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Cette annexe est facultative dans le sens où elle n'est pas nécessaire pour comprendre le contexte du forum Teer Fradee. Cependant, elle existe pour approfondir son univers en explorant divers détails. Elle a été réalisée à la demande des membres du forum et naît d'une volonté de travailler l'univers et de permettre à nos membres de se projeter dans le quotidien de leurs personnages. Du "fluff", comme on dit.
On trouvera donc dans cette annexe une dissertation sur les modes de vie sur Gacane, de l'habillement à l'armement en passant par les fêtes et les modes d'alimentation.


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La mode vestimentaire
Toutes les références visuelles qui ont servi à bâtir cette annexe sont rassemblées sur un pinterest.


La Congrégation Marchande


La Congrégation aime les couleurs vives, en particulier le bleu qui fait partie de ses insignes. On apprécie quand on est fortuné suivre les saisons : on portera du vert au printemps et des teintes plus discrètes l’hiver. Cependant, on n’utilise et on ne mêle pas les couleurs n’importe comment, on en veut trois ou quatre différentes dans une même tenue et qui se complimentent les unes les autres. Les couleurs plus claires sont associées à la jeunesse, les couleurs plus franches sont associées à l’âge et au caractère. On apprécie les tissus à imprimés. La broderie est réservée aux classes populaires.
Des sous-vêtements plus modernes existent comme des caleçons mais l’outil le plus utilisé pour soutenir la poitrine demeure une forme de corset ou de maintient avec des baleines. Hommes et femmes portent des bas.
Les vêtements ne sont pas genrés. Les femmes peuvent porter aussi bien des robes que des vestes.
A cause de l'appartenance de Peren à la Congrégation et de ses liens avec Thélème, certains citoyens de la Congrégation peuvent être influencés par la mode thélémite.

La robe


La silhouette à la mode consiste en un cône inversé, c’est-à-dire qu’on aime à aplatir la poitrine et à ce que le torse s’évase plus on approche des hanches. La ligne de la taille est assez basse.
Dans la noblesse, on porte d’abord une chemise par-dessus ses sous-vêtements puis on enfile deux jupon, ou trois selon la saison. Les premiers jupons sont de simple coton, le dernier puisqu’il sera visible peut être agrémenté de motifs ou de ruban. Par la suite, on passe le corset ; son laçage demeure également visible. C’est un art en soit – la façon dont on noue ses lacets peut signifier diverses choses, de l’âge à la formalité de l’évènement auquel on se rend. La robe se passe comme un manteau, on l’enfile par derrière, et laisse ainsi le dernier jupon et le corset visibles sur le devant de la tenue. La robe peut être agrémentée en dentelle, notamment au niveau des manches et du décolleté. Les premières ne vont pas au-delà du coude. Quant au décolleté, il a tendance à être carré et à ne pas être timide.

Exemple:

Le costume


Par-dessus la chemise, on enfile une culotte, sorte de pantalon qui suit de très près la silhouette des jambes. Il est à la mode d’avoir l’air élancé et ainsi on porte de talonnettes pour rehausser sa silhouette. On enfile ensuite un justaucorps qu’on aime chargé de motifs. Il assure la structure du torse comme un corset. Par-dessus, on enfile une veste qui possède des poches et a une armature interne, des fils de métal qui lui permettent de conserver sa forme et de ne pas se froisser. Les manches sont assez proches du poignet et sont souvent très ornementées. On aime rehausser le col d’un nœud de dentelle qui est parfois agrémenté d’un camée qui représente les armoiries familiales.
Une robe ou un costume sont des objets précieux, même si on est riche on en possède peu. On peut les porter de multiples fois dans le mois tout en changeant des éléments moins couteux : le nombre, la couleur ou la texture des rubans, leur placement, l’éventuelle dentelle, la façon dont on voit ou non la chemise au niveau du décolleté, la façon de lacer, les bijoux…

Exemple:

Les classes populaires


Quand on porte une robe, on porte également chemise, puis jupons, puis on noue simplement son corset qui demeure visible pour soutenir le tout. S’il fait frisquet, on peut rajouter un châle sur ses épaules ou une petite veste. Quant aux pantalons, on a tendance à porter chemise, culottes puis une veste qui n’a pas le même maintien que celle des classes supérieures. Parfois, si on le peut, on porte également quelque chose autour du cou, un nœud de tissu plutôt que de dentelle, voire un justaucorps de tissu brun qui a moins de tenue que ceux des plus fortunés.

