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Les Natifs

Narration
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Narration
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Citation : Pose les premiers pavés, observe ceux qui les foulent
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Les Natifs
« Ce qui compte, c’est la survie. Les étrangers marchent sur les autres pour survivre ; nous marchons ensemble. La survie d’un village dépend de chacun. »

—Un habitant de Vigsoneigad
 
Le mystérieux peuple de Teer Fradee est appelé “Natifs”. Si chaque clan a ses spécificités, tous partagent la même culture ancestrale. Pour les Natifs, l’île tout entière est vivante et chacun a son rôle à jouer - au sein de sa communauté comme dans le cycle de la nature. Cette recherche perpétuelle d’équilibre et la vie simple qui en résulte sont souvent vues au mieux avec condescendance par les étrangers… à leurs risques et périls.

Le peuple Natif est inspiré des cultures celtiques.
Vous trouverez ici un dictionnaire de la langue native.

     
Généralités


Sur Tír Fradí (le nom natif de l’île), les différents clans sont dirigés par des rois et des reines nommés Mál. Ces chefs sont élus par leur clan et épaulés par les doneigada.
Ces derniers sont des chamanes, des guides et des gardiens du savoir. Un doneigad est capable d’influencer, voire de contrôler, la faune et la flore, et il ne transmet les secrets de cette magie qu’à son apprenti s’il en a un : le voglendaig.
Aux yeux des Natifs, ces pouvoirs viennent de leur dieu, une entité omnisciente nommée En on míl frichtimen - ce qui se traduit par “le dieu aux mille visages”. Le nom est bien choisi, car En on míl frichtimen est censé s’incarner dans les moindres aspects de l’île, du plus modeste caillou aux fleuves en passant par le souffle du vent. Les Natifs disent de leur dieu qu’il est le père, le soigneur, le protecteur et le creuseur de tombes, le cycle de la nature incarné, et qu’il est aussi vieux que le monde.

Les clans sont assez variés. Certains sont connus pour la sagesse et le nombre de leurs doneigada, d’autres pour leurs artisans, d’autres encore pour leurs guerriers. Tous vénèrent En on míl frichtimen et répondent à un même Haut-Roi ou Haute-Reine.
Ce dirigeant suprême est élu par le conseil des rois, mais ce n’est pas la seule fonction du conseil. Ce dernier se réunit à chaque solstice ; il aide à régler les différends entre clans et accueille les villageois ayant à se plaindre de leur Mál.
Le Haut-Roi actuel de Tír Fradí est Vinbarr, mais personne ne l’a vu depuis des mois. En on míl frichtimen lui parle comme à tous les Hauts-Rois, et il semble que Vinbarr l’écoute plus que son peuple.

Son équivalent spirituel, guide des doneigada et maîtresse de la sagesse (tierna harh cadachtas en langue native) se nomme Mev ; mais elle n’est guère plus ouverte au monde.

Ce sont donc les Mál qui ont affaire aux étrangers, et les clans choisissent généralement parmi trois approches pour traiter avec les colons. Certains optent pour l’agressivité pure et simple, d’autres décident de laisser les hommes venus de la mer à leurs affaires et d’observer, maintenant le statu quo, et les derniers préfèrent profiter de la situation pour étendre leur négoce avec les villes des continentaux.

Les Natifs sont traditionnellement des chasseurs-cueilleurs. Les clans se spécialisent généralement en utilisant les ressources de l’écosystème où ils ont élu domicile. Ils vivent dans des villages aux maisons rondes et possèdent une langue orale appelée Yecht Fradí. Il existe bien une langue écrite, mais elle est secrète et réservée aux doneigada et à leurs apprentis.
Les seules exceptions à la règle sont les gardiens des promesses, des artisans qui ont gagné la confiance des doneigada. Les gardiens sont rares. Leur fonction est de graver dans la pierre ce qui est trop important pour rester à l’état de mots : généralement, des serments.

Une des légendes majeures des Natifs raconte que des hommes sont déjà venus, voilà longtemps, de par-delà les mers. Ces hommes auraient mené une guerre sans merci aux Natifs, qui en désespoir de cause, se sont tournés vers le volcan au cœur de l’île. Celui-ci est alors entré en éruption ; en plus de la lave (nommée “sang brûlant de la terre” par les Natifs), d’immenses créatures ont déferlé sur les villes nouvelles : les premiers Nádaig (Gardiens). Les colons ont été repoussés jusqu’à la mer, et leurs cités réduites à l’état de ruines.

Depuis ces événements, les Natifs maintiennent un lien magique à leur île. Certains s’y lient lors d’un rituel sacré ; ils portent ensuite une marque sur leur visage, semblable à des racines ou à de l’écorce, et sont appelés on ol menawí, littéralement “celui qui est marqué”. Le Natif marqué devient ensuite voglendaig, puis doneigad ; c’est ce lien qui lui donne du contrôle sur la nature.
Les doneigada accomplissent régulièrement des rites apaisants au pied du volcan. Plus jamais la divinité de l’île ne doit être mise en colère, ou une nouvelle éruption pourrait bien se déclencher.
     

Géographie


Un grand volcan trône au centre de l’île et toute la partie nord du territoire est composée d’une chaîne montagneuse inaccessible. Au Sud, on retrouve des piémonts où sont nichés quelques villages natifs. Vers l’est s’étend un couvert forestier dense qui s’éclaircit à mesure que l’altitude décroît et vers l’ouest se forme une large zone humide marécageuse qui s’étend jusqu’à la mer. Des escarpements sont disséminés sur l’île entière, même dans les plaines que l’on retrouve sur le pourtour côtier. La végétation de l’île est luxuriante, son climat est très humide et bien qu’il soit tempéré, les hivers peuvent être rigoureux, et les températures estivales ne dépassent pas la vingtaine de degrés. Les précipitations abondantes permettent à des arbres immenses de s’épanouir, avec une supervision toute relative des Natifs qui ne déboisent que de façon strictement nécessaire.

Les marécages sont connus pour leur dangerosité. Toutes sortes d’insectes y pullulent, vecteurs de maladies. Les grottes dont l’île regorge sont aussi le nid de bêtes en tout genre. Elles témoignent de la richesse en ressources de Teer Fradee : le volcan a craché durant ses anciennes éruptions un basalte qui fait l’envie des mineurs du continent.

Aujourd’hui, le géant semble au repos. Visible de toute l’île, il rappelle son existence par les fumerolles que l’on trouve dans les marais ou l’éventuelle traînée de lave que l’on aperçoit dans le lointain.

Il est également intéressant de noter que des ruines d’origine indubitablement continentales parsèment encore ici et là le paysage… Mais aucune nation de Gacane n’a souvenir - officiellement - de ces événements.
     


À quoi ressemble un natif ?


Les Natifs se vêtent de vêtements en peau, en tissu, avec éventuellement des masques en os ou bois de cerf pour les guerriers ; le tout dépend de ce qui se trouve dans leur environnement. Certains rituels des doneigada demandent de porter des crânes d’animaux pour les honorer et les remercier de les nourrir et vêtir. Beaucoup de Natifs portent aussi des peintures faciales.
Leurs armes sont faites en pierre, parfois enduites de poison ou d’une impressionnante sève inflammable fabriquée par les artisans.
Quand ils sont on ol menawí (au pluriel : sin ol menawí), les Natifs ont des modifications physiques qui les distinguent des continentaux. On peut l’être de deux façons : soit un parent l’était, soit on a fait le rituel du lien soi-même. Les changements incluent par exemple une décoloration des cheveux vers le vert ou des racines, semblables à des cornes, qui poussent sur le crâne.

Pour une présentation formelle, on indique son nom suivi de “fils / fille de” avec le nom de sa mère, puis “fille de” et le nom de sa grand-mère ; on jure sur ses ancêtres pour promettre quelque chose d’important. Il est aussi bon de savoir que la parole d’un Mál engage tout son clan. En somme, le principe de serment est très important dans la culture native. Respecter sa parole et la traduire en actes concrets est si important qu’il n’est pas surprenant que les Natifs aient des difficultés à s’entendre avec les continentaux : ces derniers tiennent plus facilement de beaux discours qu’ils ne prouvent leur amitié et leur respect.

La façon dont les Natifs vivent les relations amoureuses est une autre illustration de cet aspect de leur culture : on appelle son compagnon ou sa compagne minundhanem, “qui partage mon esprit”. Quant aux amis, ils sont appelés carants, et devenir le carants d’un Mál revient à devenir l’allié de tout le village. L’importance qu’a la communauté a néanmoins son revers : une fois qu’on a choisi son minundhanem, briser son engagement est passible d’exil, et trahir son clan est puni de mort.

Les Natifs vivent une vie rythmée par les saisons ; ils comptent le temps en “cycles”. Leur société doit se préoccuper d’avoir assez de nourriture pour l’hiver, notamment, ce qui exige que chacun tienne son rôle et l’accomplisse du mieux possible pour le bien de son clan. Celui-ci forme une cellule unie mais exigeante. Certains Natifs n’adhèrent pas aux valeurs de leur clan de naissance. Ils ont la possibilité de le quitter et d’en intégrer un autre, mais c’est laisser derrière eux tout ce qu’ils connaissent.

Les Natifs ont quelques moments de réunion entre clans. Chaque année à Vígshádhír a lieu la Grande Chasse, une importante cérémonie sacrée qui vise à honorer la terre pour s’assurer qu’elle nourrisse le peuple en retour. Le meilleur des chasseurs parmi les villageois se déguise en andrig blanc et doit échapper aux autres chasseurs toute une nuit. S’il réussit, le présage est bon : la chasse sera fructueuse. Des carillons sont installés le long du parcours afin de tenir les (vraies) bêtes à distance.

D’autres rituels marquent l’existence des Natifs. Certains sont communs à tous les clans, comme la cérémonie au cours de laquelle on rend un mort à la terre, mais d’autres pratiques sont propres à chaque clan et ne se retrouvent nulle part ailleurs.
     

Les Clans

De nombreux clans vivent sur l'île de Teer Fradee. Seuls quatre sont jouables, répartis dans quatre villages.
● Wenshaveye
● Víghulgsob
● Vígnámrí
● Vigsoneigad
Retrouvez tous les détails sur la carte de l'île.
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