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[Mission] Derrière les portes closes (ft. Aldéric, Alix & Erika)

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Mission : Derrière les portes closes
« And three, oh, three may keep a secret
If two of them are dead. » 

Une fois n’est pas coutume, le temps est aujourd’hui radieux à Nouvelle-Sérène. Certes, il ne fait pas chaud pour autant, et il y a beaucoup de vent, mais le soleil brille fort.

Cela fait tout à fait l’affaire des domestiques, pas fâchés de pouvoir aller et venir sans être trempés comme des soupes. On les voit s’affairer depuis ce matin tout autour de la maison des d’Ortian, non loin du palais de la Gouverneuse. La demeure en question est d’une taille respectable… Ou du moins, elle l’est pour Nouvelle-Sérène. Sur le continent, on la trouverait sans doute un peu modeste, avec son étage unique et son jardin minuscule.

Les invitations ayant été envoyées pour l’après-midi, dès quatorze heures un domestique a été posté à l’entrée avec pour mission d’escorter les invités à l’intérieur. Sitôt que l’un d’eux se présente, on examine sa lettre, on le débarrasse de son manteau, et on l’escorte en lui faisant traverser le salon. Là, au fond, se trouve une porte qui donne sur le jardin.

Le salon en question est vide, pour l’heure. Tout le monde profite du soleil à l’extérieur, mais un œil avisé saura identifier quelques éléments intéressants. Le bleu et le doré, les couleurs de la Congrégation Marchande, prédominent, sans pour autant écraser le reste. Les fauteuils sont tapissés à la dernière mode et, sur le piano à queue qui remplit une partie de la pièce, une maquette de navire a été déposée.

Ce n’est d’ailleurs pas la seule décoration significative au salon. Une théière à double-corps - typique de l’Alliance du Pont - trône sur une table. Derrière elle se trouve un tableau dont le cadre représente une frise de soleils. Il ne fait aucun doute que Maeva d’Ortian reçoit souvent dans son salon, car ce sont là des détails qui mettent en avant les valeurs qu’elle souhaite représenter : la diplomatie, les échanges commerciaux, la stabilité.

Le jardin fait une poignée de mètres carré mais il a été arrangé avec goût. Une haute haie foisonnante de fleurs en fait tout le tour, garante de l’intimité. Une petite fontaine toute simple se trouve à gauche ; à droite, un petit rosier a été taillé pour être parfaitement rond. Au milieu a été installée une longue table, surmontée de rafraîchissements et de pâtisseries. Il y en a pour tous les goûts, et la qualité est au rendez-vous. Certains applaudiraient sans doute la préparation que cela a dû demander en des temps aussi difficiles pour l’approvisionnement. D’autres y verraient un étalage de moyens un rien déplacé.

Il est un peu difficile d’accéder à la table, néanmoins, car les invités sont tous rassemblés devant. Ils bavardent avec insouciance, picorent dans leurs assiettes, échangent des plaisanteries. Au centre du joyeux tourbillon se trouve une personne qui rit plus fort que n’importe qui d’autre.

Elle semble avoir la trentaine et ne pas avoir souvent pris le soleil ces dernières années. Les cheveux de la femme sont coupés très courts, sa peau est à peine maquillée. Elle porte un costume très bleu, orné de dentelle, qui met sa silhouette longiligne en valeur. Un seul bijou agrémente sa tenue : une paire de boucles d’oreille, des pendants en forme de nuages.

Il s’agit sans doute de l’organisatrice de la fête, Iris d’Ortian. Son épouse Maeva n’est pour le moment nulle part en vue.
Erika Acquisto
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Parfois le destin semble vous pousser vers une direction qu'il serait bête de refuser.