Exemple:


L'Alliance du Pont


Le vêtement dans l’Alliance du Pont est extrêmement divers. Cela s’explique par le fait que chaque province de l’Alliance était auparavant un pays indépendant avec sa propre culture. Cependant, dans une volonté d’uniformisation, les citoyens de l’Alliance du Pont qui travaillent pour l’Alliance ou voyagent à l’étranger ont tendance à adhérer à des codes vestimentaires communs même si certains détails peuvent trahir leur province d’origine (des couleurs, des façons de draper le vêtement, ou des motifs).

Dans l’Alliance on apprécie des couleurs. Le blanc est associé au deuil et le noir est peu porté. Il est difficile à teindre, il décolore vite face aux conditions météorologiques extrêmes de l’Alliance : de grandes chaleurs l’été alliées à de grands froids l’hiver dans les steppes. A cause de ce climat, on aime beaucoup les superpositions de couches d’habits amples, qui permettent l’été de protéger la peau contre le soleil tout en garantissant une aération interne de la tenue, et l’hiver, plus resserrés, de se prémunir du froid.
Les tenues de l’Alliance d’une classe sociale à l’autre sont assez similaires, ce qui dénote la richesse et le prestige tient à des détails. L’Alliance apprécie particulièrement les broderies qui sont un signe de luxe. Un kaftan de coton uni sera bien moins cher qu’un kaftan de soie, même si la forme des deux vêtements sera semblable.

Le kaftan


Par-dessus une chemise et un pantalon généralement en coton, on porte le kaftan qui est un vêtement semblable à une veste. Il s’enfile de la même façon et se boutonne sur le torse. Il va jusqu’aux chevilles. Il ressemble à une grande tunique. Il existe autant de kaftan que de tailleur ; certains ont des motifs de brocards, d’autres sont rehaussés de fourrure. Les boutons sont de bois, de nacre, parfois dans des formes fantasques. On porte généralement le kaftan en marquant sa taille par une ceinture de tissu ou de métal.
Le yelek est une variante plus courte qui s’arrête un peu au-dessus des genoux. Elle a tendance à être particulièrement portée l’été pour se prémunir de la chaleur et protéger ses bras et sa gorge, tout en étant plus légère qu’un kaftan.

Exemple:

Le cepken


Par-dessus une chemise, le cepken est une veste courte et droite qui s’arrête au niveau de la taille. Les plus riches croulent sous les broderies. Quand les cepken ont des manches, elles sont droites et longues. Le cepken est généralement accompagné d’un pantalon bouffant aux couleurs pas moins chamarrées. On a tendance à le sceller avec des bandelettes de tissu au niveau de la cheville avant d’arriver jusqu’au mocassin, de cette façon la poussière ne peut pas pénétrer sous le vêtement.

Exemple:

Couvre-chef


Si le plus connu est le turban, hommes et femmes de l’Alliance en portent de plusieurs sortes, des carrés, des pointus… Et même les turbans ne sont pas tous noués de la même façon. La façon de les draper dépend généralement de la province où on est né, parfois de la fonction qu’on occupe, parfois même d’une occasion particulière. Toute une symbolique que les étrangers doivent apprendre à lire dans l’homogénéité apparente de l’Alliance du Pont.

Exemple:
 


Thélème


Les thélémites préfèrent les tons noirs avec des notes de blanc et de rouge. S’ils doivent vraiment porter des motifs, ils feront référence aux astres ou rappelleront des formes florales un peu naïves.
Les teinturiers thélémites maîtrisent la teinture végétale et les teintes de noirs avec une virtuosité connue d’eux seuls. L’œil d’un thélémite moyen peut reconnaître plusieurs nuances de noir qui auraient l’air identiques aux yeux d’un étranger. Les plus intenses sont accessibles aux personnes ayant le plus de moyens, c’est ainsi une façon tacite de diviser entre les classes les plus aisées et les plus pauvres de la population même si, de l’extérieur, on dirait que les vêtements sont similaires voire identiques. Les coupes sont sobres, Thélème étant une terre baignée par le soleil on aime protéger son visage par des chapeaux à longs bords et ses épaules par des mantilles de dentelle ou des fraises pour les plus aisés. On va ainsi rarement tête nue en Thélème.
A cause de l'appartenance de Peren à la Congrégation et de ses liens avec Thélème, certains citoyens de Thélème peuvent être influencés par la mode de la Congrégation.

