Rumeurs
Narration
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Ce qui se dit
Les rumeurs sont des évènements qui peuvent avoir fait parler d’eux. Ce sont notamment les missions et les financements de grandes constructions dans la boutique. Cependant, vos propres aventures peuvent tout à fait être connues et discutées dans une ville ou un village.
Pour les partager, postez simplement un post à la suite de celui-ci résumant ce qui peut être su par le plus grand nombre. Un lien du rp en question est bienvenu.
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Narration
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Hiver 1229] Monsieur de Vegni, noble de la Congrégation installé à Nouvelle-Sérène depuis des années, devait rentrer sur le continent. Il avait le contrat exclusif pour fournir en armes la garde de Nouvelle-Sérène. Il devait le céder à une bourgeoise de la Congrégation Marchande mais quelque chose s’est mal passé – le contrat a été volé et c’est finalement l’Alliance du Pont qui en a bénéficié.
Monsieur de Vegni a par la suite répandu des rumeurs peu appréciables sur le compte d’Erika Acquisto, la gérante de la taverne du Denier de Nouvelle-Sérène. Il faut dire que l’arène de son établissement compte soudainement des prototypes de fusil flambant-neufs…
Vers le rp
Monsieur de Vegni a par la suite répandu des rumeurs peu appréciables sur le compte d’Erika Acquisto, la gérante de la taverne du Denier de Nouvelle-Sérène. Il faut dire que l’arène de son établissement compte soudainement des prototypes de fusil flambant-neufs…
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Narration
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Début de printemps 1229] La rue commerçante de Nouvelle-Sérène est enfin achevée ! Elle est pavée, on ne risque plus de se tordre une cheville dans les ornières. Les stands sont de bois, avec de belles devantures. Le commerce de la ville va bénéficier de cette construction, et avec lui toute l'expansion de la Congrégation sur l'île.
Narration
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Début de printemps 1229] Adamo, un noble de la Congrégation Marchande, était à la recherche du lieu sacré de Vignamri, pensant pouvoir aider à le retrouver. Ce que l'on sait pour sûr c'est qu'il est mort dans sa quête. Certains à Nouvelle-Sérène accusent des Natifs de ne pas être tout à fait honnêtes quant aux circonstances de la mort d'Adamo, sa sœur en tête, Claudia. Vignamri a entamé un long travail pour apaiser la douleur de Claudia et c'est non moins qu'Odran qui s'est mis en tête de traduire ceux qu'il désigne comme coupable, deux jeunes chasseurs Ludga et Afon.
Les plus traditionnalistes parmi les Natifs se rangent derrière les actions des deux chasseurs. La rumeur veut qu'ils aient égaré le renaigse sur une fausse piste et l'ait fait tuer pour le punir de mettre son nez dans des affaires qui ne le regardaient pas. Mais d'autres ont entendu des histoires comme quoi Adamo serait arrivé au but. Quant à ce qu'il aurait mis à jour, la valeur qu'on lui attribue, parfois fantaisiste, varient selon les histoires. Ce ne sont que des murmures au coin du feu, mais à chaque fois qu'on les évoque, le nom d'Elatha, doneigad de Wenshaveye est également évoqué. Elle saurait le fin mot de l'histoire... Et peut-être ce qu'Adamo a réellement découvert.
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Les plus traditionnalistes parmi les Natifs se rangent derrière les actions des deux chasseurs. La rumeur veut qu'ils aient égaré le renaigse sur une fausse piste et l'ait fait tuer pour le punir de mettre son nez dans des affaires qui ne le regardaient pas. Mais d'autres ont entendu des histoires comme quoi Adamo serait arrivé au but. Quant à ce qu'il aurait mis à jour, la valeur qu'on lui attribue, parfois fantaisiste, varient selon les histoires. Ce ne sont que des murmures au coin du feu, mais à chaque fois qu'on les évoque, le nom d'Elatha, doneigad de Wenshaveye est également évoqué. Elle saurait le fin mot de l'histoire... Et peut-être ce qu'Adamo a réellement découvert.
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Cuán
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Cuán et sa compagne Brádách ont pu être aperçu discutant avec Traesa aux abords du village. Le guerrier aurait proposé son aide à cette dernière pour entraîner ses guerriers et lui aurait même donné quelques éclats d'obsidienne. Brádách, elle, lui offrit quelques ustensiles confectionnés en os.
Invité
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Début de printemps 1229] On dit que c'est auprès du village de Vighulgsob que Treasa trouve le plus de soutien. Parmi eux, Artus aide à chercher le meilleur endroit pour installer un village caché, en sûreté, et est dit-on prêt à contribuer à l'effort général pour trouver les matériaux et le construire lorsque le moment viendra.
Invité
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[soutien Odran] Depuis l'affaire étrange de la disparition du renaigse Adamo au village de Vignámrí, on dit que la doneigad Elatha a souvent parlé d'Ordran lors de ses voyages. Elle a discuté avec lui un petit moment, lui demandant son intérêt pour les renaigses. Voyageant souvent entre notamment Wenshaveye, Vignámrí et Vigsoneigad, quand elle rencontre d'autres villageois elle raconte l'existence de cet artisan qui essaye de passer au-delà des préjugés pour être en contact avec eux. Si Elatha loue une telle ouverture d'esprit, elle n'a de cesse cependant de prêcher en même temps la prudence envers les renaigses, de tenter de mieux les comprendre avant et de ne pas croire qu'ils sont tous prêts à échanger avec les gens de Tír Fradí même s'il faut tout de même essayer.
Le Scribe
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Hiver 1229]
Deux nouvelles fontaines sont en construction à Hikmet. Il semble que la ville ait réussi à se procurer l'accès à de nouvelles sources afin d'alimenter sa population grandissante en eau.
L'une de ces sources se trouve non loin d'un petit village natif et des soldats de la Garde du Denier ont été envoyés la surveiller, des fois qu'un Natif trouve malin d'empoisonner la rivière. Cette présence armée, et la méfiance qu'elle sous-entend, n'est pas de nature à apaiser les relations entre l'Alliance du Pont et les locaux.
Deux nouvelles fontaines sont en construction à Hikmet. Il semble que la ville ait réussi à se procurer l'accès à de nouvelles sources afin d'alimenter sa population grandissante en eau.
L'une de ces sources se trouve non loin d'un petit village natif et des soldats de la Garde du Denier ont été envoyés la surveiller, des fois qu'un Natif trouve malin d'empoisonner la rivière. Cette présence armée, et la méfiance qu'elle sous-entend, n'est pas de nature à apaiser les relations entre l'Alliance du Pont et les locaux.
Erika Acquisto
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Dans la taverne du Denier de Nouvelle-Sérène, les discussions vont bon train et parmi toutes celles qui y ont lieu, il revient souvent le sujet de la politique de Nouvelle-Sérène.
Juste après la fête de l'Equinoxe organisée par Maeva d'Ortian, il y avait eu des éclats de voix entre les murs de l'établissement mais Erika n'hésitait pas a prendre part au discussion en défendant la femme actuellement à la tête de la Congrégation sur Teer Fradee. Elle trouvait son projet de contrat avec les villages natifs bénéfique pour la faction.
Cependant, depuis quelques temps, voilà que le ton de la rouquine a changé. Elle prend toujours part au discussion politique dans sa taverne - parfois plutôt houleuse mais bon, c'est le risque en parlant politique - mais cette fois ci, ses paroles vont plutôt vers Thaddeus Altieri. Elle soutient son envie d’expansion de la ville ainsi que son souhait d'autonomie. Nombreux sont les gens qui traversent les portes de son établissement pour se plaindre de leur difficulté à trouver logements ou terres et elle ne peut que les comprendre. Thaddeus semble avoir un plan maintenant et c'est ce qu'Erika et les autres de son avis tentent de faire comprendre a leur interlocuteur.