C'était cette impression que la rouquine avait eu en allant chercher son courrier à la caserne ce matin. Une lettre à son nom était arrivée avec une belle écriture et le papier n'était pas celui dont elle avait l'habitude. La plupart du temps, elle recevait des lettres de ses partenaires commerciaux, surtout en ce moment et c'était rarement de bonnes nouvelles, parfois elles venaient de ses proches. Celle ci détonnait donc avec le reste. Elle remercia l'intendant avec qui elle discuta pendant quelques minutes puis repartie chez elle afin d'aller s'affaler dans son lit. Elle travaillait beaucoup trop en ce moment et c'est épuisée qu'elle arrivait chaque matin dans son appartement, situé au dernier étage sous les toits. Elle ôta ses affaires et s'allongea dans son lit, s'endormant presque instantanément.

Cela aurait pu s'arrêter là si pendant son sommeil, la jeune femme n'avait pas rêvé qu'elle avait reçu une lettre. Impossible de se rappeler quoi que ce soit, mais au réveil, elle récupéra celle qu'elle avait reçu et l'ouvrit. Au fur et à mesure que les mots défilé devant ses yeux, Erika haussa les sourcils. Si ça, ce n'était pas un signe, elle ne savait pas ce que c'était. Quelques jours se sont écoulés depuis la représentation de M. Closbois où cette charmante demoiselle lui avait parlé d'un marché avec les natifs que Madame d'Ortian était sur le point de signer. Refuser ce genre d'invitation, qui en temps normal ne se faisait déjà pas, ce serait passer à côté d'une occasion en or. Erika pouvait renifler l'odeur du contrat tout frais dans l'air.

Ce soir là, Erika ne travailla pas tard, elle avait prévenue ses équipes qu'il fallait qu'elle se couche tôt et après s'être tournée et retournée dans son lit à force du manque d'habitude de se coucher la nuit, elle avait fini par s'endormir. Le lendemain matin, elle prit le temps de choisir ces vêtements. L'été pointant le bout de son nez Erika hésita entre plusieurs teinte. Elle n'était pas fortunée mais elle aimait cette mode de suivre les saisons alors dans ces tenues elle rajoutait toujours une petite touche de couleur. Elle enfila chemise blanche, un corset bleu clair, une veste et un pantalon bleu marine et noua autour de son col de chemise, un tissu jaune pour rappeler le soleil d'été. Après avoir dompter ses cheveux en une longue tresse, elle enfila ses bottes et son chapeau et sortie de chez elle, la lettre enfoui dans une de ses poches. Elle se dirigea vers la demeure d'Ortian où elle était conviée.

Elle arriva peu après 14h. La tenancière tenait a ne pas arriver trop tard afin de pouvoir profiter du maximum de temps sur place pour plusieurs raisons. Pouvoir discuter avec madame d'Ortian ou du moins, ses proches pour cette affaire de contrat et c'était toujours une occasion de pouvoir entrer chez l'une des personnes les plus importantes de la ville et de s'attirer les bonnes grâces, qui sait.

Des personnes étaient déjà présente et quand le tour d'Erika venait, un domestique examina sa lettre, lui pris son manteau et l'escorta à l'endroit où était déjà les autres invités arrivé avant elle. Elle se laissa guider, comme lors de la représentation où elle était allée. Elle regarda la pièce qu'elle traversait avec un œil attentif. La frise, la théière, la navire, et les couleurs de la congrégation marchande, le message était absolument inratable. On pourrait avoir l'impression que l'on a regroupé Gacane en une seule et même pièce, dominée par la Congrégation Marchande.

Une fois dehors, ses yeux se posèrent à nouveau partout autour d'elle. Elle essaya d’identifier les personnes présentes en plus d'admirer ce petit carré d'extérieur qui lui semblait irréaliste quand on voyait que des gens s'entassaient à Nouvelle-Sérène sans logement. Mais d'un autre côté, si elle était fortunée, n'aurait-elle pas elle aussi envie d'un petit jardin privé ?