La robe


On enfile d’abord une chemise, puis on passe ses jupons. Ensuite vient le corset qui marque la taille. Il est noué sur les côtés ou par devant pour plus de praticité, notamment dans les classes les plus pauvres où on n’a pas de domestique pour aider à s’habiller.
Dans les classes populaires, on porte un vêtement qui s’enfile comme une veste et se noue par devant. On noue un tablier autour de ses jupons. On cherche à cacher au maximum le corset et la structure du corps, la silhouette cherche surtout une taille marquée.
Dans les classes plus aisées, on enfile la robe comme on enfilerait un manteau. Elle recouvre le jupon et le corset. Une pièce est parfois placée avant d’enfiler la robe pour donner l’effet que le jupon retombe comme un panier, élargissant les hanches. On enrichit sa toilette d’un châle, de dentelles au niveau des poignets ou du cou. On aime les manches longues et les décolletés bien dissimulés. Les manches ont tendance à être plus courtes dans les classes populaires puisqu’elles seraient gênantes pour les travaux manuels. Les jupons ont également tendance à être plus courts pour cette raison.

Exemple:
Exemple:

Le doublet


On enfile d’abord une chemise puis des chausses bouffantes. Par-dessus sa chemise, on porte une sorte de veste appelée doublet. Elle a des armatures rigides pour donner le dos bien droit et marquer un peu la taille. De la même façon que dans la robe, on aime qu’à partir des hanches le vêtement devienne plus ample, ainsi la culotte à Thélème est-elle bouffante et le doublet peut avoir tendance à s’évaser. On porte également des manches et des cols de dentelle quand on a l’argent pour s’en procurer. Autrement, on aime les cols droits qui enserrent le cou. Les plus aisés portent éventuellement des capes sur l’épaule qui sont, pour les dignitaires, brodés du symbole de Thélème et d’un rouge éclatant.
Les classes les moins aisées portent des vestes de coton ou de laine grossiers, et sont plutôt informes. Leur teinture noire tient moins bien et a tendance à tourner en un gris terne avec le temps. On les porte le col haut, droit et boutonné jusque sous la gorge, parfois la chemise retombe autour du col. Les manches longues sont longues. On porte des culottes bouffantes si on veut être à la mode mais généralement pas quand on doit effectuer des travaux manuels.

Exemple:


Les Natifs


Les Natifs ne pratiquent pas l’agriculture, aussi leurs vêtements sont-ils entièrement faits du produit de leurs chasses.

Ils apprécient les broderies en motifs géométriques, souvent des lignes qui traversent les vêtements et qui rappellent les talismans dont ils s’équipent parfois, des nœuds et des cordes qu’ils accrochent à leurs habits ou dans leurs villages. Les nœuds ont des significations et des symboliques différentes ; ils peuvent appeler la protection, porter chance, chasser le danger, ou d’autres choses encore.
Les vêtements des Natifs sont dans les teints bruns, gris, ocre, mais ils aiment les agrémenter de plumes colorées, de bois sculptés et de pierres. Ces pierres forment des protections quand ils les ajoutent sur les épaulières, leurs gants ou leurs bottes, mais ce sont également d’elles qu’on tire des bijoux. On aime les formes rondes, les sphères, les croissants, on aime poinçonner la pierre de petits points sur toute sa surface. L’île abonde d’obsidienne, de feldspath, de quartz, de rhyolite et d’olivine, et tout cela est utilisé par les Natifs pour décorer leurs tenues.

Exemple doneigad:

Le vêtement Natif est avant tout une superposition de couches. Le cuir peut être léger et souple, au contraire très solide, grâce à la grande variété d’animaux que chassent les Natifs. Ainsi, ils superposent des couches de ces peaux selon la saison. L’été, ils pourront par exemple se replier vers un cuir fin qui laisse respirer la peau, tout en y ajoutant une seconde ou une troisième couche pour la protection ou l’étanchéité. Aucun Natif ne s’habille que d’une couche de vêtements, cela donne toujours à leurs tenues un air de tuniques assez déstructurées. Ils privilégient avant tout l’étanchéité car d’un bout à l’autre de l’île, en toute saison, une variable demeure : il fait humide et il pleut beaucoup. Les Natifs sont passés maîtres dans le fait de calfeutrer leurs vêtements, ils utilisent la fourrure d’animaux naturellement imperméables et savent l’enrouler autour d’eux d’une façon adéquate pour marcher dans la boue, les marais et les flaques sans récolter de tiques ou de parasites des eaux croupies.