Cependant, qui sait ce que peut bien penser en réalité la tavernière, après tous, quelques semaines auparavant, elle avait soutenue Maeva...
Juste après la fête de l'Equinoxe organisée par Maeva d'Ortian, il y avait eu des éclats de voix entre les murs de l'établissement mais Erika n'hésitait pas a prendre part au discussion en défendant la femme actuellement à la tête de la Congrégation sur Teer Fradee. Elle trouvait son projet de contrat avec les villages natifs bénéfique pour la faction.
Cependant, depuis quelques temps, voilà que le ton de la rouquine a changé. Elle prend toujours part au discussion politique dans sa taverne - parfois plutôt houleuse mais bon, c'est le risque en parlant politique - mais cette fois ci, ses paroles vont plutôt vers Thaddeus Altieri. Elle soutient son envie d’expansion de la ville ainsi que son souhait d'autonomie. Nombreux sont les gens qui traversent les portes de son établissement pour se plaindre de leur difficulté à trouver logements ou terres et elle ne peut que les comprendre. Thaddeus semble avoir un plan maintenant et c'est ce qu'Erika et les autres de son avis tentent de faire comprendre a leur interlocuteur.
Cependant, qui sait ce que peut bien penser en réalité la tavernière, après tous, quelques semaines auparavant, elle avait soutenue Maeva...
Invité
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Printemps 1229] Le visage d'Artus est désormais familier auprès du village caché de Treasa, qu'importe la localisation en fin de compte choisie. Il y aide à tout préparer afin de permettre à ceux qui cherchent refuge de s'y installer confortablement.
Pour cela, il use de ses compétences de chasse afin de ramener du gibier mais part également de temps à autre en éclaireur en prévision de quelques coups fourrés. Il n'est pas le plus agressif envers les renaígse et n'a même jamais pris part à une escarmouche, parait-il ; il se montre en effet beaucoup plus à l'aise lorsqu'il s'agit de coordonner la vie au sein même de ce nouveau village de fortune.
On dit qu'il y a même déjà installé quelques affaires à lui, en prévision du moment où il ira également s'y cacher, et qu'il y passe déjà parfois un certain temps.
Pour cela, il use de ses compétences de chasse afin de ramener du gibier mais part également de temps à autre en éclaireur en prévision de quelques coups fourrés. Il n'est pas le plus agressif envers les renaígse et n'a même jamais pris part à une escarmouche, parait-il ; il se montre en effet beaucoup plus à l'aise lorsqu'il s'agit de coordonner la vie au sein même de ce nouveau village de fortune.
On dit qu'il y a même déjà installé quelques affaires à lui, en prévision du moment où il ira également s'y cacher, et qu'il y passe déjà parfois un certain temps.
Le Scribe
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Printemps 1229]
Le petit village de Selveggia était connu pour deux choses.
Premièrement, il représentait une preuve tangible que Gacaniens et Natifs pouvaient vivre en paix - toutes factions de Gacane comprises. Certes, ce n'était qu'un modeste village peuplé de curieux et de gens fatigués de la guerre, mais pendant quelque temps leur espoir d'une vie paisible fut réalité.
Deuxièmement, Selveggia était un endroit hanté.
Cette rumeur s'est néanmoins calmée dernièrement. Natifs comme continentaux ont été avertis par leurs ressortissants les plus aventureux que le village avait simplement eu le malheur d'être bâti au mauvais endroit. Les tenlans qui avaient élu domicile sous la terre n'ont guère apprécié que l'on vienne les déranger et plus d'un malheureux a payé son ignorance de sa vie.
Quelques-uns ont voulu tout de même voir ce qui restait de Selveggia, soit pour avoir quelques frissons soit pour être sûrs qu'il ne restait rien à piller. Mais les bâtiments ont été soigneusement enflammés et les terriers principaux se sont effondrés. Sous peu, la nature reprendra ses droits ; il ne restera plus rien, ou presque.
Le petit village de Selveggia était connu pour deux choses.
Premièrement, il représentait une preuve tangible que Gacaniens et Natifs pouvaient vivre en paix - toutes factions de Gacane comprises. Certes, ce n'était qu'un modeste village peuplé de curieux et de gens fatigués de la guerre, mais pendant quelque temps leur espoir d'une vie paisible fut réalité.
Deuxièmement, Selveggia était un endroit hanté.
Cette rumeur s'est néanmoins calmée dernièrement. Natifs comme continentaux ont été avertis par leurs ressortissants les plus aventureux que le village avait simplement eu le malheur d'être bâti au mauvais endroit. Les tenlans qui avaient élu domicile sous la terre n'ont guère apprécié que l'on vienne les déranger et plus d'un malheureux a payé son ignorance de sa vie.
Quelques-uns ont voulu tout de même voir ce qui restait de Selveggia, soit pour avoir quelques frissons soit pour être sûrs qu'il ne restait rien à piller. Mais les bâtiments ont été soigneusement enflammés et les terriers principaux se sont effondrés. Sous peu, la nature reprendra ses droits ; il ne restera plus rien, ou presque.
Alix
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Printemps 1229]
Au sous-sol de la taverne du Denier, Alix joue aux cartes un soir par semaine, et ce depuis janvier de la même année. Depuis la fête de l'Equinoxe, quand la conversation dérive quasiment à coup sûr vers la situation économique de Nouvelle-Sérène, la jeune femme n'est pas la dernière pour exprimer un avis qui va toujours en faveur de l'expansion sur les terres environnantes. Si elle n'a jamais explicitement parlé de Thaddeus Altieri, la répétition de ces idées dans le sous-sol bondé font toujours débat, auxquels Alix ne prend pas vraiment part directement. Elle questionne surtout la position d'en face, elle abreuve d'interrogations ceux qui la contredisent. Oh, ils ne se rallient pas toujours à sa position, loin de là ! Mais visiblement la jeune femme a davantage pour arme rhétorique d'éroder la position d'autrui que d'appuyer la sienne, qui, selon elle, coule de source. Elle ne dit même pas parler politique, mais parler survie. Et que le sujet revienne si souvent permet qu'il circule et s'épanouisse, atteigne d'autres oreilles.
Au sous-sol de la taverne du Denier, Alix joue aux cartes un soir par semaine, et ce depuis janvier de la même année. Depuis la fête de l'Equinoxe, quand la conversation dérive quasiment à coup sûr vers la situation économique de Nouvelle-Sérène, la jeune femme n'est pas la dernière pour exprimer un avis qui va toujours en faveur de l'expansion sur les terres environnantes. Si elle n'a jamais explicitement parlé de Thaddeus Altieri, la répétition de ces idées dans le sous-sol bondé font toujours débat, auxquels Alix ne prend pas vraiment part directement. Elle questionne surtout la position d'en face, elle abreuve d'interrogations ceux qui la contredisent. Oh, ils ne se rallient pas toujours à sa position, loin de là ! Mais visiblement la jeune femme a davantage pour arme rhétorique d'éroder la position d'autrui que d'appuyer la sienne, qui, selon elle, coule de source. Elle ne dit même pas parler politique, mais parler survie. Et que le sujet revienne si souvent permet qu'il circule et s'épanouisse, atteigne d'autres oreilles.
Alix
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Mai 1229]
Une rumeur circule en ville sur l'ouverture d'un établissement de jeu : le Club des Agapes. Il rassemble une petite clientèle bourgeoise qui se réunit trois soirs par semaine pour surtout jouer aux cartes, quoi qu'on y lise des nouvelles, les dernières parutions du continent, qu'on y déguste des nourritures exotiques de l'île et qu'on y écoute de la musique qui ne l'est pas moins. Un club mondain mais sulfureux : pour en devenir membre, il faut être introduit par une autre personne déjà initiée. On reçoit une carte à jouer dont le dos est particulier, rouge avec des motifs floraux. L'effet de nouveauté et d'exclusivité a de quoi attiser les curiosités ! Mais pour le moment le Club des Agapes a du mal à fidéliser sa clientèle. Qui sait si l'établissement tiendra ? Il est tenu par une femme du nom d'Alix ainsi qu'une jeune domestique aux cuisines et au service du nom de Rosmunda. Une de ses clientes régulières est la patronne de la taverne du Denier locale, Erika Acquisto. Ce qu'on peut garantir sur le Club c'est que malgré sa décoration encore un peu spartiate, on y mange bien alors que la ville a peu de ressources, et on y boit toujours à sa soif. En outre, un homme à l'entrée assure la sécurité et le Club se trouve dans une partie sûre de la ville. C'est l'endroit idéal si on veut s'encanailler sans prendre de vrais risques !
Une rumeur circule en ville sur l'ouverture d'un établissement de jeu : le Club des Agapes. Il rassemble une petite clientèle bourgeoise qui se réunit trois soirs par semaine pour surtout jouer aux cartes, quoi qu'on y lise des nouvelles, les dernières parutions du continent, qu'on y déguste des nourritures exotiques de l'île et qu'on y écoute de la musique qui ne l'est pas moins. Un club mondain mais sulfureux : pour en devenir membre, il faut être introduit par une autre personne déjà initiée. On reçoit une carte à jouer dont le dos est particulier, rouge avec des motifs floraux. L'effet de nouveauté et d'exclusivité a de quoi attiser les curiosités ! Mais pour le moment le Club des Agapes a du mal à fidéliser sa clientèle. Qui sait si l'établissement tiendra ? Il est tenu par une femme du nom d'Alix ainsi qu'une jeune domestique aux cuisines et au service du nom de Rosmunda. Une de ses clientes régulières est la patronne de la taverne du Denier locale, Erika Acquisto. Ce qu'on peut garantir sur le Club c'est que malgré sa décoration encore un peu spartiate, on y mange bien alors que la ville a peu de ressources, et on y boit toujours à sa soif. En outre, un homme à l'entrée assure la sécurité et le Club se trouve dans une partie sûre de la ville. C'est l'endroit idéal si on veut s'encanailler sans prendre de vrais risques !
Cerys
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Il paraitrait qu'on a aperçu une native rentrer et sortir comme elle veut de la cité Thélémites : San-Matheus. Cette jeune femme serait originaire de Vigsoneigad et aurait le début d'une ramure de cerf sur la tête. Il paraitrait qu'elle y apprend à écrire avec un maitre.
Les natifs ne semblent pas être au courant. Pas encore.
Les natifs ne semblent pas être au courant. Pas encore.
Aldéric de l'Aulnay
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
Le corbeau s’improvise perroquet. Avec la plus grande des maestrias il s’applique à chanter spontanément avec le même langage que Maeva d’Ortian à chacun de ses clients, il se fait l’avocat de sa rhétorique auprès des grands et petits personnages de la noblesse.
Les gens de bonne naissance se doivent de s’entraider après tout. Il est tout naturel de soutenir les siens, ceux formés à la gouvernance et au commerce plutôt que d’écouter les belles paroles d’un agitateur. Hélas ! La personne de bonne éducation sait au combien il est difficile de faire entendre raison à ceux qui tendent l’oreille à un bonimenteur ; il faut le double du temps à la personne honnête pour défaire les arguments du malotru.
Même si son cercle d’influence n’est pas immense, même si l’oreille des puissants ne l’écoute que distraitement, Aldéric occupe par sa profession une position centrale pour le bon fonctionnement du commerce. Et puis c'est une fonction technique qu'il occupe, s'il est expert dans son domaine c'est que son opinion sur le reste est forcément renseignée et bien pensée. Aux impatients qui voudraient savoir s’il est possible d’acheter des parcelles de terre autour de Nouvelle-Sérène il conseille la prudence et la tempérance mais félicite ceux qui préfèrent faire confiance en l’ordre établit.
