Panser les plaies et les âmes (PV Cuan)

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Panser les plaies et les âmes

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Un messager était arrivé il y a plusieurs jours de cela à Wenshaveye, demandant de l'aide pour le village de Vighulgsob. C'était assez singulier, ce village étant plutôt isolationniste, mais ils avaient besoin d'un guérisseur supplémentaire. Leur doneigad était parti au loin pour un rite, et une rixe avec des renaigses avait ramené son lot de blessé. Un guérisseur en moins, ils demandaient de l'aide à ceux qui étaient spécialisés dans le domaine. Nous.

Nous avions plusieurs guérisseurs, mais il me fut demandé d'y aller. J'étais quelque peu perplexe, car il était de notoriété que les gens de Vighulgsob n'apprécient pas vraiment ceux de notre peuple qui "fraternisent" avec les étrangers. Je n'étais pas à ce point là, mais le fait que je cherchais à les comprendre et à apprendre leur langue n'allait sans doute pas être bien vu. J'argumentais que je n'étais sans doute pas la meilleure personne pour y aller, bien que je ne me soustrayais nullement au devoir d'aider ceux de notre peuple. Mais ils insistèrent, et je crus comprendre qu'ils faisaient cela à propos. Je n'étais pas vraiment enchantée, mais si c'était la volonté d'En Ol Mil Frichtimen, alors qu'il en soit ainsi.

Je me retrouvais sur la route le lendemain, et en deux jours me trouvais dans leur village. Je cherchais leur Mal, me présentant et leur offrant mon aide. Je pouvais m'occuper tout de suites des blessés les plus graves, il me fallait juste un endroit où je puisse m'occuper d'eux. Peut être qu'ils n'avaient aucune connaissance de qui j'étais, ou bien que la situation était trop pressante pour qu'ils y pensent, mais leur accueil ne fut pas aussi froid que ce que j'aurais cru. On fut heureux de ma présence et l'on m'amena à une hutte qui était celle où leur doneigad traitait habituellement les gens de la tribu. Je me mis aussitôt au travail, sortant de mon sac de peau les quelques affaires que j'avais ramené avec moi. Mélange de plantes réduites en poudre, quelques bandages, des onguents et cataplasme en mousse. Il faudra bien entendu en refaire sur place, mais au moins je pouvais commencer avec les plus.

On me dit d'aller directement à certaines huttes pour m'occuper des blessés les plus graves qui ne pouvaient pas se déplacer. Des plaies qui s'étaient infectés, de la fièvre, cela m'occupa pendant deux bonnes heures. Puis je pus rejoindre la hutte du doneigad, où un vog' put m'assister pour les préparations et la gestion des blessés. Il faisait entrer les différentes personnes ayant besoin de soin, m'aidait à préparer les solutions de baies et de plantes, à recoudre aussi quelques plaies. Diligente, écoutant les blessés qui pour certains pestaient contre les renaigses, je faisais mon travail comme il le fallait, avec patience. Je ne les jugeais pas sur leur caractère belliqueux, ni n'essayais de les contre-dire. J'avais conscience, bien que tristement, que tous les étrangers ne cherchaient pas à venir ici avec de bonnes intentions. Bientôt je commençais à ressentir un peu de fatigue, mais je me disais qu'un dernier blessé pouvait être traité avant que je ne sorte pour m'aérer un peu et chercher quelques ingrédient. Je fis signe au vog' à l'entrée de la hutte, alors que mon patient du moment sortait.

"Faites entrer le prochain blessé, et il me faudrait également d'autres baies détoxifiantes, nous allons en manquer. "

Il hocha de la tête, partant s'occuper de chercher ces baies. C'est ce qui prend le plus de temps, pour le reste je saurais chercher moi même. Pus qu'un blessé et ensuite pause.

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La dernière bataille s'est plutôt bien passée. Malgré tout, Cuán a réussi à se blesser. Au niveau de l'épaule droite. Le guerrier a eu vent par Brádách qu'une doneigad d'un autre village est venu pour les aider. Il l'aperçoit courir entre les huttes de ceux qui sont en très mauvais état. Comme ce n'est pas son cas, Cuán, lui, attend tranquillement son tour, et quand celui ci vient, ce dernier entre dans la hutte de la doneigad.

