Cerys - Native - Voglendaig

Cerys
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Cerys
Natifs
Infos
Occupation : Voglendaig
Pièces d'or : 380
Messages : 136
Congrégation Marchande : 4
Natifs : 5
Thélème : 4
Alliance du Pont : 3
Icone : Cerys - Native - Voglendaig HEYfu7h
Citation : Prête à creuser des trous
Inventaire : Carte ancienne
Liens
Reput
Cerys - Native de Voglendaig
« En on míl frichtimen guide nos pas, nos vies, nos existences. Sa sagesse est infinie. Ecoutez ses paroles : veillez sur Tír Fradí. »

Âge
22
Genre
Femme
Faction
Native
Occupation
Voglendaig
Signes distinctifs
Ramure qui pointe du sommet de sa tête ; des symboles de différentes couleurs parcourent son visage et son corps.
Taille et poids
1m74 / 65 kg
Carnation
Claire et lisse
Corpulence
Elancée voire grêle
Cheveux
Noires et épais
Yeux
Verts comme les marais de son village
Vêtements
Une peau de loup qui protège ses épaules l'hiver, s'enroule autour de sa taille l'été. Du cuir et de la fourrure la plupart du temps
Autre
une sacoche en cuir épais est toujours à ses hanches, pour y mettre ses cueillettes et autres objets indispensables à la survie. Une petite dague pas loin, pour les mêmes raisons/
Histoire

« Cerys, toig. »

Mátir me tend sa main et je me précipite pour m’en saisir. Du haut de mes six ans, j’aime accompagner mes parents lorsqu’ils partent en cueillette. Fátir nous attend à la sortie du village pour nous conduire dans les marais qui bordent les alentours. Aussitôt, je m’échappe de la prise de Mátir pour me précipiter sur le chemin, folle de joie.

« Oi! Attends nous ! »

Un cri qui se perd dans le vent alors que je disparais derrière un arbre, déjà captivée par les futures aventures que je dois vivre. Je me mets à explorer les trous, à grimper (laborieusement) aux arbres pour débusquer les nids, à patauger dans les flaques ou le marais. Je m’arrête toutes les minutes pour ramasser là une grosse grenouille rougeâtre, ici un bâton qui deviendra mon compagnon d’aventure, mais surtout, pour toutes ses plantes. Ici, au milieu de cette nature qui m’appelle et me fascine, je me sens bien, en sécurité. Je sais que En on míl frichtimen veille sur moi.

Les années défilent et jamais ma curiosité ne tarit. Bien au contraire ! Maintenant, je pars seule, pendant des heures, toujours plus loin. Ces marais me captivent et je veux apprendre tout ce qu’il y a savoir sur la faune et la flore. C’est pourquoi je ramasse tout ce que je peux pour rapporter au village et demander ce que c’est, à quoi ça sert, comment. Pour les animaux, c’est plus compliqué de les capturer. J’ai essayé de les domestiquer mais la nature reste sauvage. Alors, je reste figée des heures durant, à l’affut, contemplant le merveilleux spectacle que En on míl frichtimen m’offre. Discrète et agile, je me fonds dans le décor pour assister aux ébats des oiseaux dans le ciel ou sur les arbres, les parades violentes des cerfs, les chasses silencieuses des renards.

Mais un jour, ma curiosité me pousse à l’imprudence. Je suis toute la matinée une femelle lanvras. Je l’observe se rouler dans la boue, fouiller le sol à la recherche de glands et de vers, sa façon de se déplacer en fonction des bruits et des obstacles. C’est ainsi que je me rends compte que je l’ai suivi jusqu’à sa tanière. Les cris affamés des petits me font comprendre qu’il est temps de faire demi-tour. C’est là que mon pied, d’habitude si sur, me trahit en faisant craquer une branche. Le son ne manque pas d’alerter l’animal, qui me repère. Je la vois alors se préparer pour sa charge mortelle et je ne cherche pas à fuir. Je me suis montrée négligente, Celui aux mille visages est le seul à décider de mon sort. Je ferme les yeux et attends mon jugement. J’ai tout de même une pensée pour mes parents qui me chercheront, en vain.

