Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

La curiosité n'est pas un défaut, mais une qualité | Brid

Invité
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Anonymous
Invité
Infos
Liens
Reput
La curiosité n'est pas un défaut, mais une qualité
~Feat Brid


Voyager seul dans les étendues encore sauvage de Teer Fradee pouvait s’avérer être une tâche ardue, que peu de personnes de bon sens entreprendrait. C’est pour cette raison qu’un réseau de caravanes existe, pour éviter que les individus possédant plus de courage que de raison ne finissent héroïquement dévorés par l’une des nombreuses et charmantes bestioles peuplant l’île. Voyager seul pouvait finir assez facilement dans leur ventre.


Et Constantin étant un individu pour la plupart du temps doué de raison, il voyageait parmi l’une de ces caravanes en direction de Nouvelle-Sérène. Le nombre faisait la force, et permettait de tromper l’ennui pendant quelques heures.


Lors d’une courte pause afin de laisser les bêtes de somme se reposer un peu, l’un des compagnons de voyage de Constantin eût la brillante idée de proposer un concours pour le moins divertissant. Un concours de tirs, pour être plus précis. Déjà les pistolets et les bouteilles à éclater étaient préparées, trônant fièrement sur un rocher un peu à l’écart des bêtes et des chariots. En peu de temps, la plupart des voyageurs se retrouvaient à attendre pour observer la petite compétition à laquelle se livrerait certains d’entre eux.


Ce qui pouvait paraître étonnant, c’était que Constantin se retrouve dans les rangs de ceux qui se contentaient d’observer ce petit concours. Pas qu’il n’aimait pas concourir, mais parfois la place de public était quelque chose d’assez confortable. Et puis, il fallait bien laisser les autres gagner parfois.


Même si la visée de certains n’étaient pas des plus juste, les sons de tir et de bouteilles fracassées retentirent dans les environs, ainsi que les bruits de jubilation et de déception du petit public. Après une trentaine de minutes à concourir, un vainqueur fût enfin désigné. Il parada fièrement, montrant à tout un chacun combien il était fier de ses talents de tireur et de pourfendeur de bouteilles vides. Enfin, avant que celui qui menait la caravane n’arrive pour féliciter les compétiteurs à sa manière.


« Vous vous êtes bien amusés ? Bravo, bravo à tous ! Maintenant ramassez les débris de bouteille avant qu’on ait des problèmes. »


Bien rapidement, le public se volatilisa, ne laissant que les compétiteurs qui se retrouvaient désormais bien seuls. Constantin s’autorisa un léger gloussement moqueur avant de se volatiliser lui-même, s’éloignant du groupe et se mettant quelque peu à l’écart de la caravane.


De là, il s’installa sur un rocher avant d’allumer sa pipe et d’observer le paysage. Tapotant distraitement le pistolet qui était rangé le long de sa ceinture, il était presque désolé pour ceux qui allaient devoir ramasser les débris de bouteille. Un maigre prix à payer pour passer le temps et se divertir un peu. En tout cas ça avait été divertissant pour Constantin, même s’il n’avait pu s’empêcher de grimacer en voyant la visée de certains.


Il expira un nuage de fumée, avant de humer distraitement un air de Sérène, attendant que les compétiteurs infortunés ne finissent leur dur labeur avant de retourner auprès du groupe.



Brid
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Brid
Natifs
Infos
Occupation : Cueilleuse
Pièces d'or : 16
Messages : 39
Congrégation Marchande : 4
Natifs : 6
Thélème : 3
Alliance du Pont : 3
Icone : La curiosité n'est pas un défaut, mais une qualité | Brid 3Mp0rGk
Citation : The heart is an arrow, it demands aim to land true
Inventaire : Bec au vent
Liens
Reput
Dans le couvert des arbres, il y avait une petite silhouette. Elle était là pour faire son travail, ni plus ni moins. Elle était partie à l’aube, un doneigad avait besoin d’une plante très spéciale qui poussait dans un endroit où la petite Brid pouvait se frayer un passage, dans la cavité entre deux pans de falaises, à deux pas d’un nid de dosantats. Mais, la native fut brièvement déviée de sa route.

Pas un voyageur ne vit Brid, qui, brun sur brun, observait la caravane passer. Ce n’était pas vraiment son intention d’épier les renaigse aujourd’hui mais le bruit des détonations répétées lui avait donné envie d’approcher. Elle s’était glissée hors de sa clairière et avait avancé à bon pas vers l’origine des éclats de voix. L’automne, le tapis de feuilles ne lui faisait pas de cadeaux : il crissait de façon désagréable. Mais au printemps ? Ses pas étaient assourdis par la terre meuble.

Brid s’accroupit contre un tronc et vit, de son perchoir, les bouteilles voler en morceaux. La joue appuyée contre l’écorce, la femme était sceptique. Elle connaissait les longs bâtons qui crachaient des projectiles, pour en avoir déjà vu aux mains des renaigse mais encore jamais elle n’avait eu l’occasion de les contempler en action.

Ce n’était pas un spectacle. C’était trop bruyant pour en être un, et Brid comprenait mal pourquoi les renaigse tiraient sur des objets inanimés, certains le visage tout crispé par la concentration tandis qu’ils visaient.

Brid ne prêtait plus d’intentions aux renaigse depuis longtemps. Elle ne pouvait pas les comprendre, avait-elle décidé. Tout du moins pas sans leur parler.
Etait-ce un jeu ? Le visage des présents lui disaient que c’était peut-être le cas mais Brid ne voyait pas ce qu’il y avait de drôle. Tant pis. Elle demeura là, à regarder, son sac à demi-rempli pendant à son côté, son arc rangé dans son dos.

Quand la majorité du groupe se dispersa, Brid ne bougea pas tout de suite. Elle attendit qu’un membre de la caravane se soit éloigné des autres pour focaliser son attention sur lui. Sur lui, puis sur les bouts de verre. Curieuse de ce matériau sans imperfection, elle en ramassa un fragment qu’elle glissa dans sa sacoche. Ensuite, elle mit le doigt sur un morceau de métal, une balle usée laissée dans l’herbe, et ramena aussitôt à elle sa main, les yeux écarquillés. Le métal était chaud ! Brûlant même ! Brid souffla sur la pulpe de son doigt avec une brève grimace. Elle était peu intéressée par les renaigse autour d’elle – souvent ils ne la remarquaient pas, car elle avait la discrétion d’un fantôme, était vive, et choisissait toujours de récolter ce qui se trouvait à l’écart, le plus loin possible des attroupements. Et quand ils le faisaient… Brid n’avait pas encore eu affaire à des réactions trop hostiles de leur part, peut-être parce qu’elle était chétive et ne semblait guère représenter de menaces, et qu’elle n’avait croisé jusqu’alors que des groupes civils. Aucun lion en patrouille, en tout cas.
Invité
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Anonymous
Invité
Infos
Liens
Reput
La curiosité n'est pas un défaut, mais une qualité
~Feat Brid


Constantin observait le paysage d’un air songeur, tout absorbé par ses pensées. Il inspirait machinalement avant d’expirer longuement un rideau de fumée, avant de réitérer le geste quelques secondes plus tard. Son attente n’était pas inconfortable, après tout il ne faisait pas partie de ceux qui s’étaient laissé prendre au jeu de la compétition. Et il ne faisait pas non plus partie de ceux qui prenaient leur temps à ramasser les débris qui s’étaient fragmentés au sol. Il fallait être honnête, il flânait. Et il n’avait aucune honte à laisser les autres faire tout le travail. Ceci dit, il faudrait bien qu’à un moment ou à un autre il retourne auprès de la caravane. Il en frissonnait presque, être obliger de contribuer, quelle horreur.