Oui, il y avait toujours la disette, personne n’avait de solution miracle. Mais du reste, les méthodes habituelles avaient fait leurs preuves et il fallait leur faire confiance : rien de tel que la planification minutieuse, le commerce et la diplomatie pour mener la barque.
Et qui de plus apte que la noblesse ?
Les gens de bonne naissance se doivent de s’entraider après tout. Il est tout naturel de soutenir les siens, ceux formés à la gouvernance et au commerce plutôt que d’écouter les belles paroles d’un agitateur. Hélas ! La personne de bonne éducation sait au combien il est difficile de faire entendre raison à ceux qui tendent l’oreille à un bonimenteur ; il faut le double du temps à la personne honnête pour défaire les arguments du malotru.
Même si son cercle d’influence n’est pas immense, même si l’oreille des puissants ne l’écoute que distraitement, Aldéric occupe par sa profession une position centrale pour le bon fonctionnement du commerce. Et puis c'est une fonction technique qu'il occupe, s'il est expert dans son domaine c'est que son opinion sur le reste est forcément renseignée et bien pensée. Aux impatients qui voudraient savoir s’il est possible d’acheter des parcelles de terre autour de Nouvelle-Sérène il conseille la prudence et la tempérance mais félicite ceux qui préfèrent faire confiance en l’ordre établit.
Oui, il y avait toujours la disette, personne n’avait de solution miracle. Mais du reste, les méthodes habituelles avaient fait leurs preuves et il fallait leur faire confiance : rien de tel que la planification minutieuse, le commerce et la diplomatie pour mener la barque.
Et qui de plus apte que la noblesse ?
Le Scribe
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Été 1229]
Le Club des Agapes vient d'ouvrir à Nouvelle-Sérène, et personne, à part peut-être les Natifs, ne peut échapper à la nouvelle. Dans les trois villes, des bardes vantent en musique les mystères et les délices de cet endroit. A entendre le trio, il s'agit d'un lieu enchanteur et cultivé où l'on peut manger et boire des mets locaux, jouer son argent, discuter littérature... à condition de recevoir un petit carton d'invitation ! Eh oui, seuls les heureux élus pourront y prendre du bon temps et profiter des soins du personnel qui est, paraît-il, pas désagréable à regarder. Cela rend la défaite supportable, se permet de chanter l'un des bardes, car la tenancière est fort adepte aux cartes.
Le Club des Agapes vient d'ouvrir à Nouvelle-Sérène, et personne, à part peut-être les Natifs, ne peut échapper à la nouvelle. Dans les trois villes, des bardes vantent en musique les mystères et les délices de cet endroit. A entendre le trio, il s'agit d'un lieu enchanteur et cultivé où l'on peut manger et boire des mets locaux, jouer son argent, discuter littérature... à condition de recevoir un petit carton d'invitation ! Eh oui, seuls les heureux élus pourront y prendre du bon temps et profiter des soins du personnel qui est, paraît-il, pas désagréable à regarder. Cela rend la défaite supportable, se permet de chanter l'un des bardes, car la tenancière est fort adepte aux cartes.
Le Scribe
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Printemps 1229]
Thaddeus Altieri a réussi à acheter la grande friche au Nord des murs de Nouvelle-Sérène. Il l’a divisé en lots qu’il a vendu aux enchères sous la férule de son bras droit, Carlotta Fabre. Avec la crise que connaît la ville, on a afflué en masse pour profiter de l’occasion. Enfin, peut-être, un lopin de terre sur l’île aux merveilles ! Une terre à soi ! La vente aux enchères s’est incroyablement bien déroulée malgré quelques chamailleries entre les participants. Un homme est monté sur l’estrade. Son nom est sur quelques lèvres ces derniers temps.
Alphonse Fléchard. Il a chauffé la foule, puis a semble-t-il eu son propre lot même s’il n’a misé sur aucun. Dans le nouveau quartier en construction, entre la forêt et les murs de la ville, on se sent à la fois à Nouvelle-Sérène et en dehors. Les bâtiments poussent comme des champignons, sans beaucoup d’ordre ou d’unité, et cet enthousiasme débridé a provoqué une épidémie d’un virus intestinal après qu’un puits ait été infecté.
La maladie en a effrayé plus d’un mais au milieu de cette tourmente, Thaddeus Alieri a réussi à trouver une aide inespérée : celle de deux grands médecins de l’Alliance du Pont, amenés tout frais payés depuis Hikmet après avoir bravé la route avec une escorte. C’est Alphonse Fléchard qu’on a chargé de rassurer la population du quartier pour qu’elle accepte de se faire ausculter.
Il est difficile d’ignorer que la même semaine, l’enfant de la puissante famille de Livois tombait malade. Le virus ne semblait pourtant pas s’être répandu dans les quartiers aisés, surtout pas dans l’une des maisons les plus riches de la ville. Vincent de Livois est dit-on alité… Et des rumeurs circulent : malgré le linge qu’on fait changer, et la silhouette qui se promène dans le jardin clos, le jeune héritier n’aurait plus été vu chez lui depuis plusieurs semaines.
Thaddeus Altieri a réussi à acheter la grande friche au Nord des murs de Nouvelle-Sérène. Il l’a divisé en lots qu’il a vendu aux enchères sous la férule de son bras droit, Carlotta Fabre. Avec la crise que connaît la ville, on a afflué en masse pour profiter de l’occasion. Enfin, peut-être, un lopin de terre sur l’île aux merveilles ! Une terre à soi ! La vente aux enchères s’est incroyablement bien déroulée malgré quelques chamailleries entre les participants. Un homme est monté sur l’estrade. Son nom est sur quelques lèvres ces derniers temps.
Alphonse Fléchard. Il a chauffé la foule, puis a semble-t-il eu son propre lot même s’il n’a misé sur aucun. Dans le nouveau quartier en construction, entre la forêt et les murs de la ville, on se sent à la fois à Nouvelle-Sérène et en dehors. Les bâtiments poussent comme des champignons, sans beaucoup d’ordre ou d’unité, et cet enthousiasme débridé a provoqué une épidémie d’un virus intestinal après qu’un puits ait été infecté.
La maladie en a effrayé plus d’un mais au milieu de cette tourmente, Thaddeus Alieri a réussi à trouver une aide inespérée : celle de deux grands médecins de l’Alliance du Pont, amenés tout frais payés depuis Hikmet après avoir bravé la route avec une escorte. C’est Alphonse Fléchard qu’on a chargé de rassurer la population du quartier pour qu’elle accepte de se faire ausculter.
Il est difficile d’ignorer que la même semaine, l’enfant de la puissante famille de Livois tombait malade. Le virus ne semblait pourtant pas s’être répandu dans les quartiers aisés, surtout pas dans l’une des maisons les plus riches de la ville. Vincent de Livois est dit-on alité… Et des rumeurs circulent : malgré le linge qu’on fait changer, et la silhouette qui se promène dans le jardin clos, le jeune héritier n’aurait plus été vu chez lui depuis plusieurs semaines.
Le Scribe
A bord d'un navire naute, en vue de l'île
[Été 1229]
Maeva d’Ortian a organisé une grande représentation. Pour ce faire, elle a transformé un bâtiment atenant au palais de la Gouverneuse en véritable théâtre. Elle n’a lésiné sur aucune dépense, et de nombreux habitants de Nouvelle-Sérène ont reçu une invitation. Se sont mêlés à la représentation des membres de toute classe sociale. Il s’agissait d’une pièce écrite par le mystérieux monsieur de Closbois, elle reprenait un conte classique de Sérène, entendu dans sa campagne, racontée par les nourrices à leurs nobles protégés. C’était l’occasion de retrouvailles autour d’une mélancolie commune, l’occasion également d’insuffler de l’espoir en l’avenir puisque d’Ortian a pris soin de demander que les scénettes mettent en avant la beauté de la nature pour contrer les vues expansionnistes de son rival, Thaddeus Altieri.
Celui-ci avait préparé sa contre-offensive avant même que la fête ne commence. Elle a pris la forme d’un monologue de fin qui a pris tous les présents de court. La narratrice a assuré que les habitants de Nouvelle-Sérène devraient prendre leur destin en main et ne pas se laisser distraire par les couleurs et les jolies danses : la famine menace, la maladie gratte à leurs portes. La plupart des convives ignoraient si ce monologue faisait partie de la pièce, quant aux nobles ils étaient trop choqués pour réagir. C’est Erika d’Acquisto qui a pris la parole pour défendre la pièce et la vision de Maeva d’Ortian, avec un courage qui a été publiquement noté par plusieurs grandes figures présentes ce soir-là, quoi qu’elle ait été sans subtilité, elle a au moins choisi le bon camp… Dans les semaines suivantes, le Club des Agapes était sur les lèvres de nombreux membres de la petite noblesse. Son avenir est assuré… Pour le moment. Quant à la taverne du Denier, on y passe à présent comme à une attraction touristique mais la prise de position très ferme d’Erika lui a valu de perdre des habitués qui ne veulent pas être mêlés à tout ça, ou désapprouvent. Eux ne voient qu’une chose : Thaddeus Altieri leur remet en tête l’urgence de la situation à Nouvelle-Sérène et de jolis mots n’y changeront rien. Altieri a volé au peuple ses distractions ; il n’y avait plus de pain, voilà qu’il n’y a plus de jeux. Et la grogne monte. La taverne du Denier est protégée par sa réputation et ses nouveaux amis mais pour combien de temps ?
Maeva d’Ortian a organisé une grande représentation. Pour ce faire, elle a transformé un bâtiment atenant au palais de la Gouverneuse en véritable théâtre. Elle n’a lésiné sur aucune dépense, et de nombreux habitants de Nouvelle-Sérène ont reçu une invitation. Se sont mêlés à la représentation des membres de toute classe sociale. Il s’agissait d’une pièce écrite par le mystérieux monsieur de Closbois, elle reprenait un conte classique de Sérène, entendu dans sa campagne, racontée par les nourrices à leurs nobles protégés. C’était l’occasion de retrouvailles autour d’une mélancolie commune, l’occasion également d’insuffler de l’espoir en l’avenir puisque d’Ortian a pris soin de demander que les scénettes mettent en avant la beauté de la nature pour contrer les vues expansionnistes de son rival, Thaddeus Altieri.
Celui-ci avait préparé sa contre-offensive avant même que la fête ne commence. Elle a pris la forme d’un monologue de fin qui a pris tous les présents de court. La narratrice a assuré que les habitants de Nouvelle-Sérène devraient prendre leur destin en main et ne pas se laisser distraire par les couleurs et les jolies danses : la famine menace, la maladie gratte à leurs portes. La plupart des convives ignoraient si ce monologue faisait partie de la pièce, quant aux nobles ils étaient trop choqués pour réagir. C’est Erika d’Acquisto qui a pris la parole pour défendre la pièce et la vision de Maeva d’Ortian, avec un courage qui a été publiquement noté par plusieurs grandes figures présentes ce soir-là, quoi qu’elle ait été sans subtilité, elle a au moins choisi le bon camp… Dans les semaines suivantes, le Club des Agapes était sur les lèvres de nombreux membres de la petite noblesse. Son avenir est assuré… Pour le moment. Quant à la taverne du Denier, on y passe à présent comme à une attraction touristique mais la prise de position très ferme d’Erika lui a valu de perdre des habitués qui ne veulent pas être mêlés à tout ça, ou désapprouvent. Eux ne voient qu’une chose : Thaddeus Altieri leur remet en tête l’urgence de la situation à Nouvelle-Sérène et de jolis mots n’y changeront rien. Altieri a volé au peuple ses distractions ; il n’y avait plus de pain, voilà qu’il n’y a plus de jeux. Et la grogne monte. La taverne du Denier est protégée par sa réputation et ses nouveaux amis mais pour combien de temps ?
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