consignes à la lettre. Ils ont l'air de s'être un peu détendus, constatant que Louis semble savoir de quoi il parle et maîtrise son sujet - ou du moins donne-t-il très bien le change.

Peu à peu, au fur et à mesure que les soins progressent, Bertrand, l'homme allongé sur le brancard, revient à lui en grimaçant. Il pousse des gémissements qui se muent peu à peu en suppliques puis en cris de plus en plus fort. La douleur prélève son dû et en dépit de la résistance légendaire du combattant, une clavicule fracturée, même musclé, ça fait très mal.

"Allez, tiens bon, tiens bon, tiens bon..." Le Garde lui prend la main non rattachée à l'épaule endolorie pour la lui presser, le regard soucieux.

"Faudrait voir à lui filer quelque chose pour qu'il s'endorme." commente, non loin, un vieil homme d'une soixantaine d'années, accompagné d'un gros chien noir. Décidément, cette clinique était un véritable moulin.

"Au moins il bougera moins et vous pourrez faire votre boulot tranquillement, Docteur. Points bonus, ça soulagera pas seulement les oreilles des voisins, ça soulagera aussi sa douleur. Ce serait pas du luxe, parce qu'il doit méchamment déguster là."


C'était vérifiable très facilement, Bertrand s'agitait sur son brancard, les dents serrés à s'en faire mal à la mâchoire. Le plus difficile cependant, serait de réussir à trouver un analgésique dans les parages... ce n'était pas sûr que le brave Galipo en ait laissé à vue de tous, mais davantage certain qu'il s'en gardait pour sa consommation personnelle.
Louis du Rivier
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Le traitement se déroulait correctement pour le moment, le nez était remis en place, et même si le cogneur amoché semblait déguster de la procédure, l’avancement était visible, sur le visage du combattant comme sur les mains du jeune homme qui se teintaient peu à peu de rouge foncé à force de manipuler du cartilage recouvert de sang coagulé.

"Faudrait voir à lui filer quelque chose pour qu'il s'endorme."

* Tiens donc, voilà un nouveau spectateur, il semblerait que ta performance attire autant de monde que le match qui t’a amené ce patient mon petit Louis *

Le jeune homme souffle, et s’essuie les mains avec un mouchoir observant l’homme sur le brancard commencer à reprendre ses esprits.

"Au moins il bougera moins et vous pourrez faire votre boulot tranquillement, Docteur. Points bonus, ça soulagera pas seulement les oreilles des voisins, ça soulagera aussi sa douleur. Ce serait pas du luxe, parce qu'il doit méchamment déguster là."

Ce que le nouvel arrivant disait n’était pas dénué de sens et Louis y avait pensé, il attendait surtout que l’homme reprenne un peu ses esprits, persuadé que la douleur le ferait revenir parmi eux. Ce n’était pas par manque d’empathie bien entendu, le jeune homme n’était pas un praticien sadique trouvant du plaisir dans la souffrance de ses patients comme l’on pouvait en voir dans des pièces et nouvelles au ton horrifique... qu’il soupçonnait d’être sponsorisé par Thélème afin que les gens perdent un peu plus confiance en la pratique médicale poussée par leurs rivaux.

Le jeune homme n’était juste pas confiant de pouvoir administrer correctement un breuvage a une personne dans cet état, car s'il s’y prenait de travers et que le combattant amoché se mettait à tousser, en fonction de la violence des quintes il y avait moyen qu’il s’amoche encore plus ce qui n'était déjà pas forcément au bon endroit.

Louis arrête sa manipulation en voyant que l’homme semble bien réveillé, du moins assez pour comprendre ce qu’il se dit aux alentours.

“Chaque chose en son temps très cher spectateur. Il fallait que notre ami ici présent soit un tant soit peu éveillé afin de pouvoir avaler un antalgique.”

Le jeune homme sort une petite fiole de son sac du même acabit que celle qu’il avait déjà donnée à son précédent patient.

“Je dispose de quelques choses, mais cela risque d’être trop faible pour permettre de finir notre manipulation sans causer trop de douleur. Auriez-vous l'amabilité de me chercher une bouteille étiquetée de Laudanum si le bon docteur Galipo a bien étiquetté ses affaires.”

Faire usage d’une telle substance ne plaisait pas forcément à Louis qui avait eu l’occasion de voir beaucoup d’encre couler sur ses effets, dans des papiers officiels vantant ses mérites ou des thèses décriant le coté addictif de la substance n’ayant jamais atteint le grand public pour des raisons évidentes.

Malheureusement il ne pouvait pas se permettre de faire la fine bouche dans la situation présente.
Alphonse Fléchard
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“Chaque chose en son temps très cher spectateur. Il fallait que notre ami ici présent soit un tant soit peu éveillé afin de pouvoir avaler un antalgique.”

Alphonse en convint, il hocha la tête avec une moue d'approbation. Les gardes qui aidaient Louis à maintenir le blessé sur son brancard jetèrent un regard en arrière, mais leur absence de réaction signifiait que le vieil homme qui venait d'arriver n'était pas là pour les gêner.

“Je dispose de quelques choses, mais cela risque d’être trop faible pour permettre de finir notre manipulation sans causer trop de douleur. Auriez-vous l'amabilité de me chercher une bouteille étiquetée de Laudanum si le bon docteur Galipo a bien étiqueté ses affaires.”

"Tout de suite, bien sûr."

Le soixantenaire se dirigea vers les étagères où étaient entreposées plusieurs bouteilles et fioles de toutes tailles et couleurs. Étiquetées, elles l'étaient, mais rangées, rien n'était moins sûr, et le vieil homme devait en déplacer plus d'une pour réussir à trouver ce qu'il cherchait.

C'est à ce moment que le bon Docteur Galipo se rappela qu'il était techniquement dans sa clinique, et que les produits étaient les siens. Qui plus est, houspillé par les deux gardes, il ne l'avait pas encore été par Alphonse et se sentit donc plus enclin à lever le doigt et s'approcher de ce dernier.

"Faites attention, butor ! Ces fioles sont chères et pour certaines, importées du continent. Je ne vais être réapprovisionné de sitôt, alors il faut en faire un usage modéré !"

"Mais un usage quand même !"
lui répliqua Alphonse, qui passa un bras bourru autour du cou du médecin. "Vous n'allez pas refuser à un brave homme qui souffre un peu de réconfort, pas vrai ? On a besoin de vous, mon bon maître, et de votre grand savoir en la matière. Qui donc ici serait plus à même de nous aiguiller sur ces produits si rares, si précieux, et si chers..."

Tout en complimentant le vieil homme, Alphonse saisissait une fiole au hasard et jonglait avec avant de la reposer. Il n'eut à recommencer l'exercice que deux fois, avant que Galipo ne se détache de lui pour s'interposer.

"Très bien, très bien ! Mais ne touchez à rien, faites attention bon sang."

"Le Laudanum ?" demanda Alphonse à son interlocuteur, tout en jetant un regard en arrière vers Louis, pour s'assurer qu'il l'avait prononcé correctement.

"L'étagère tout en bas, derrière le pot en céramique. La fiole étiquetée "Huile de foie de morue"..." répondit en maugréant Galipo.

Le soixantenaire hocha la tête, appréciateur, et récupéra le médicament. La fiole en question était aux trois quarts vidées.

"Un plaisir de vous assister, docteur." lança Alphonse tout en apportant le Laudanum à Louis.
Louis du Rivier
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Le jeune homme voyait l’échange entre le vieil homme et le docteur gallipo d’un œil curieux... il lui semblait avoir déjà aperçu l’homme mais il n’arrivait pas à replacer l’endroit exact.

*Voyons Louis, il était probablement parmi les badauds attroupés pour regarder le sang et la sueur gicler dans l’arène, concentre-toi donc sur ce qui est important...*

C’était vrai, il n’était pas important d’où sortait ce spectateur grisonnant, tant qu’il se montrait utile, et au vu de son échange avec le bon docteur, il semblait disposer d’un certain bagou.

"Un plaisir de vous assister, docteur."

Louis opine du chef tout en récupérant le flacon, il observe brièvement la quantité d’opiacé dans la bouteille en jetant un regard en coin a Galipo soupçonnant qu’une partie significative du contenu n’avait pas fini utilisée sur un patient.

Le jeune homme prend la parole brièvement avec un sourire aimable

“Je vous remercie, si je puis encore vous importuner, pourriez-vous me chercher des bandages ? Il va falloir que je fasse un bandage en croix pour soutenir la clavicule.”

Il s’adressait à la fois au vieil homme serviable et a son patient, il était angoissant de ne pas savoir ce qui allait se passer, et connaitre la suite du traitement le rassurerait peut-être un peu.

“Bien, de mémoire ça se donne en gouttes, mais comme je n’ai pas de pipette sous la main... il faudra bien que je fasse sans.”

*Un peu comme une recette de cuisine, simplement qu’au lieu d’avoir un plat trop salé tu risques d’avoir une personne un peu trop détendue bien qu’elle soit raide... Une sacrée consécration de tes recherches que de buter un butor...*

Le liquide au sein de la flasque tourbillonne tranquillement alors que Louis continue de l’agiter afin de voir s'il n’y a pas un contaminant à l’intérieur ne faisant pas confiance au docteur, et soupçonnant que la qualité et l’état de ses médicaments doit être similaire à l’ordre au sein de son cabinet.

Une fois satisfait le jeune homme prend une longue inspiration, il se résout à le faire au jugé, ayant comparé le volume d’une goute au volume contenu dans cette bouteille, il s’était fait une idée de la quantité de liquide à administrer.

“Bien, il va être temps d’ouvrir grand votre mâchoire d’acier, et tout va aller mieux, ça va potentiellement être désagréable lorsque je vais ajuster le bandage, mais il faut qu’il soit bien serré pour maintenir en place l’os, je vais également immobiliser votre bras avec une écharpe, cela va être ennuyant certes, mais ça devrait éviter que vous fassiez un faux mouvement et que vous abimiez plus votre clavicule.”

Une fois que l’homme aura ouvert la bouche, le jeune homme saisira le bas de sa mâchoire de deux mains afin de la garder ouverte et de verser la bonne quantité, il finira par venir appliquer manuellement les quelques gouttes lui ayant coulé sur les doigts tenant le goulot sur les gencives de l’homme, là où les dents ont sautés.

*Bien maintenant, le temps nous dira si tu en a trop mis ou pas, rappelle-toi Louis, tick tock, fait l’horloge, glrglgrlgrlgrl fait l’homme qui s’étouffe car en surdose d’opiacés...*
Aldéric de l'Aulnay
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Aldéric de l'Aulnay
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Qu’est-ce que pouvait faire un homme fringuant mais plus dans la fleur de l’âge, riche du butin d’une victoire aux paris mais pingre dans comme un vieux banquier aigri ? Avide de se laisser tenter par le vice de la fête mais raisonnable parce qu’il savait qu’il lui faut un peu de réserve pour la fin de la soirée ?
Il pouvait faire deux choses, du moins il pensa à deux choses : manger et marcher.

La seconde option avait le double avantage d’être gratuite et permettre de s’aérer l’esprit avec un peu de tranquillité, ce qui n’était pas négligeable quand la soirée était en train de drainer doucement mais surement son imposant réservoir d’énergie sociale.

Et c’est qu’il devait partager à manger avec Clara aussi, oui ! Alors marcher ce serait très bien. Et puis ça permettra d’aviser dans quels genres de draps on se glissait.

Le notaire patienta quelques instants avant de se diriger doucement mais sûrement vers la salle principale, celle ou l’arène avait couronné une championne il y a peu. Il fallait patienter, parce que puisqu’il avait déjà dit « aurevoir » à Alphonse ce serait embarrassant de le suivre et de le recroiser immédiatement, ce ne serait pas digne d’un courtois personnage.

Avec l’alcool qui continuait de lui casser la tête, le vieux corbeau marchait sereinement avec l’esprit vulnérable à la moindre ses pensées. La dignité d’un courtois personnage ? La dignité d’Aldéric de l’Aulnay, courtois bonhomme voilà qui allait le faire mariner mentalement pendant les prochaines minutes.

C’est vrai qu’il était un drôle de courtois personnage, à s’encanailler dans des arènes clandestines avec monsieur et madame tout le monde au lieu de rester dans l’ivoire de sa tour d’argent confortable. Ce n’était pas de sa faute, le monde était fait ainsi pour la petite noblesse. Sa famille à l’origine était à peine plus riche que les fameux monsieur et madame tout le monde et sa tour d’argent était tout sauf luxueuse.
Un maigre empire, qu’il ne tenait pas de sa haute naissance ou de son travail acharné mais de la mauvaise humeur colérique de son paternel qui l’avait arraché aux entrailles du commerce et à l’intelligence politique de son épouse qui avait été capable de transformer le fer en or avec la délicatesse d’un touché.

En voilà des pensées déplaisantes ; un homme qu’il déteste et une femme qui lui manque. Distrait, Aldéric manqua de percuter quelqu’un alors qu’il débarquait finalement dans la salle ou il était plus tôt. Il s’excusa d’un geste confus de la main mais l’autre était tout aussi alcoolisé et ne chercha pas à le confronter, tant mieux.
L’ambiance était plus calme, le bruit grouillant du début de soirée était dissipé et remplacé par le copinage de bandes qui s’étaient formées pendant la soirée et échangeaient maintenant entre elles. Il y avait aussi un attroupement pas possible autour de l’infirmerie de fortune, on s’y agitait comme à un marché.

Est-ce qu’il pouvait se greffer à une conversation comme un oiseau se pose sur une branche ? Certainement, oui. Et avec la même finesse ! Alcoolisé ou pas, le notaire était grand maître de l’accroche sociale !
Mais il décida de l’inverse. Il lui restait un peu de temps avant de retrouver Clara, alors pour recharger ses batteries il fera les quatre cents pas et un peu de marche autour de l’arène.
Marcher, ensuite retrouver la jeune femme. Quelque minutes et demi-tour.

Il espérait juste ne pas devoir braver la sentinelle de nouveau cette fois, sans Alphonse cela risquait d’être plus délicat.
Avec une grande inspiration, sans la sagesse de prendre un verre d’eau, Aldéric retourna sur ses pas une dernière fois pour retrouver la gagnante.
Alphonse Fléchard
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Galipo ne soutient pas le regard de Louis, alors que ce dernier l'observe, la fiole à moitié vide entre les mains... s'il y a un coupable dans la salle, inutile de le chercher bien loin.

“Je vous remercie, si je puis encore vous importuner, pourriez-vous me chercher des bandages ? Il va falloir que je fasse un bandage en croix pour soutenir la clavicule.”

Alphonse hocha la tête, et après une énième protestation du docteur balayée rapidement d'un geste de la main, il farfouilla les étagères avec empressement, afin d'apporter à Louis ce qu'il venait de lui demander.

“Bien, il va être temps d’ouvrir grand votre mâchoire d’acier, et tout va aller mieux, ça va potentiellement être désagréable lorsque je vais ajuster le bandage, mais il faut qu’il soit bien serré pour maintenir en place l’os, je vais également immobiliser votre bras avec une écharpe, cela va être ennuyant certes, mais ça devrait éviter que vous fassiez un faux mouvement et que vous abimiez plus votre clavicule.”

Sur le brancard, le dénommé Bertrand - nom qui sonne bien moins gladiateuresque que son sobriquet - hoche lentement la tête avec une grimace de douleur. Il semble déguster méchamment, mais serre les dents si fort qu'on pourrait les entendre grincer. Il lui faut un effort certain pour réussir à les entrouvrir, afin d'ingurgiter ce que Louis lui administre. Un peu de liquide, d'ailleurs, finit à côté de la bouche à couler le long de la joue jusqu'au sol. "Quel gâchis" murmure Galipo un peu plus loin.

Mais les efforts de l'apprenti-docteur sont payants. Les dents finissent par se détendre, et les muscles également. Le regard dans le vide, "Mâchoire-d'Acier" semble peu à peu tomber dans un repos réparateur, au grand soulagement des deux gardes qui paraissent pouvoir enfin recommencer à respirer.

"Beau travail." lui lance le premier, non sans lâcher la main du blessé dorénavant endormi.

"Merci docteur..." lui dit le second, visiblement rassuré.

"On dirait que vous avez là un bon petit apprenti."
clame la voix forte d'Alphonse, balançant une grande tape pas moins forte dans le dos du docteur Galipo. "Ce fut un plaisir, mon jeune ami. Si d'aventure, vous cherchez à occuper vos soirées à des activités plus calmes et raffinées que les premiers soins sur des vieux..." il tire de sa poche une carte, couleur bordeaux avec des motifs floraux dans les tons beiges, puis la tend à Louis. "...n'hésitez pas à passer à cette adresse. Le Club des Agapes serait plus que ravi de compter un érudit de plus parmi ses adhérents."

Se fendant d'une révérence, il siffle son gros chien noir, avant de quitter l'infirmerie par la grande porte, et en grande pompe.

La soirée semblait se terminer gentiment. Les derniers badauds discutaient des combats de la journée et certains essayaient même de prévoir les résultats de ceux à venir. Des Gardes dispersaient du sable sur les quelques tâches de sang répandues de-ci de-là dans l'arène, la rendant ainsi plus présentable pour la prochaine fois. On évacuait avec quelques précautions mais peu d'égards celles et ceux qui avaient abusé de la boisson et qui finiraient la soirée dans leur lit ou, pour les plus riches et courageux, dans la taverne. Le commerce, finalement, ne s'arrêtait jamais vraiment de tourner.

Lorsqu'Aldéric finit enfin par revenir vers les coulisses du glorieux spectacle qu'avait été cette nuit de combats, le Garde qui était de faction avait disparu, les portes étaient fermées, et devant elles se tenait Clara Duchemin, en tenue bien plus civile cette fois.

Un manteau long en cuir et un chapeau avec une plume verte, s'accordant avec ses yeux, venaient recouvrir la silhouette et surtout les bras de la jeune femme, qui paraissait bien plus féminine à présent. D'aucun aurait même pu la trouver très jolie, si cela n'avait été le bel hématome qui ornait sa pommette : la médaille du vainqueur.

Son visage, qui affichait d'abord une expression un peu inquiète, s'illumina lorsqu'elle aperçut le notaire. Elle leva le bras pour lui faire un grand signe, quand bien même n'étaient-ils que tous les deux dans les parages.

"Je suis là !"
renchérit-elle, tout sourire. "Nous y allons ? J'ai sacrément faim, et vous ?"
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