Enfin bref, Erika se dirigea ensuite vers là où était le monde, déja parce qu'ils étaient devant la table avec la nourriture qui éveillé les papilles de la tenancière. Elle voulait goûter ce que les personnes de la hautes sociétés manger, savoir les arômes qu'ils aimaient et par la même occasion, étant d'abord un peu en retrait, elle tenta petit à petit d'entrer dans les discussions qui avaient lieu. Elle était plus calme qu'elle ne pouvait l'être d'habitude pour d'abord tâter l'ambiance qui régnait ici.

Elle voyait et surtout entendait très bien sa cible, Iris d'Ortian était au centre du cyclone. Son but en arrivant tôt était de ne pas avoir à lui sauter dessus, elle irait en douceur pour s'approcher d'elle. Elle préférait d'abord engager les discussions avec les autres autour, pour le moment.
Aldéric de l'Aulnay
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Le notaire triturait doucement le carton d’invitation entre ses doigts, installé confortablement sur son bureau, avec la majesté et la posture canaille d’un roi des voleurs sur son trône seigneurial. Il faisait bien beau aujourd’hui, alors il préférait son bureau bien éclairé à ses quartiers un peu sombres pour s’étendre comme un gros matou et se faire le plaisir d’un petit bain de soleil.

Iris d’Ortian, il n’avait que très vaguement entendu parler de la dame toujours qui lui était toujours mentionnée dans la même phrase que sa plus illustre compagne Maeva d’Ortian.

Pareillement, il était rare que l’on adresse nominativement une invitation pour « Aldéric de l’Aulnay, illustre notaire » plutôt que pour « Aldéric et Fériale de l’Aulnay, illustre couple ». Il s’amusait de l’ironie mais surtout appréciait la nouvelle chance que lui offrait sa récente position ; c’était bien plus agréable pour son égo d’être invité en sa qualité professionnelle et individuellement. Il payait bien, d’être le seul notaire avec une aussi grande étude sur une île !

Pas de rendez-vous aujourd’hui d’ailleurs, Aldéric avait tout le temps pour donner quelques instructions à son premier clerc (un dossier pour Osgar Raspadori pressait un peu), prendre une collation rapide pour ne pas sortir le ventre vide, sait-on jamais à quelle heure Iris d’Ortian sert à boire et à manger, pour enfin se diriger doucement à la fête d’anniversaire de Maeva d’Ortian.

Maeva d’Ortian en revanche, il avait énormément entendu parler de cette dame. Le plus souvent pour chanter ses louanges, sinon pour l’opposer à Thaddeus Altieri et souligner l’écart entre les deux personnages (Donc aussi chanter ses louanges). Il en retenait deux choses ; premièrement que si elle avait autant de sycophantes c’est qu’elle devait effectivement avoir quelque qualité et secondement qu’elle serait la porte d’entrée idéale, directement ou indirectement, vers ce qu’il se fait de mieux dans la bonne société locale.

Seul, il arrivait sans mal à s’accoquiner avec la fine fleur des gredins, des fils prodiges ratés et des petits bourgeois alcooliques, mais sans Fériale a ses côtés il lui était plus difficile de convenablement s’immiscer dans la haute société.

Drapé dans son (deuxième) meilleur costume, une tenue typique de ce qu’il se portait dans la haute société de Peren, l’œil averti y reconnaîtra les quelques clins d’oeils de la mode thélémite sous l’harmonie de bleu, de blanc et d’or de la Congrégation.

Aldéric se présenta un peu avant la quatorzième heure au seuil de la demeure de ses illustres hôtes. Il échangeait courtoisement quelques politesses avec un patriarche, l’un de ses clients, qui lui aussi était plus royaliste que le roi sur la ponctualité, en attendant de rentrer.
A quatorze heures, il fut finalement escorté par l’un des domestiques jusque dans le jardin de la demeure. Aldériç n’avait pas été surpris par la modestie de sa propre demeure, après tout même s’il occupait une fonction importante sa fortune était toute relative, mais la sobriété de chez les d’Ortian le frappa. La maison était loin d’être laide mais plutôt petite et le jardin absolument minuscule.

Bah ! Qu’importe, l’atmosphère sera plus intime alors, il faudra se percher fermement sur une conversation unique avec la majorité des convives plutôt que virevolter d’échange en échange comme lors des plus grandes soirées sur le continent.
En atterrissant dans le jardin, il fut ravi de découvrir que l’on y servait effectivement de quoi se rassasier et il vint étouffer son début de trac en se remplissant une petite assiette. Il temporiserait quelques instants, avalerait de quoi se donner du courage et ensuite il comptait bien se lancer dans le grand bain !

Au milieu des premiers convives et du jardin, l’œil du notaire s’arrêta vite sur une femme à la tenue bleue et avec de jolies boucles d’oreilles. Vu l’affluence qui se créait autour, il devait s’agir de leur hôte : Iris d’Ortian.

Alors naturellement, Aldéric se dirigea vers elle pour se présenter, d’abord avec toute les politesses et la courtoisie qu’on se devait entre personnes de bon rang puis il conclut en précisant ;
« Aldéric de l’Aulnay, c’est un honneur et un plaisir de faire votre rencontre. »
Alix
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Derrière

les portes closes

Feat Aldéric & Erika


« Madame de Courcelles ». Alix en a rêvé, voilà que ça arrive pour de vrai. Verona, disparue dans la nature, Altieri qui la fait toujours attendre pour un petit tête à tête, et voilà que la personne qui lui porte le plus d’attention est Maeva d’Ortian, la même personne à qui Alix doit l’énorme cible sur son dos écrite en bien gras sur son passeport ; le nom de famille dont elle ne peut même pas jouir.

Oh, une petite sauterie pour sa petite femme pendant que le peuple crevait de faim et qu’Alix se remettait à peine de plusieurs mois de disette personnelle ! Merveilleux ! Elle aimait la nourriture gratuite !

Elle était au chaud, maintenant, sous les toits de sa demeure dans sa maison des Agapes, avec un lit de bonne taille où Vaast n’était pas encore venu paresser. Elle avait vue sur la ville, plus haute que certaines maisons alentours. Elle avait même une cheminée à tous les étages de sa demeure ! De quoi se plaignait-elle ?

C’est à peu près ce qu’elle écrivait d’une plume furieuse à son compagnon, installée en tailleur sur le sol parce que son bureau qui avait le fâcheux trait de posséder un pied plus petit que les autres était encore en train de sécher, dans l’atelier à l’étage d’en dessous.

« Il n’existe pas suffisamment de mots pour tout le fiel que j’ai envie de lui cracher au visage. » conclut Alix avant de se rendre compte que l’encrier était vide, et que de toute façon, si l’encre se tarissait, le temps n’était pas plus clément. Il fallait qu’elle honore le rendez-vous, que ça lui écorche la gorge ou pas. Rien que pour honorer Isaure et sa mémoire.

Voilà donc Alix devant les portes de la demeure d’Ortian. Son visage est bardé de bijoux, sa plus jolie chaine. Pour le reste, avec sa chemise brodée verte, son pantalon ample safran, et ses bottes elle n’a fait strictement aucun effort. Oh, ce sont de chouettes vêtements, pas ce qu’on porte à ce genre d’évènements cela dit. La chevalière d’Isaure bien en vue autour du cou, l’anneau offert par Vaast passé sur l’annulaire où Alix a, depuis l’officialisation de leur relation, l’habitude de le porter, Alix a à peine conscience que sa fureur rend son port aussi droit qu’à la caserne – ou que sur le parquet ciré de la demeure d’Isaure. Elle entre, conquérante, dans la demeure.

Probablement, se dit Alix, qu’elle a l’air d’une gamine contrariée. Personne ne pourrait le penser sans qu’elle ouvre la bouche, altière, ses longues jambes la portent jusqu’au jardinet dès qu’elle a repéré qu’il y avait du monde. En revanche, si elle devait se mettre à parler…

Et quoi ? Ce sont aux autres de la supporter, c’est pas elle qui s’entend – c’est, franchement, leur problème.

Alix domine toujours un peu la scène du haut de son mètre quatre-vingts, relevé par le léger talon de ses bottines. Elle fouille les lieux de ses yeux dorés, bien décidée à aller au moins profiter de la nourriture offerte… Quitte à être une nuisance, autant l’être publiquement. Alix ne peut pas s’empêcher d’avoir l’impression, infantile mais pas sortie de nulle part, que tous ces gens sont ces ennemis. Personne n’est venu lui foutre une miche de pain dans la bouche ces derniers mois – personne ne la protègera de de Bardi s’il envoyait un assassin sur l’île. Et ils n’en pensent pas moins. Même si elle était venue différemment, on aurait trouvé à y redire. Grimée, on l’aurait appelée. Elle préfère être moquée sans avoir à faire l’efforts de venir chercher la gifle en plus.

Alix se rend à peine compte que son souffle est court mais son regard tombe sur une touffe de cheveux familière. Elle se fraie, sans forcer, un chemin à travers la foule et tapote l’épaule d’Erika.

Cela lui fait bizarre ; en six mois, son amie connaît bien mieux la langue des signes que son propre compagnon. Mais il faut dire qu’en six mois, Alix a vu Erika peut-être vingt fois plus que Vaast… Et l’idée lui tire une moue.

Elle signe.

« Qu’est ce que tu fabriques ici ? Tu es sûre pour le choix des couleurs ? Jaune et bleu ? »

Elle décoche à la tenancière un sourire en coin.

« Quelle patte tu as graissé pour arriver à la convention annuelle de nos grands hommes ? Tu nous cherches des clients potentiels ? »



Alix écrit en #d5a952 - Elle est bègue, malentendante et s'exprime avec un accent.
Elle est également connue sous le nom de Dilay ou d'Alix de Courcelles.
Elle s'exprime à l'oral après un tiret et signe entre guillemets.

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Même avec ces trois nouveaux invités, il n’y a pas foule au jardin. On ne dénombre pas plus d’une dizaine de personnes, dont certaines peuvent avoir des visages vaguement connus : untel est un noble qui a fait fortune dans l’ameublement, un autre est un négociant dont on loue les services, une autre encore supervise l’acheminement du courrier à Nouvelle-Sérène. Du beau monde, assurément, mais Erika et Alix ne sont pas les seules à ne pas être nobles.

Iris d’Ortian délaisse son interlocuteur du moment pour venir à la rencontre d’Aldéric sitôt que celui-ci se dirige vers elle. Elle lui offre un sourire plein de fossettes et incline la tête.

-Monsieur de l’Aulnay, bien sûr ! Je suis ravie de vous rencontrer. Je vous remercie d’avoir fait le déplacement. J’aime beaucoup votre tenue ! Il faudra me recommander votre tailleur, pour peu bien sûr qu’il soit de Nouvelle-Sérène…

Elle le présenta avec naturel à ceux qui les entouraient, et le négociant lança :

-De l’Aulnay, dites-vous ? N’êtes-vous pas l’époux de Fériale ?

Il regarda aux alentours comme s’il espérait voir la fameuse épouse arriver, mais Iris tapota amicalement le bras d’Aldéric sans se démonter.

-Vous avez du courage d’être venu seul sur Teer Fradee. Vous devez crouler sous le travail ! Oh, j’ai dit le mot interdit… On ne parle pas de travail aujourd’hui !

Ceux qui entourent Iris se mettent à rire, et l’une des invitées assure que tant que Maeva ne les entend pas tout va bien. Iris rit avec eux mais, très vite, le souffle lui manque, et un jeune homme se glisse aussitôt près d’elle avec un verre d’eau.

Il s’agit sans nul doute d’un domestique, et ceux qui ont l’œil ne pourront rater qu’il a toutes les marques d’un serviteur de la haute noblesse. Vêtu d’une tenue discrète mais bien coupée, prêt à devancer tous les besoins de ses employeurs, et le maintien sûr.

-Merci, Ezio, articule Iris.

Il est rare de nommer et remercier ses serviteurs. Quelques regards se tournent vers Ezio, mais Iris ne semble pas s'en soucier. Elle boit de longues gorgées et jette un coup d’oeil à Erika et Dilay. Voyant que ces dernières discutent entre elles, elle ne les interrompt pas et revient à Aldéric.
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Alors qu'elle discute de tout et de rien avec les premières personnes qu'elle a rencontré, Erika se retourne lorsqu'on lui tapote l'épaule. En voyant Alix, elle étire un large sourire. Elle ne s'attendait certainement par a voir son amie ici. A force de se voir tout le temps, elle avait fini par être invitée aux mêmes évènements visiblement.

- Voilà donc que tu te lasses de me voir après des mois ensemble. J'en ai le cœur brisé.

Erika porte une main a son front et feint de défaillir avant d'enlacer Alix. Elle avait vu sa moue en se retournant, allez savoir ce qu'elle avait en tête mais elle ne pouvait pas ne pas la taquiner sur son expression. Avec le temps, Alix avait appris a Erika a signer. Si elle ne l'utilisait que très rarement, elle avait cependant une bonne compréhension de ce qu'elle lui racontait. En général elle signait surtout pour éviter de trop perdre ou si elle devait passer des messages de loin à Alix, ce qui était plutôt pratique.

- Ce que je fabrique ici ? Je viens passer un magnifique après-midi en compagnie de tout ce bon monde voyons, oh oh oh.

Venait-elle de faire ce satané rire qu'Alphonse faisait aux soirées du club ? Elle fit une légère grimace, abandonnant immédiatement ce rire ridicule, malgré que ça la fasse toujours sourire quand il le faisait.

- Je ne sais pas, j'ai tenté quelque chose écoute. Nouvelle saison sur l'île, nouvelle mode. J'aurais peut être dû mettre un bleu un peu moins pétant c'est ça ? Au moins on ne m'oubliera pas.

En réalité, Erika aimait beaucoup sa tenue même si les couleurs étaient très clair. Lorsqu'elle était à la taverne elle optait toujours pour des vêtements simple, une chemise large beige ou dans un bleu foncé, un pantalon, des bottes et son tablier en cuir brodé a son nom et c'était tout. Alors dès qu'elle sortait, elle aimait choisir ses tenues pour sortir de son confort. Et là, c'était le cas. Elle avait l'impression de rayonner mais...peut être un peu trop.

- Pour une fois je n'ai rien fait. A moins que ce soit à cause de la représentation de Monsieur Closbois. En tout cas j'ai reçu une invitation de madame Iris d'Ortian pour passer l'après-midi ici. Apparemment elle a entendu parlé de mes actes héroïque a Nouvelle-Sérène.  

Elle jeta ses cheveux en arrière, se tenant bien droite comme pour se venter puis haussa les épaules, Alix aussi était a Selveggia.

- Penses-tu donc que forcément ça a piqué ma curiosité, j'étais obligée de venir papoter ici. Et toi, quel bon vent t'amène ici, a avoir la chance de passer l'après-midi en ma compagnie ?
Aldéric de l'Aulnay
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« Il faudra me recommander votre tailleur, pour peu bien sûr qu’il soit de Nouvelle-Sérène… »

Le notaire remercia Iris d’Ortian d’un sourire entendu, il appréciait autant la délicatesse que la courtoisie du compliment. Non seulement elle était assez observatrice pour justement deviner l’originalité de sa tenue (Certains gens de moins bonne famille en auraient été totalement incapables) mais avait l’art et la manière de poser une question parfaitement choisie pour flatter son invité et lui faire comprendre qu’ils s’étaient entendus.

La finesse de sa question lui rappela son épouse, qui était tout aussi douée pour remarquer les détails que quelqu’un essayait de mettre, plus ou moins discrètement, en avant et pour y répondre par les quelques mots qui allient parfaitement le compliment et le trait d’esprit.

Mais voilà qu’avant même qu’il n’ait l’occasion de répondre, Aldéric se fit couper l’herbe sous le pied qu’un type lançait « De l’Aulnay, n’êtes-vous pas l’époux de Fériale ? » C’était un négociant qu’Aldéric ne connaissait que de loin, ils avaient été présentés mais sans plus. Le malotru avait l’outrecuidance de l’assaillir avec la pique la plus vicieuse qui soit et probablement involontairement en plus ! Même en lisant dans les pensées du notaire il n’aurait pas trouvé de plus vilain tacle.

-Lui-même. Lança-t-il sur le ton le plus courtois du monde, mais avec les dents serrées et la plus acide des langues derrière cette muraille d’ivoire. Qu’il lui mordait d’envie de cracher son venin sur le commerçant.

Heureusement, Iris d’Ortian revenait à la charge pour chasser toutes les mauvaises pensées en faisant assaut de bonnes manières et d’humour. Alors il prit le temps de lui répondre à elle plutôt qu’a lui, il était venu pour profiter de ses hôtes et de la fête après tout.

-Vous avez l’œil averti en effet ! Je vous recommanderai avec plaisir mon tailleur…mais il vous faudrait faire le déplacement jusqu’à Peren ! Vous ne trouverez personne sur Nouvelle-Sérène capable de répliquer l’expertise de ma charmante ville natale, ce qui permet de malicieusement garder cette originalité pour moi. Et comme vous le dites, on ne parle pas de travail aujourd’hui ! J’ai une formelle interdiction de me plaindre de l’avalanche d’actes qui risque de m’ensevelir si je n'y prête pas garde… »

Comme les autres invités, il rit de bon cœur avec leur hôte. Lorsque le souffle lui manque d’ailleurs, il dresse la main pour lui proposer son assistance mais pas assez vivement, déjà un domestique un certain « Ezio » sors de l’ombre pour porter assistance à sa maîtresse.
En voilà un jeune homme dévoué et en voilà une manière familière de remercier son serviteur. Le mauvais esprit du notaire le poussa à imaginer le plus simple, cette familiarité était peut-être le fruit d’un rapport déplacé entre les deux, l’histoire classique d’une grande dame qui s’amourache pour un garçon de son service : le plus commun des ragots.

Mais la dame semblait trop intelligente pour que ce soit plausible. Si c’était réellement le cas, elle aurait la présence d’esprit de ne pas montrer de marque d’affection particulière envers son serviteur, certainement pas en public et encore moins dans une réunion de haute société ou les imaginations sont fertiles pour imaginer le pire.
En suivant le coup d’œil d’Iris d’Ortian, il découvrit en même temps qu’elle deux invitées à cette fête.

Tiens donc. La patronne de la taverne du Denier et la patronne du Club des Agapes. Drôlement habillées pour une sortie mondaine et…mais qu’est-ce que c’était que cette familiarité impudique ?! Elles s’enlaçaient comme des tourtereaux devant tout le monde et sans aucune gêne ! En voilà de drôles de manières, en voilà des gestes inappropriés et sans élégance. Quel irrespect pour les codes de bonne société !

Plutôt que de cracher du fiel, Aldéric reporta son attention sur son phare du moment : la charmante Iris d’Ortian. Pas question de faire la moindre remarque sur son petit moment de faiblesse par ailleurs, ce serait hautement discourtois.
Maintenant il fallait dégainer et trouver prestement une bonne plaisanterie….
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