Après quelques minutes, le juriste se leva du rocher sur lequel il s’était installé auparavant, et reprit la route en direction de la caravane, d’un pas nonchalant. Sans se presser le moins du monde, il observait les alentours d’un air distrait, regardant la végétation sans vraiment y prêter attention. Enfin jusqu’à ce que quelque chose retienne cette volatile attention. Il arqua un sourcil dubitatif. Le juriste était persuadé qu’il avait vu quelque chose bouger.

S’approchant lentement, en faisant soigneusement attention à rester discret, il voyait déjà ce qu’il avait vu auparavant se rapprocher de plus en plus. Mais son pas avait beau être discret, il fût trahit honteusement par son environnement. Une branche gisant à terre craqua sous le poids du pied de Constantin, et ce dernier leva les yeux au ciel tout en poussant un soupir exaspéré. Vraiment ? Au dernier moment, juste lorsqu’il discernait clairement ce qui avait capté son attention ?

C’est d’abord un regard blasé qu’adresse Constantin à la native, avant de légèrement pencher sa tête sur le côté, et de lui faire signe de la main sans grande conviction. Le juriste était presque déçu de ce rebondissement de dernière minutes. Maudites branches, ruiner son entrée de la sorte était d’une déception sans nom. Il ne s’attardait pas vraiment sur ce que faisait la native devant lui. Pas que ça ne l’intéressait pas, mais se faire remarquer de la sorte au dernier moment était particulièrement gênant.

« Bonjour ? » Tenta t-il sans grande conviction. Il ne savait même pas si la native parlait sa langue. « Est-ce que tu comprends ce que je dis, ou je parle tout seul ? »

Si la native répondait, au moins ils pouvaient se comprendre. En revanche, si elle ne comprenait pas un traître mot de ce qu’il racontait, ça risquait d’être beaucoup plus problématique pour tout deux.


Brid
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Brid
Natifs
Infos
Occupation : Cueilleuse
Pièces d'or : 16
Messages : 39
Congrégation Marchande : 4
Natifs : 6
Thélème : 3
Alliance du Pont : 3
Icone : La curiosité n'est pas un défaut, mais une qualité | Brid 3Mp0rGk
Citation : The heart is an arrow, it demands aim to land true
Inventaire : Bec au vent
Liens
Reput
Quand la branche craqua, Brid releva ses yeux bruns. Elle n’eut pas le réflexe de se saisir de son arc, davantage celui de glisser vers l’arrière sans presque faire de bruit. Elle semblait déjà avoir une échappatoire tout tracé à travers les bois.

Elle s’arrêta et regarda l’étranger. Avait-il espéré pouvoir la prendre par surprise ? Peut-être avait-il cru qu’elle était un animal. Elle ne pourrait pas lui en vouloir, elle-même prenait des chasseurs pleins de peaux pour des bêtes très régulièrement à une certaine distance.

Brid regarda l’étranger de la tête aux pieds, toujours bien incapable de déterminer l’origine des renaigse d’un regard. Il lui semblait l’avoir repéré plus tôt, une pipe à la main.

L’homme avait un chapeau, beaucoup de renaigse en portait. Brid les trouvait souvent un peu ridicules. Avec son petit minois, nul doute qu’ils lui tomberaient devant les yeux si elle tentait d’en essayer un. Elle avait déjà songé à subtiliser un de ces couvre-chefs aux étrangers mais tant qu’ils étaient encore solidement accrochés sur leur tête, c’était exclus. Ce ne serait pas son premier méfait, et pas le dernier non plus car à terme elle ambitionnait bien de leur prendre un de leur bâton cracheur de feu.

Brid vit que l’homme lui faisait signe. Elle se pencha pour toucher à nouveau le morceau de métal et lui rendit son geste. S’il y tenait, après tout. Ensuite, il lui parla. Elle s’était déjà absorbée à nouveau dans sa tâche car la balle semblait avoir un peu refroidi. Pas encore assez pour qu’on la saisisse.
Au début, après lui avoir aussi fait coucou, Brid inclina la tête à la façon de l'homme comme pour être son miroir, son mime. C'était tentant, mais...

- Je parle ta langue.

Répondit Brid d’un ton tranquille. Elle parlait avec un accent mais était tout à fait compréhensible. Elle posa des yeux vifs sur Constantin, son visage de lutin barré d’un bref sourire. Parfois, quand certains étrangers se montraient particulièrement discourtois, elle les faisait tourner en bourrique en prétendant ne pas comprendre un traître mot de ce qu’ils baragouinaient. L'homme n'avait pas encore fait quelque chose pour mériter ce traitement.

- Tu n’as plus besoin de tout ça, n’est-ce pas ?

C’était une question née davantage de la politesse, que personne de l’accuse d’être une voleuse. Après tout, Brid avait vu les hommes éclater les bouteilles. Pourquoi casser quelque chose dont ils auraient encore besoin ? Ennuyée que la balle ne veuille pas se refroidir, elle mit son gant de cuir qu’elle utilisait pour cueillir les espèces les plus venimeuses et saisit le morceau de métal récalcitrant. La chaleur ne perça pas l’épais vêtement.

- Comment est-ce si chaud ?

Interrogea Brid à l’attention de l’homme en le toisant. La question était impromptue mais elle était curieuse sur ce qui provoquait ce transfert thermique – même si Brid elle-même n’aurait pas nommé le processus ainsi. Etait-ce pour cela qu’on appelait ainsi les bâtons qui crachaient le feu ? Car ils contenaient véritablement une fournaise ? Brid en doutait. Ils étaient faits en partie de bois après tout.
Invité
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Anonymous
Invité
Infos
Liens
Reput
La curiosité n'est pas un défaut, mais une qualité
~Feat Brid


Constantin fronça des sourcils, sa confusion était manifeste sur son visage, et il eût presque un mouvement de recul. Est-ce que la native en face de lui était vraiment en train de le mimer ? Elle ne comprenait pas ce qu’il disait, peut-être ? Non. Non, ça ne pouvait pas être ça, il refusait d’y croire fermement… et pourtant tant qu’il n’avait pas la preuve du contraire il ne pouvait pas y faire grand-chose. Le mimétisme semblait la seule façon de se faire comprendre, en tout cas quand la native n’était pas si absorbée par ce qui jonchait le sol. A vraie dire, Constantin avait tout à fait l’impression de n’être guère plus qu’une distraction passagère pour la native. Un coup pour son orgueil, mais il y survivrait.

Et c’est à cet instant précis qu’elle choisit de lui répondre dans sa langue.

Constantin tomba des nues. Est-ce que… est-ce que cette native était en train de se moquer de lui ? Le mimétisme avant de lui répondre dans la langue de Gacane, elle s’était moqué de lui, on ne lui enlèverait pas cette idée ! Bon il fallait dire qu’à rôder, ou en tout cas à essayer de rôder, Constantin avait peut-être mérité ces légères moqueries. Mais il aurait sa vengeance en temps et en heure, nul n’était à l’abri d’un déluge de paroles, ni ses pairs, ni les natifs. Bon, peut-être que celle qui lui faisait face ne comprendrait peut-être pas tout, mais ce n’était qu’un très léger détail.

La native interrompu le juriste dans ses réflexions d’une importance capitale, demandant s’il n’avait plus l’utilité de tout les débris jonchant et teintant le sol. Il n’était pas sûr de savoir pourquoi elle demandait ça, peut-être qu’elle voulait qu’il ramasse ce que le groupe avait éparpillé ? Une possibilité parmi d’autres, elle avait semblé tenter de prendre une balle, sans grande réussite. Les déchets des uns étaient les trésors de certains parfois après tout.

« Oh moi je n’en ai jamais eu l’usage, mais ce sera tout de même ramassé et débarrassé. On ne peut pas décemment laisser autant de débris en pleine forêt après tout, ce serait terrible. Et retourner auprès du caravanier les mains vide, une vraie invitation au désastre... »

C’est que le bonhomme n’était pas commode, et revenir les mains vide, ça voulait dire revenir après avoir laissé les autres faire tout le travail. Finalement il devrait peut-être faire un peu de nettoyage, juste pour s’éviter un sermon.

Lorsqu’elle lui présenta la balle, Constantin fronça ses sourcils, observant le petit élément avec un grand sérieux, écoutant la question de la native avec attention. Elle voulait savoir pourquoi la balle était chaude ? Pourquoi pas après tout, ou était le mal.

« Pourquoi la balle est chaude ? Ma foi c’est très simple. » Commença t-il avec tout le sérieux du monde, se rapprochant de la balle comme pour l’étudier, avant de tourner son regard vers la native et de chuchoter, « C’est un secret. »

Et sur ces mots il s’éloigna rapidement, avant de revenir quelques instants plus tard avec un sourire malicieux au visage. C’était sa petite vengeance pour le mimétisme. Oui Constantin était légèrement rancunier.

« Mes excuses, c’était une simple plaisanterie de bonne foi. Plus sérieusement, j’imagine que vous ne savez pas grand-chose sur les armes à feu, je me trompe ? »


Brid
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Brid
Natifs
Infos
Occupation : Cueilleuse
Pièces d'or : 16
Messages : 39
Congrégation Marchande : 4
Natifs : 6
Thélème : 3
Alliance du Pont : 3
Icone : La curiosité n'est pas un défaut, mais une qualité | Brid 3Mp0rGk
Citation : The heart is an arrow, it demands aim to land true
Inventaire : Bec au vent
Liens
Reput
- Vous pouvez les laisser mais quelqu’un d’autre les utilisera. Si vous ne les voulez pas, je vais les prendre.

Annonça nonchalamment Brid qui ne savait pas ce qu’était un caravanier ni pourquoi il aurait sage de ce qu’il avait laissé les autres brises en mille morceaux. Peut-être les étranges utilisaient-ils les restes de leurs destructions pour refaire d’autres objets du même acabit, de la même façon que Brid comptait utiliser les débris pour fabriquer elle ne savait pas encore quoi, mais quelque chose c’était sûr. Le moment venu, elle n’était jamais à court d’idée.

Loin d’elle l’idée de sermonner l’étranger sur la propreté de la forêt. La pollution n’était même pas un concept que Brid saisissait pour la simple raison qu’elle n’y avait jamais été confrontée, contrairement aux gens de Gacane.

Brid releva ses yeux de la balle pour observe l’étranger tandis qu’il s’approchait. Elle cilla, prête à entendre l’explication qui ne vint pas. Elle se retint de lancer « Oï ! » quand il fit volte-face. Inutile de le suivre s’il avait décidé de garder cela pour lui, elle ne lui donnerait pas ce plaisir ! Aussi, elle était prête à reprendre ses excavations dans les débris quand l’homme décida que sa plaisanterie avait assez duré.

- Tu es pardonné.

Répondit Brid, malicieuse. Ils pouvaient être deux à jouer à ce jeu-là même si c’était elle qui l’avait amorcé. La cueilleuse n’éprouvait rien d’autre qu’un amusement dénué de fiel. Au contraire, elle pouvait apprécier la rebutade et les jeux d’esprit. Elle n’avait pas parlé avec beaucoup d’étrangers mais peu appréciaient l’humour – son humour, en tout cas. Cela avait surtout un rapport avec le fait qu’ils pensaient surtout que ses pitreries venaient d’un manque de compréhension de leur langue, et la corrigeaient avec beaucoup d’empressement et un petit sourire très content d’eux.

Cela aussi, Brid s’en moquait sous cape.

- Je ne sais rien dessus.

Répondit Brid avec une parfaite honnêteté à la question de l’étranger. L’ignorance n’était pas un critère d’infamie dans sa culture et la Native entre toute se fichait du qu’en-dira-t-on et des apparences.
Contenu sponsorisé
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Infos
Liens
Reput
  • Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum