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Buros de Pontblanc - Congrégation Marchande - Aventurier/poète

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:copyright: Arrogant Mischief sur Never Utopia
Buros de Pontblanc

« A cœur vaillant, rien d'impossible ! »


Âge : 23 ans
Genre : Masculin
Faction : Congrégation Marchande
Occupation : Il se plaît à s'imaginer aventurier, même s'il n'est, en vérité, qu'un négociant et un spéculateur foncier
Signes distinctifs : Un visage particulièrement juvénile
Taille et poids : 1m75 pour 64 kilos
Carnation : Blanche claire
Corpulence : De taille mince mais au corps affuté par l'exercice
Cheveux : Châtains foncés
Yeux : Un regard bleu vert
Vêtements : Riches et belles étoffes à la dernière mode de Sélène ; coiffé généralement d'un large chapeau à plumes d'un effet des plus chic
Autre(s) : Texte ici

Histoire
« Me présenter ? Par quoi pourrais-je donc commencer, pour m’introduire, à toi qui me lis ? Peut-être est-il judicieux de démarrer par le début. Sache d’abord, mon bon seigneur, que je suis le dernier-né d’une prestigieuse lignée originaire de Sélène-la-Grande. Je suis venu en ce monde par un beau matin hivernal, à l’époque où la malichor n’était encore qu’un obscur mal. Je grandis donc dans l’insouciance typique d’une personne de mon rang, vivant sans soucis ni tracas, sans avoir connaissance des tourments et des affres de l’existence. Choyé par mes parents, dorloté par ma sœur aînée, j’étais une petite chose innocente, protégé des horreurs du monde par les blancs murs du domaine familial.  A peine né, ma destinée était déjà toute tracée : je devais devenir comme mon auguste père un richissime armateur. Profession ma foi fort rentable, mais d’un ennui !

J’eus donc préceptrices et précepteurs, qui m’enseignèrent l’art rhétorique, l’arithmétique, la poésie, la philosophie, l'Histoire, l'escrime, la danse (c'est que nous autres, Pontblanc, sommes cousins au 26èms degré des d'Orsay ; nous méritions la plus haute éducation princière !). Enfant studieux avide d'apprendre, j'étais absorbé par l'étude. Par la suite, mon entrée à l'Université de Sélène fut pour moi la découverte d'un nouveau monde, où se mêlaient avec un brin d’hostilité rejetons de la haute et ceux de la moindre bourgeoisie. C'est là que j'intégrai un cénacle de fidèles amis, bohèmes et libertins de toute sorte, brillants esprits qui faisaient de la rime une arme et de l'escrime un art.

En m’accordant une éducation digne de celle d’un Prince-Marchand, mes parents me donnèrent bien malgré eux le goût de la liberté et de la découverte. Les romans d’aventures et les carnets de voyage des explorateurs-commerçants me donnèrent, à moi aussi, la soif de l’exploration. J’aimais autant la poésie que je tenais en horreur l’algèbre ; mes talents de commerçant étaient bien peu affiné par rapport à mes dons de romancier. Petit, j’écrivais déjà poèmes et satires, dans lesquelles je me moquais de mon pédant de cousin, qui voulait m’enseigner l’art de la chrématistique. Moi, je n’y entendais goutte, à ses histoires de thésaurisation ; je préférais m’imaginer explorateur, corsaire, mercenaire, n’importe quoi qui m’amènerait vers d’exotiques contrées encore inexplorées, vers des terres qui nourriraient mon art et assouvirait mon intarissable curiosité.

Mon père voulait malgré tout faire de moi un habile négociant, pour que je puisse épauler ma sœur, héritière toute désignée ; le vieil homme pensait pouvoir satisfaire mes envies d’ailleurs (simple « lubie de jeunesse »), en faisant de moi son attaché commercial. L’idée m’était ma foi plaisante ; moi qui n’avais jamais quitté les palais dorés de la haute société, fort moribonde, je tenais là l’occasion de me lancer sur les routes, vers l’inconnu. Avec le soutien de ma sœur et de ma douce mère, que l’Éternel garde son âme, je pu partir à la découverte du vaste monde. Mon premier voyage, je le fis vers l’Alliance du Pont, vers l’Orient lointain et chaud. Il me tardait de découvrir le raffinement de ses palais, le bouillonnement intellectuel et artistique de sa capitale (car si Gacane devait avoir un centre, ce serait Al Saad), la beauté de ses femmes, la luxure de ses satrapes. En cela, mon séjour dans l’Est ne me déçut aucunement, hormis en ce qui concernait ma liberté de mouvement : encadré par mon oncle et ses serviteurs, je ne pus aller à mon gré contempler ce qui me plaisait. Les grandes arabesques et les persanes du palais où nous séjournâmes constituaient par moments un horizon presque indépassable ; fort heureusement, mon oncle m’emmenait avec lui aux réceptions mondaines auxquels il était invité, me faisant découvrir la société alsaadienne. C’est au cours d’une de ces festivités orientales que je fis la connaissance de mon premier grand amour, amourette volatile n’ayant duré que le temps d’un voyage, mais dont je me souviendrai jusqu’à ce que la mort m’emporte. Une belle aristocrate, fille d’un quelconque grand d'Al Saad ; elle fut ma muse, mon égérie, m’inspirant drames et élégies.

Mon retour en occident fut pour moi un véritable crève-cœur ; mon oncle, satisfait, pensait, lui, m’avoir inculqué quelques notions d’économie. Baste ! Je rêvais seulement à mon amour perdu. Je noyais mes regrets dans les sorties nocturnes avec mes amis de l'Université. Mais sur Sélène pesait désormais le voile macabre de la malichor ; une ambiance morne et mortifère régnait dans ses travées. A Al Saad, j'avais ouï d'horribles récits sur la guerre que se livraient l'Alliance et Thélème ; moi qui avait grandit dans un pays en paix, savoir avec quelle violence sanguine s’entre-déchiraient les nations avoisinantes me jeta dans l'effroi. Voir, à mon retour, l'état de déliquescence dans lequel s'enfonçait la belle et joyeuse Sérène, qui ressemblait de plus en plus à une funeste nécropole, vint renforcer mon mal-être. J'avais l’impression que le monde devenait fou, perdait toute logique. Une sorte de noire mélancolie s'était emparé de mon esprit ; entre jeunes gens, nous discutions politiques, fustigions l'inaction des vieillards. La lecture devint mon refuge solitaire, me permettant de me couper de ce monde tourmenté. Je préférai les pages froides de mes ouvrages aux vociférations exaspérantes de mes semblables.

Mon père semblait désespérer face à mon peu d’intérêt pour le métier d’armateur, et ma sombre humeur l’inquiétait ; lui se sentait vieillir.  Las, je le rassurai : « Laissez-moi du temps, père ; laissez-moi voyager à nouveau. » Circonspect face à mes fréquentations libertines et à leur influence sur ma personne, il accéda, à ma grande joie, à ma requête, pensant par-là me couper de la source de ma déchéance. Mais il m'affubla, le rusé renard, d'un poids : mon cousin mal-aimé. Avec cet individu lourd d'esprit, je devais m'en aller vers la fameuse Teer Fradee, terre lointaine et mystérieuse, terre où la malichor était inconnue et dont le sous-sol regorgeait de richesses. Qu'importe mon cousin, cet arrogant bellâtre ; j'allais quitter ce monde à l'abandon, dont le Mal et la Souffrance s'était emparés, dont ils se repaissaient ! La liberté et une vie nouvelle me tendaient les mains dans ces contrées verdoyantes. Bien que chargé d'assister mon cousin dans ses affaires à la Nouvelle-Sélène, lui qui voulait s'accaparer des terres vierges de toute propriété au nom de notre famille, j'accueillais ce départ avec grande joie.

La traversée en navire parut être une véritable odyssée ; moi qui m'imaginait déjà voguant fièrement sur les flots, je demeurai tout le long du voyage malade dans la cale. La brise marine m'étourdissait ; le mouvement des vagues m'accablait. Malgré les rires narquois de mon sot de cousin, je tenais bon face à cette épreuve. Fort heureusement, apercevoir les rivages de Teer Fradee emplit mon cœur d'une énergie nouvelle. Les lumières du crépuscule sublimaient la beauté de cette île rayonnante. Il me tardait d'en fouler le sol ,et d'étudier ce monde encore vierge de la corruption qui assaillait le monde civilisé. Déjà intrigué par les Nautes, ces hardis marins autrefois partenaires commerciaux de la Congrégation, je l'étais bien davantage par les autochtones insulaires. Mon cousin ne voyait en eux que des sauvages fainéants, incapable de comprendre les lois les plus basiques de la finance et – ultime sacrilège – vivant sans haut de chausses ! Mais comme lui et moi sommes caractériellement aux antipodes, je ne tenais cure de l'avis de ce bellâtre. A l'heure où j'écris ces lignes, voilà peu de temps que j'ai pris mes quartiers au sein d'une résidence particulière louée par ma famille dans la Nouvelle-Sélène. Quelles aventures me réserves-tu, ô étrange île ? L'on dit que monstres et esprits ancestraux séjournent en tes bois ; je me ferai conteur de tes mystères. »


Caractère
Curieux et aventureux, Buros est agité par l’insatiable envie de découvrir le monde et d'en percer les mystères. Son départ pour Teer Fradee fut ainsi avant tout motivé par sa fascination pour cette île si intrigante.

Fin lettré et gentilhomme humaniste, le jeune aristocrate aime disserter longuement sur des sujets d'ordre politique ou philosophiques, composer des poèmes ou écrire ses pensées dans son carnet de voyage. Parfois jugé arrogant ou présomptueux par ses proches, c'est en réalité un doux personnage. Timide et réservé, plutôt rat de bibliothèque que débauché, il exècre la bêtise des gens de sa caste et admire avant tout chez un individu sa vivacité d'esprit. Raffiné et élégant, il brille néanmoins en société par sa courtoisie et sa politesse. Admirateur de la gent féminine, dont il loue régulièrement la beauté et l'esprit dans ses poèmes, le jeune homme est sans cesse à la recherche de muses inspirantes.

Nourrit de récits d'aventures, Buros voit en Teer Fradee un Eden inviolé, un paradis terrestre, qu'il a grand hâte de découvrir de fond en comble, de cartographier et d'étudier. Animé d'une sincère curiosité à l'égard des Natifs, il fustige l'imbécilité des gens du continent, qui méprisent les autochtones, rabaissé au rang de primitifs. Si le jeune de Pontblanc est persuadé des bienfaits de la civilisation et de ses apports, il reste néanmoins circonspect quant aux méthodes brutales et agressives des colons, et du système discriminatoire progressivement instauré par le pouvoir colonial. Considérant que "chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage", le jeune homme, animé d'une réelle ouverture d'esprit, veut comprendre et étudier au plus près les mœurs locales.

Homme d'armes peu brillant, meilleur rimeur que bretteur, Buros a néanmoins toute confiance dans sa capacité d'adaptation à son environnement pour mener à bien son exploration personnelle de l'île. Bien que dépêché sur Teer Fradee en tant que négociant, il n'a que faire du commerce et de la finance, domaines qui l'effraient et l'ennuient.


Réputation

Thélème : ? 4/10

Alliance du Pont : 5/10

Natifs : 3/10

Congrégation Marchande : 6/10

Pseudo : Chakur
Pronoms : Il
Comment as-tu trouvé le forum ? : Par Topsites !
Un petit commentaire ?
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Alliance du Pont : 0
Icone : Buros de Pontblanc - Congrégation Marchande - Aventurier/poète UKWzHqo
Citation : Pose les premiers pavés, observe ceux qui les foulent
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Officiellement bienvenue Buros ! Buros de Pontblanc - Congrégation Marchande - Aventurier/poète 2936253193