"Bonjour. Je ne te connais pas. Je m'appelle Cuán, je suis un guerrier du village. Et toi ?"

Le natif s'applique à être poli. C'est peut-être une étrangère au village mais c'est une doneigad qui les aide comme si elle vit ici et c'est tout ce qui compte à ses yeux pour le moment. Il attend la réponse de la doneigad et aussi de voir ce qu'elle va faire. Le guerrier n'est nullement versé dans ce genre de choses mais il n'en manquera pas une miette.
Cuán a déjà oublié de quel village vient son interlocutrice bien que Brádách le lui ai dit juste avant. Avec un peu de chance celle-ci le lui rappellera.
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L'homme qui entra était plutôt grand, et vu sa stature autant que son regard il devait sans doute être guerrier ou bien chasseur. Avec politesse il se présenta, ayant l'air curieux de qui j'étais. Je l'accueillis avec un léger sourire, lui répondant avec autant d'amabilité et peut être un peu plus de douceur.

"Beurd tír to mad. Je suis Elatha, fille d'Aelwenn et fille de Maë. Je suis Doneigad de Wenshaveye, on nous a demandé de l'aide car votre guérisseur semble absent. Je suis donc venue. Assied toi."

D'un geste de la main je lui montrais la place juste devant moi. J'étais restée assise à genoux, quelques pots et bandages de prêts à utiliser. Cependant, comme toute bonne guérisseuse qui se respectait, je devais avant tout bien observer sa blessure et choisir le meilleur traitement. Il avait l'air d'être blessé à l'épaule, et pendant que je l'examinais je l'interrogeais sur l'origine de la blessure.

"Mhhh... comment t'es tu blessé ?"

J'avais vu plusieurs types de blessures qui pouvaient être similaires, mais selon l'origine devaient être traitées différemment. Il n'y a pas les même précautions selon si la blessure provenait d'une lame, d'une griffe ou bien d'une de ces petites billes de métal des renaigses.

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Wenshaveye, intéressant. Il va tenter de ne pas oublier cette fois. Mais bon. On est là pour la blessure.

"Ces salopards de layons m'ont eu avec leurs boules en fer, là !"

Cuán montre la blessure sur son épaule droite à la doneigada, elle semble relativement légère.

"J'ai eu de la chance, je crois, cela me fait mal mais quand je vois ce que certaines personnes ont pu subir. Fichus layons !"

Le guerrier enrage et le ton de sa voix monte avant qu'il ne réalise que cela ne sert à rien. Tout au plus à extérioriser. Mais bon. Il essaye de se calmer. Le guerrier espère ne pas avoir fait peur à la doneigada.

"Désolé je m'emporte un peu vite ! Mais je hais ces renaígses ! Ils ne sont là que pour faire du mal ! Ils nous volent nos morts, tu te rends compte ?"

Cuán ne sait pas trop quoi dire, à part cracher sa haine des renaígses pour moins penser à son bras qui lui fait quand même assez mal. Quand est-ce que ces chiens vont partir et les laisser tranquille sur leur terre ? Le natif tente de ne pas s'énerver à nouveau en y pensant mais ses traits se déforment à nouveau.
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Le patient cette fois ci était relativement obéissant, bien que bavard et n'hésitant pas à exprimer toute sa colère et sa frustration. rapidement j'appris que le conflit avait été avec le layons. Ce n'était pas la première fois que j'entendais ce genre de maux, et il me semblait que plus on se rapprochait de leur grande ville d'Hikmet, plus les layons se montrent hostiles. Peut être comme des Ulgs qui défendent leur territoire, si différent des layons qui ont élu temporairement domicile à côté de Wenshaveye pour leurs recherches. Je l'écoutais donc, bien que lui recommandant de ne pas trop s'agiter.

"Si c'est avec des boules de fer, je dois faire attention à bien nettoyer ta plaie. Ne t'agites pas Cuan..."

Même si les boules de fer n'étaient pas entrée dans son corps, ce genre de blessures pouvaient facilement s'infecter. Il fallait de façon méticuleuse enlever les particules noires et enlever les chairs brûlées ou commençant à montrer une mauvaise couleur. J'étais déjà sur son épaule, concentrée avec un petit pic de bois en main m'aidant à enlever les particules dans la plaies. Comme les autres guerriers que j'avais soigné, il pestiférait contre les renaigses, et je les laissais faire si c'est ce que leur coeur avait besoin d'exprimer. Les combats de son clan n'étaient pas forcément ceux des miens, mais j'étais toujours prête à les laisser s'exprimer pour ne pas devenir fou. Sa voix portait, pleine de colère, mais je ne m'en offensait pas pour autant et ne m'en effrayait pas. Après tout après le dixième guerrier passé à soigner, je commençais à avoir l'habitude de leurs vociférements. Pourtant à un moment je me figeais, m'arrêtant dans mes gestes et le regardant dans les yeux avec stupéfaction.

"Ils ont.... quoi ? Volé nos morts ?!"

L'information me paraissait tellement... improbable, et inadmissible. Pendant plusieurs secondes je restais là, les yeux effarés d'indignation, et en même temps ne croyant pas ce que j'entendais.

"Mais... pourquoi ? Qui serait assez fou pour..."

Qui serait assez fous, si ce ne sont les renaigses ? Après l'incompréhension la colère surgit, ne pouvant supporter un acte aussi ignoble et infâme. Déranger le repos des morts, il n'y a rien de plus révoltant. Mais pourquoi ? Pourquoi feraient ils ça ? Qu'est ce qui pourrait bien justifier que... Intérieurement je me fustigeais tout autant. Rien ne peut justifier un tel acte. Je serrais les dents, ne pouvant cacher ma colère plus longtemps.

"Ces sauvages, comment osent ils... Cuan, raconte moi ce que tu sais sur ces vols. Est ce que tu sais pourquoi ils le font ? Et depuis quand ?"

Je plantais mes yeux perçants dans ceux du guerrier, refoulant autant que possible toute la colère qui m'habitait en ce moment même. Etait ce une affabulation ? Une histoire que les guerriers s'étaient racontés pour justifier leur violence ? Mais pour en arriver jusque là... Qui pourrait oser mentir là dessus ?

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Cuán comprend que la doneigada est toute aussi choquée que lui de ces vols de cadavres, cela le rassure, ce n'est certainement pas pour rien qu'on a fait appel à elle. Quand elle lui demande pourquoi les layons font cela, le guerrier réfléchit un instant. Il n'en sait rien. C'est certainement qu'ils veulent nous provoquer. Cuán répond :

"Je ne sais pas trop ! Mais je suis sûr qu'ils font ça dans le but de nous provoquer et aussi de les profaner ! Les layons sont vraiment vils et fourbes !"

Le guerrier tente de ne pas trop s'agiter comme le lui a indiqué Elatha mais c'est plus fort que lui. Il se retient de trop bouger en se crispant. Voilà, les mots ont été dits. La doneigada a toutes les informations et Cuán a le sentiment de lui avoir transmis de vraies informations même si ce n'est pas tant le cas. La vérité c'est qu'il n'en sait strictement rien. Mais ils sont trop fourbes pour ne pas avoir uniquement de mauvaises intentions. Le guerrier poursuit :

"Les layons sont de véritables plaies pour notre peuple. Non contents de s'installer sur nos terres, en plus de ça ils n'hésitent pas à profaner notre culture ! Il n'y a pas pire renaígses !"
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Le guerrier semblait réceptif à mon indignation, s'agitant d'autant plus. Je lui avais demandé des éléments de réponse, mais malheureusement il ne m'apporta aucune information concrète. Peut être qu'il faudra demander la chose au Mal ou bien au Doneigad, mais cela reste inquiétant. J'étais aussi surprise que cela vienne de layons que je m'inquiétais du fait qu'ils avaient approché notre village. Mais jusqu'à présent, ils s'étaient montrés relativement respectueux de nous et n'agissaient jamais sans que cela soit orienté sur les connaissances qu'ils cherchaient désespérément. Je soupirais légèrement.

"Mh... Je suis curieuse de connaitre leur raison. Si c'est en effet de la pure provocation, mais de ce que je connais des Layons ils ne font jamais rien sans un but ou une raison..."

Je pressais légèrement l'épaule de Cuan pour qu'il bouge moins et se tienne tranquille, car en attendant je devais toujours nettoyer la plaie. J'avais presque fini, il ne restais plus grand chose à retirer. Tout en se faisant cependant je continuais de discuter, ou plutôt de penser à voix haute. Cela me permettait de me concentrer un peu plus sur ma tâche et de mettre de côté mes élans plus vindicatifs.

"Il y a un groupe de sage Layons qui s'est installé non loin de Wenshaveye, pour étudier nos plantes et comment nous vivons. J'ai discuté un peu avec eux pour les cerner, et il n'étaient intéressés que par une manière de soigner la maladie de chez eux. "

Il me semble que cette maladie se nomme. Malicha ? Matachor ? Ils parlaient peu de cela, sans doute qu'ils étaient aussi méfiant envers nous pour le moment. Mais ce que j'avais compris, c'est que les renaigses étaient venu sur Tir Fradi pour cette raison. Un désespoir qui pourrait les pousser à des atrocités, comme semblait le démontrer Cuan, et ce n'était pas pour me rassurer pour Wenshaveye. Reposant le pic de nettoyage de prenant un petit pot contenant un onguent, je commençais à délicatement en appliquer sur la plaie pour éviter toute infection.

"Ils n'ont jamais approché nos sites sacrés de repos, mais nous devrons nous montrer d'autant plus vigilants. Je ferais passer le mot dans les autres villages et je les interrogerais. Nous devons protéger les nôtres, qu'ils soient vivant ou ayant rejoins En Ol Mil Frichtimen."

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"Quoi ?! Il y a des layons chez vous et vous ne les avez pas chassés ?! Et ils ne font rien ?"

Cuán s'interroge sur les dires de la doneigad. Selon elle, les layons feraient des recherches pour une maladie nommée ma... matata... chor ? Ce n'est pas ce qu'il voit lui. Est-ce que les layons envoyés au village de Wenshaveye montrent patte blanche afin d'amadouer les villageois là bas plus tard ?

"Je n'ai pas l'impression qu'ils fassent des recherches sur ta matata, ils ne font que désacraliser nos coutumes et nos traditions, tels les vils renaígses qu'ils sont !"

Le guerrier crache ces derniers mots. Au final, il n'en a que faire du but des layons. Ce sont des lâches et des fourbes. C'est tout ce qui compte à ses yeux. Ils ne seront jamais là pour faire le bien, surtout pas celui des peuples natifs, Cuán en est convaincu. Quoi qu'ils feront, ce sera pour nuire.
Le natif déclare alors :

"Tu devrais prévenir ton village des réelles intentions des layons, ils sont peut-être même déjà en danger ! Ils vont tenter de récupérer tous vos morts ! C'est certain. Ils sont hostiles à toutes nos traditions et ils les piétinent comme de vulgaires feuilles mortes !"
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Le guerrier continuait de s'enflammer, ce qui ne me facilitait pas la tâche. J'entendais ce qu'il disait, pas la peine de montrer sa colère avec autant d'énergie. Perdant légèrement patience (après tout j'ai aussi envie de faire ma pause), je le sermonnais d'une voix un peu plus dure, appuyant sur son épaule à côté de sa plaie pour que le pic de douleur le ramène quelque peu à la raison. Et au calme surtout.

"Arrête de bouger Cuan !"

Je poussais un léger soupire, finissant d'appliquer l'onguent.

"Les Layons de chez nous ne sont pas des guerriers, mais des sages. Ils sont venu demander à étudier la nature qui nous entourait, mais également comment nous vivions. Pas nos rites en particuliers, mais plus ce que nous mangeons etc.."

La plaie était maintenant saine, il ne restait plus qu'à colmater le reste avec un cataplasme de mousse et de sève. Je préparais le pansement, laissant ainsi loisir à Cuan de s'agiter comme il le voulait pendant ce temps là. Tout en ce faisant, j'expliquais un peu plus comment nous en étions arrivés là en Wenshaveye.