Ne sentant pas de coup venir, je finis par ouvrir les yeux. La scène qui se déroule alors sous mes yeux bouleverse mon existence. L’homme aux cheveux de racines calme la bête d’une main douce, avec des mots réconfortants. Ce doneigad, c’est Eochaid, il vit dans mon village. Je le connais bien puisqu’il répond souvent à mes nombreuses questions. Et aujourd’hui, il m’a sauvé la vie. Il me regarde alors, son éternel sourire bienveillant aux lèvres mais les yeux graves. Il prononce une phrase qui, je le sais, bercera longtemps mes rêves :

 « Nás ol targu to. Veux-tu devenir mon apprentie ? »

A peine rentrés au village, l’annonce est faite de la décision du doneigad de faire de moi une voglendaig. Le lendemain, je guide mon futur maitre et mes parents vers le lieux que je choisissais comme sanctuaire. Un endroit qui m’a vu grandir, qui connait mes peurs et mes rêves, qui m’a entendu glousser et pleurer. Un immense et large frêne trône au milieu d’une couronne de roseaux, entourés par une mare suffisamment profonde pour s’enfoncer jusqu’à la taille. Un ensemble de nénuphars assez solides semblent avoir déposés par En on míl frichtimen en personne pour créer un chemin qui relie la terre ferme à ce petit tertre isolé. Mon refuge. Mon lieu pour la cérémonie qui se déroule le lendemain.

Mes souvenirs de la cérémonie sont flous. Comme si tout c’était passé dans un rêve. J’en garde une impression cotonneuse d’être enfin à ma place. Mais les mots qu’a prononcé Eochaid, eux, jamais je ne les oublierais.

« Men se dad »

A mon réveil, le lendemain, je pose d’instinct mes mains sur mon crâne. Ou plutôt sur les bois qui dépassent légèrement de ma chevelure. Je sais qu'ils pousseront et j'espère qu'ils deviendront une belle et grande ramure, me rendant aussi fière qu'un cerf !
Mon apprentissage est passé comme une flèche. Chaque jour, de nouvelles choses à apprendre, le savoir du doneigad étant immense et sa patience infinie. Très vite, j’apprends les secrets de cette flore qui me passionnait tant, enfant. Je comprends la puissance que renferme la terre, la sagesse enfouie dans nos vénérables arbres. Eochaid m’accompagne énormément mais je passe beaucoup de temps seule, à méditer et comprendre par mes propres expériences. Déjà d’un naturel solitaire, je me découvre un besoin de m’isoler de mon village barbant et monotone. Un village qui vit renfermé sur lui-même, des habitants qui se complaisent dans train-train répétitif et sans la moindre agitation.

Lors de ces moments où il faut que je prenne de la distance par rapport au village, je m’imagine doneigad accomplie, dans un village plus animé, qui a le contact facile avec les renaígse. Du peu que j’en ai vu, ils n’ont pas l’air si mauvais. En tout cas, ceux que j’ai pu croisé lors de mes déambulations méditatives ne m’ont jamais fait le moindre mal. Au contraire, ils m’ont régalé de leurs histoires ! Bien plus captivantes que les éternelles chasses de mes congénères. Ils me donnent l’impression d’étouffer. Ca et le fait que Eochaid ne daigne pas faire de moi son égale, alors que je n’ai plus rien à apprendre, me pousse à exprimer une colère que j’ai de plus en plus de mal à refouler. Soit disant, je n’ai pas fait mes preuves. Difficile de faire ses preuves quand on me demande seulement un remède contre un rhume ou l’arthrose.

J’ai exploré tout ce que je pouvais voir près de mon village. Les rares excursions que j’ai faite avec Eochaid dans les autres clans m’ont donné un appétit que je ne peux plus assouvir chez moi. Cette curiosité qui me tort les tripes, je la ressens également quand je vois les bateaux des renaígse arriver ou que je les observe, tapie dans les arbres.

Il est temps que je prenne ma vie en main.
Caractère
Défauts :
- Orgueilleuse : je mérite de devenir doneigad. J'ai été choisie par Eochaid et par Celui aux milles visages. Mes connaissances font de moi quelqu'un d'indispensable, avec un savoir inestimable. Alors pourquoi s'obstiner à me demander des baumes curatifs. Je ne suis pas infirmière !
- Solitaire : depuis que je prends de la distance avec mon village, et ses habitants, mes relations avec les jeunes de mon âge sont plus... tendues. Je crois qu'ils m'en veulent de ne plus trainer autant avec eux. Cette réaction me pousse à m'éloigner encore plus, formant un cercle vicieux de plus en plus grand. Faire un pas vers eux m'en fait faire deux vers ma tranquilité. Des jours, je regrette cette distance, cette solitude imposée. D'autres, alors que je m'émerveille de la beauté du monde et des différences des étrangers, je n'ai pas une pensée pour mon village.
- Têtue : faut-il que je sois plus précise ? Je veux être doneigad et je tanne Eochaid à chaque fois que je le croise. Ca fait longtemps que nous n'avons pas eu une discussion sans que ça finisse en dispute à ce sujet. Avec lui aussi, mes relations se sont détériorées. Mais c'est de sa faute, s'il acceptait de finir ce qu'il a commencé !
- Tendance au dédain :je dois bien admettre que je ne suis pas tendre avec mes congénères. En grandissant, en prenant de l'expérience grâce à mon expérience et ce que je vois chez les étrangers, mon attitude vis-à-vis des villageois a changé. Toujours ces histoires de chasses, de légendes, de cueillette. Je les aime mais ils ne changent JAMAIS de registre. Toujours. Les. Mêmes. Fichues. Histoires. Pas étonnant que je m'éloigne de mes amis. Je veux entendre les mythes des étrangers qui doivent être aussi passionnants que les nôtres ! Je ne comprends pas qu'on puisse aimer à ce point entendre toujours la même chose, qu'on refuse le changement.
- Rêveuse : c'est bien pour ça que je me rêve dans un autre village. Peut être qu'ailleurs, je finirai par me lasser aussi. Mais ce ne serait pas avant d'avoir exploité tout le potentiel, d'avoir entendu toutes les fables, exploré et découvert chaque plante et créature. Et puis après, pourquoi pas voir les villes des étrangers. Et même leur pays !
- Très curieuse : maladive. Invasive. Elle guide mes pas aussi sûrement que Celui aux mille visages.

Qualités :
- Fière : malgré tout, jamais je n'aurai honte des miens, je porte fièrement nos couleurs et nos traditions devant les étrangers.
- Respectueuse : il m'arrive que mes mots dépassent mes pensées, notamment envers Eochaid. Pour autant, jamais je n'ai cessé de leur respecter. Mes parents, qui me soutiennent plus ou moins lorsqu'ils voient mon attitude fuyante, ne m'ont jamais abandonné. Et je respecte leur place dans le village, bien que jamais je n'aurais pu être simplement cueilleuse.
- Amoureuse de son île : je n'aimerai jamais personne comme j'aime Tír Fradí. Et même si je rêve de voyage, mon existence est liée à cette île.
- Dévouée à En on míl frichtimen : ma dévotion est absolue et éternelle.
- Courageuse :je n'ai pas eu peur face à lanvras ni face à toutes les créatures que j'ai pu croiser. La couardise ne fait pas partie de ma personne. J'aime aller vers les autres, de l'avant.
- Maline/astucieuse : il le faut bien pour survivre et se déplacer dans les marais. Avoir l'oeil vif et l'esprit tout aussi rapide, pour ne pas finir noyer dans une tourbière, dévorée par une bête et disparaître.
- Discrète : dans le même esprit qu'au-dessus !
Opinions au sujet de...
La Congrégation Marchande
C'est la ville d'étrangers la plus proche du village. C'est donc surtout des Yeux Jaunes que j'ai pu croisé jusqu'ici. Ils ont toujours été courtois avec moi.
Thélème
Leur "magie" ne m'inspire pas confiance. Ce que j'entends sur eux me pousse à me méfier. Je dois les rencontrer pour comprendre.
L'alliance du Pont
Je ne sais pas grand chose à leur sujet, à mon plus grand regret.
La Garde du Denier
Une façon détournée de parler de mercenaire. Je juge sans savoir, je dois approfondir mes connaissances à ce sujet.
Les Natifs
J'aime mon peuple mais je dois bien avouer que la plupart du temps, surtout les habitants de mon village, ils me pompent l'air.
Réputation
Congrégation Marchande
4/10
Alliance du Pont
3/10
Thélème
4/10
Natifs
5/10


Derrière l'écran
Pseudonyme
Belfeder
Pronoms
Elle / mais tu peux m'appeler comme tu veux
Comment as-tu trouvé le forum ?
Les news partenaires, ça marche !
Un petit commentaire ?
Vraiment très admirative du travail fourni et du design du forum ! Hâte d'apporter ma patte à votre univers ~
Narration
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Narration
Admin
Infos
Pièces d'or : 1589
Messages : 411
Congrégation Marchande : 0
Natifs : 0
Thélème : 0
Alliance du Pont : 0
Icone : Cerys - Native - Voglendaig UKWzHqo
Citation : Pose les premiers pavés, observe ceux qui les foulent
Liens
Reput
Bienvenue sur Teer Fradee !
Cerys est validée !

Nous sommes ravis que Cerys puisse enfin arpenter l'île et vivre toutes les aventures dont elle rêve sous ta plume ! Tu as une écriture très agréable et accessible, et nous raffolons des personnages au caractère bien trempé. Nous avons hâte de suivre Cerys dans son évolution !


Pour trouver des compagnons de jeu : par ici
Pour ouvrir sa fiche de relations : par là

A tout de suite sur le discord !



Compte fondateur, ne pas MP.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum