Bestiaire de Teer Fradee

Cet oiseau qui court plus qu’il ne vole est assez commun dans les forêts de Teer Fradee. Craintif, il fuit dès qu’on l’approche, mais ses belles plumes et sa chair savoureuse en font une cible de chasse même pour les Natifs de l’île.

Devenu rare sur le continent, sa chasse là-bas est strictement réservée à l’élite. Sur Teer Fradee, les cerfs sont nombreux et les Natifs les traquent occasionnellement pour leur chair et leurs bois.

Quasiment disparu du continent suite à une chasse intensive tant parce qu’on le jugeait nuisible que pour sa fourrure, le renard est encore bien présent à Teer Fradee. Il faut dire que les natifs ne le chassent pas, sa chair n’ayant aucun intérêt.

Ces créatures massives ressemblent un peu aux buffles du continent. Les Natifs utilisent d’ailleurs les plus dociles d’entre eux pour porter de lourdes charges. A l’état sauvage, les andrigs peuvent charger s’ils se sentent menacés. Leurs peaux épaisses les protègent des sorts. Plus un andrig vieillit, plus son cuir devient épais. Certains andrigs vivent en troupeau, et la présence de plusieurs mâles âgés et dominants peut les rendre agressifs avec tout étranger ne faisant que s’approcher du groupe.

Ces créatures à l’épaisse carapace écailleuse et à la mâchoire en bec vivent en groupe. Elles ne sont généralement pas agressives, sauf si on s’approche trop de leurs nids en pleine période de ponte. Les tenlans creusent des galeries et peuvent surgir à l’improviste sans qu’on ait conscience d’avoir pénétré sur leur territoire. En cas d’attaque, attention : un tenlan est capable de produire un dangereux mucus venimeux.
Leurs carapaces se déclinent en plusieurs couleurs : cuivré, anthracite, vert. Les plus anciens tenlans sont blancs et ont une nature plus belliqueuse que leurs congénères.

Apparenté aux tenlan, le yorglan creuse également des réseaux de tunnels. Lui possède cependant une paire de bois caractéristique au niveau du crâne.

Ces créatures découvertes sur l’île évoquent les ours qu’on rencontre parfois sur le vieux continent mais possèdent de grandes défenses qui les rendent d’autant plus redoutables. Très agressif, l’ulg vit en meute la plupart du temps. Bien qu’il se repose dans les grottes, les forêts demeurent son terrain de prédation. L’espèce commune est brune. L’ulg noir est plus robuste et plus agressif, et son pelage épais le rend plus résistant à la magie. Il existe un dominant par harde. Celui-ci pousse des hurlements qui excitent ses congénères, notamment quand vient le moment de la chasse. Plus ces créatures sont nombreuses, plus elles sont dangereuses.

Si les ulgs évoquent des ours, les vailegs évoquent les loups du vieux continent bien qu’ils soient plus massifs. De plus, ces créatures puissantes ont une façon particulière de consommer leur proie : ils les vident de leur sang. Animaux nocturnes, ils n’apprécient ni le feu, ni les éclats soudains de lumière.

Proche de l’andrig dans sa carrure massive, mais reptilienne et à sang froid, cette créature est dotée d’une corne au niveau du museau qui lui permet de mener de puissantes charges quand elle se sent menacée.

Ces créatures ailées qui n’existent pas sur le continent sont semblables à des chauves-souris disproportionnées. Elles vivent principalement dans des endroits sombres comme des grottes ou des sous-bois particulièrement épais. On craint leur morsure parce que leurs crocs injectent du poison dans la peau de leur victime. Les dosantats sont très mobiles, difficiles à attraper. Elles vivent en groupes territoriaux, s’approcher de leur habitat n’est pas recommandé.
Certaines dosantats sont appelées “vampires”, parce qu’elles sucent le sang de leur victime en lui injectant leur venin. D’autres sont capables de carrément cracher leur venin de loin, on les appelle alors “vipérins”.
Les reines d’essaims dosantats sont énormes, vicieuses et qu’on s’en prenne à elles alerte toutes leurs congénères proches. Elles sont résistantes à la magie.

Semblables à d’énormes lézards, ces puissantes créatures ont une morsure redoutable - d’autant que leur salive épaisse, faite pour dissoudre la chair de leurs proies, est corrosive. La queue des lewolans est également une arme redoutable ; elle leur permet de mettre à terre leur assaillant avant de lui fondre dessus. Leurs écailles sont humides, ce qui leur garantit une petite protection contre le feu… mais pas du tout contre la magie.
La dangerosité de la salive des lewolans varie selon la couleur de leurs écailles. Les rouges et les verts sont plus virulents que les gris. Les lewolans les plus effroyables et les plus rares sont albinos. Une seule morsure peut suffire pour tuer. Mais ce sont les lewoilgs, cousins des lewolans, qui sont les créatures les plus venimeuses de Teer Fradee. Leur peau suinte du poison au point de pouvoir créer tout un nuage toxique.

Félin agile et rapide capable de se tenir sur ses pattes arrières et de faire des bonds très impressionnants, il vit en troupeau de plusieurs individus. Sa méthode de prédation consiste en une approche furtive : il se dissimule avant de fondre sur sa proie pour mieux la surprendre. La plupart des individus possède une fourrure beige rase ; chez les spécimens les plus âgés, on retrouve cependant une crinière plus sombre et plus longue. Certaines variations de la race présentent de la corne au niveau des pattes et du dos qui agit comme un renfort naturel. D’autres ont un dard venimeux au niveau de la queue qui sert à paralyser leurs victimes.

Cette créature étrange appelée dandríg par les Natifs ne ressemble à rien de connu sur le continent. Elle a la particularité d’infliger des morsures très douloureuses, petites mais profondes, difficiles à soigner. Sa peau à la fois robuste et visqueuse rend le dantrig particulièrement difficile à battre au corps à corps.