C’est un véritable plaisir de découvrir un personnage tel que le tien pour venir grossir les rangs de la Congrégation. On sent une inspiration du siècle des Lumières et de la bourgeoisie éclairée, le texte est fluide, et avoir un personnage aussi plein de convictions et de réflexion promet des rps intéressants. Buros de Pontblanc - Congrégation Marchande - Aventurier/poète 1753920103

Nous n’avons que quelques points sont à relever avant ta validation :

- Il est possible de s’ajouter 1 point de réputation. Tu t’en es ajouté 1 dans la Congrégation et 1 dans l’Alliance du Pont.
- L’Alliance du Pont est inspirée de diverses cultures et époque allant de l’Empire Ottoman du XIX ème siècle en passant par l’Empire Perse ou l’âge d’or islamique. Puisque l’histoire est racontée à la première personne (et avec brio, au passage) il est difficile de dire si c’est Buros qui interprète personnellement l’Alliance du Pont comme exotique avec des touches de luxure mais nous préférons rappeler que l’Alliance est avant tout un régime militaire assez strict, et que les stéréotypes qu’on aurait dessus sont loin de ceux qu’avaient les occidentaux pour l’Orient au XVIIème siècle. L’Alliance du Pont passerait pour bien plus froide, stricte, et encline à la discipline des corps comme des esprits et pour moins lascive. De la même façon l’emploi de termes comme « janissaire » est très ancré dans un contexte historique là où le forum prend davantage des inspirations. Cependant, il est bon de voir une si jolie plume au service du personnage qui plonge vraiment le lecteur dans le sentiment de lire les pages d’un carnet d’un homme du Grand siècle, rêveur, passionnée, un rien naïf. Ce ne sont donc aucunement des critiques de notre part mais un simple rappel général.
- C’est un tout petit détail mais les Nautes sont toujours partenaires commerciaux de la Congrégation ; leurs liens étaient cependant auparavant forts et sont devenus soudainement distants et compliqués.

Après le changement quant aux points de réputation, nous pourrons procéder à ta validation ! Il faut que tu ajoutes simplement 1 point à seulement 1 faction.


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Merci beaucoup pour votre réponse rapide, claire et précise, ainsi que pour vos compliments ! (j'en rougis derrière mon écran)

Pour répondre aux points soulevés :

- J'ai du coup ajouté un point de réputation supplémentaire avec la Congrégation Marchande ;

- Pour ce qui est de l'Alliance du Pont, j'ai avant tout, comme vous l'avez mentionné, basé ma description sur le ressenti de Buros, ressenti empreint de son émerveillement peu objectif. J'ai appuyé, sûrement un peu trop, sur une perception "orientaliste" des choses, avec une exagération volontaire. Néanmoins, j'ai supprimé les références au rang de janissaire et de pacha pour éviter toute forme d'incohérence avec le lore, mais je peux très bien modifier en profondeur ce passage s'il le faut, pour coller davantage au le côté froid et très carré de la société "pontienne".

Encore merci à vous ! :)
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Tu es validé.e !

Bienvenue sur Teer Fradee

Aucun souci pour la vision orientaliste, Buros peut avoir mis son propre filtre devant ce qui se passait autour de lui ou avoir traîné dans des cercles d'artistes plus décousus que la majorité de l'Alliance du Pont. Après tout ce n'est pas un monolithe et dans ses différentes provinces on trouve davantage de différences de valeurs et de culture que celle qu'elle présente de front au reste du monde.

Outre cela, ta fiche est super et la narration de ton personnage vraiment intéressante. On a beaucoup de personnages qui ont des convictions mais peu qui les réfléchissent et dissertent dessus à la façon de Buros, aussi nous sommes certains que ce sera un petit challenge d'opinions que de rp avec lui. Sa relation avec son cousin pourrait aussi amener un peu de piment à Nouvelle-Sérène.

Rejoins-nous si le cœur t'en dit : [Discord]
Pour ouvrir ta fiche de relations c'est ici : [RS]
L'aventure, c'est par là : [Missions]
Et en bonne compagnie c'est toujours mieux : [Recherche de RP]


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