"Il y a eu des discussions, de longues discussions. Etant donné qu'ils sont venu pour trouver de façon pacifique comment guérir leur maladie nous avons accepté, mais ils devaient en échange respecter notre communauté, sous peine d'être ensuite expulsé. De plus, cela nous permet également de les observer et d'essayer de mieux comprendre leur motivation."

Le pansement était enfin prêt, et je me rapprochais de nouveau de lui pour l'appliquer.

"Nous ne leur faisons pas confiance, et ce que tu viens de m'apprendre va sans aucun doute renforcer notre vigilance, et nous leur demanderons des comptes. Cependant, nous sommes des guérisseurs, nous comprenons leur besoin de trouver un remède pour leur peuple. J'ai pu sentir leur crainte, leur désespoir aussi, leur peur. Nous espérons que s'ils nous comprennent mieux ils ne nous traiteront avec plus de respect, que ce soit notre peuple ou bien nos rites."

Le pansement était à présent en place, et la sève allait aider à le faire coller à la peau tout en évitant que de la terre ou tout autre miasme ne vienne polluer de nouveau la plaie. Je poussais cette fois ci un soupire de soulagement, contente d'avoir enfin terminé. Je regardais le blessé en souriant légèrement, ayant une pensé furtive mais en un sens... amusante.

"Cela va sans doute te sembler étrange, Cuan, mais nous avons un objectif commun : qu'ils nous respectent et partent de nos terres. Nous n'avons simplement pas les mêmes méthodes. Pour autant, nous ne sommes pas face aux mêmes genre de renaigses que vous."

Il est clair que si le renaigses s'étaient montrés hostiles, même si nous étions des guérisseurs nous ne serions pas restés sans réagir. Après tout nous sommes l'un des villages avec le plus de doneigada, et déchainer la nature pour défendre les nôtres était une arme tout aussi violente et dévastatrices que les lames de pierre des guerriers.

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Le guerrier a un peu honte. Il se fait reprendre sans cesse par la doneigad qui lui ordonne de ne pas bouger, comme si c'est encore un enfant. Mais il a du mal à se retenir. Pour Cuán, les layons ne représentent que la sauvagerie et le mal. Mais pour Elatha cela semble bien différent. Trop différent. Le guerrier en vient à se demander si ils parlent vraiment des mêmes personnes. Pourquoi guérir la maladie des renaígses ? Ils n'ont qu'à aller chercher, chez eux, leurs propres doneigada. Ont-ils besoin de venir envahir tout Tír Fradí pour de simples observations comme le prétend Elatha ? Ce serait étrange. Cuán se convainc que la doneigad et le reste de son village se sont fait bernés.

"Ils ont peut-être l'air d'être gentils avec vous uniquement pour vous planter une lame dans le dos plus tard. Cela ne m'étonnerait même pas. Tu dis que vous les laissez traîner chez vous car ils cherchent un remède à leur matatachor. Mais je suis sûr qu'ils passent plus de temps à vous espionner et à le dire à leurs Máls."

Le natif regarde la doneigad appliquer le pansement sur son épaule.

"Merci."

Un objectif commun ? Les faire partir sans les combattre ? Cela semble improbable pour Cuán. Ils sont trop vils pour cela.
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Le guerrier s'était enfin calmé, même si ses paroles restaient très dubitatives. Comment ne pas le comprendre ? Il n'avait sans doute vu que le mauvais côté des renaigses, surtout s'ils venaient voler nos morts. Pour autant, je n'allais pas lui concéder facilement le point. J'haussais des épaules, essayant d'avoir du recul sur la prise de risque et les bénéfices.

"Peut être, peut être pas... Mais nous les espionnons autant qu'ils le font. Je préfère les observer pour mieux comprendre leur comportement et agir ensuite en adéquation plutôt que de les agresser en premier lieu. Peut être que cela marchera, ou pas. Mais nous aurons la conscience tranquille d'avoir fait ce qu'il fallait et d'avoir été honorables. Il n'y aura qu'eux pour avoir honte de leur comportement."

Nous n'aurions rien à nous reprocher, et ainsi si nous devions montrer notre courroux nous pourrons de façon tout à fait légitime nous en donner à coeur joie. Car qui a dit que les doneigada ne sont qu'amours et paix ? Ce n'est pas pour rien qu'à la fin de notre vie nous devenons des Nadaigs, puissants gardiens destructeurs des impies venus déranger le cycle de Tir Fradi.

"De plus Cuan, ne te fais pas d'illusions. Nous sommes peut être un village de guérisseurs mais nous sommes beaucoup de doneigada. Et même si nous préférons comprendre et parler plutôt que d'attaquer, nous savons nous défendre et déchainer la colère de tir Fradi s'il le faut. S'ils s'en prennent à nous, ils le regretteront amèrement."

Une légère colère passa dans mes yeux, comme un éclair vif mais puissant. Je n'étais pas pour la guerre, mais je savais qu'en moi veillait une force qui pouvait être destructrice. Et si le besoin s'en fait ressentir, pour protéger les miens et Tir Fradi je l'utiliserais. Quel qu'en soit le prix. Je me relevais, arborant de nouveau un léger sourire et des yeux doux, comme si mon moment de colère rentré n'avait jamais existé.

"Voilà, tout est bon. Garde le pansement pendant 2 jours et ensuite tu pourras l'enlever. Inutile de te dire qu'il faut éviter de gratter la plaie ou de rouler dans la boue avec. As tu des questions ?"

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Cuán écoute attentivement les instructions de la doneigad. Comme d'habitude quoi, il va devoir faire attention quelque temps. Les dernières paroles d'Elatha ramènent un peu de bonne humeur dans la conversation. Le guerrier rit en même temps qu'il déclare :

"Oh ne t'inquiètes pas, je n'ai pas l'habitude de me rouler dans la boue de toute manière ! Mais je ferais attention, promis !"

Puis le guerrier repense aux layons. C'est vraiment étrange qu'ils se comportent si différemment. Cuán est rassuré par les paroles de la doneigad, qui ne semble pas leur faire complètement confiance tout de même. Et elle n'hésiterait pas à se défendre au premier problème.

"Je ne doute pas de la puissance des doneigada, que ce soit ceux de ton village ou ailleurs, je veux juste te prévenir de leurs actes qui sont hautement méprisables. Peut-être qu'ils ont envoyé les moins pires chez vous... Je n'arrive pas à comprendre pourquoi ils agissent si différemment. Mais, ici, nous n'hésiterons jamais à leur faire face."

Le guerrier réfléchit un instant. Si les layons aux alentours du village cherchaient vraiment un remède, ils n'iraient pas passer leur temps à se battre avec les natifs. Il y a forcément autre chose mais quoi ? Bon. Le plus important est là, sa blessure est pansée. Le reste attendra.
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Cuan semblait soucieux de me faire comprendre le danger. Je lui souriais avec douceur, lui posant une main sur l'épaule en signe de compréhension.

"Je te remercie, je prendrais soin de prévenir notre village et de montrer plus de vigilance."

Il n'y avait pas de logique pour moi aux actions de ces sauvages. Si différent de ce que je voyais de mon côté. Je ne savais pas si cela devait me rassurer, ou bien m'inquiéter. Je poussais un léger soupire.

"Je ne comprends pas non plus... Je suis bien triste que certains osent faire de telles atrocités. Peut être que si nous savons pourquoi nous pourrons l'en empêcher. Je vais enquêter de mon côté auprès des layons de Wenshaveye."

Je me levais, signifiant que j'avais bien terminé. Il me tardait d'aller me reposer un peu, et de méditer sur ce que je venais d'apprendre. La chose était grave et les conséquences sérieuses, aussi je devais bien réfléchir à comment divulguer l'information et agir.

"Je vais te laisser à présent. Il est temps pour moi de me reposer un peu avant de repartir. J'airais parler à ton Mal avant de quitter le village. Kwa awalem seg, Cuan."

Je le saluais de la tête Cuan, le laissant partir de la hutte. J'allais avoir encore beaucoup à faire et à discuter. Mes nuits ne vont pas être très tranquilles.

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