Exemple cueilleur:

Selon la façon dont ils utilisent différents cuirs pour différents usages, la fonction d’un Natif peut être devinée. Les doneigada ont un vêtement assez reconnaissable, et les guerriers utilisent un cuir très épais ce qui trahit leur besoin de protection. Mais malgré cela, pas deux tenues ne seront exactement pareilles. Cela est dû au fait que les vêtements doivent durer longtemps, ainsi on les reprise souvent et on les personnalise pour qu’ils suivent une personne tout au long de sa vie et servent ses besoins spécifiques. En outre, un Natif se fournira en général chez les artisans de son clan. Les Natifs faisant le même travail une vie entière, il est commun qu’un Natif passe ses jours à porter des habits confectionnés par la même main et puisqu’ils sont artisanaux, sans chaîne de production et sans attrait véritable pour une mode, le cuir, même s’il provient de la même bête, sortira différemment des mains d’un artisan du village de Wenshaveye que de celles d’un artisan du village de Vigsoneigad.

Exemple guerrier:

Les Natifs portent divers masques à l’occasion de cérémonies, de chasses, pour effrayer leurs ennemis. Ils s’appuient sur des crânes d’animaux, des branches de bois, et reproduisent la face de bêtes et de créatures. Les voglendaiga ont une coiffe qui les différencie du reste des Natifs.


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Le mode d'armement
On fera référence ici à l’estoc et à la taille, deux façons de manier une arme.
L’estoc est une technique qui vise à enfoncer les armures et les crânes, ce qui permet d’atteindre plus sûrement les organes vitaux, surtout si ceux-ci sont protégés. Les armes d’estoc sont lourdes et émoussées.
La taille est une technique qui vise à frapper avec le tranchant affuté d’une larme pour réaliser, généralement, de longues entailles.
Le livre Armes, de l'Antiquité à nos jours, a servi de base pour cette annexe qui reprend des citations exactes de l'ouvrage.


Armes à deux mains


Epées à deux mains


Utilisées pour tailler dans les unités ennemies de piquiers, les épées à deux mains sont des armes que l’on retrouve principalement sur les combattants au front, et sur certains membres de la Garde du Denier dans les villes.

Epée de parade (~3,5 kg, 1,6 m) : avec sa lame ondulée, l’épée de parade est très lourde et souvent très ornementée. Sa forme est impressionnante mais n’a pas d’effet sur son usage, et c’est d’ailleurs le but. L’épée de parade a une valeur ornementale et est souvent portée par les membres de la Garde du Denier lors d’évènements où ils doivent apparaître à leur avantage.

Epée à deux mains traditionnelle (~3 kg, 1,4 m) : Avec un oreillon (sorte de protubérance en métal située avant la garde) de parade, un seul tranchant aiguisé, l’épée à deux mains a un profil assez classique. Un seul de ses tranchants est aiguisé et sa pointe est émoussée, elle est contondante et non coupante. Cela sert à tailler les unités ennemies et à les disperser grâce à son impressionnante portée plutôt qu’à transpercer l’adversaire. Cette arme très lourde en comparaison d’une épée à une main est équilibrée par une poignée longue et fusée qui aide à faire contrepoids après avoir porté un coup.

Bâtarde (~2,4 kg, 1,2 m) : Plus courte et plus légère qu’une épée à deux mains, mais plus longue qu’une épée à une main, la lame fait à peine un mètre et permet davantage de versatilité au combat.

Armes d’hast


Utilisées sur le front ou lors de certaines parades, les armes d’hast sont souvent utilisées par des régiments spécialisés appelés « piquiers ».

Hallebarde (~55 cm) : Arme d’hast composée d’une lame de hache et d’une longue pointe allongée, la hallebarde est une arme d’infanterie classique. Si elle est très ornementée, elle peut être utilisée comme arme de cérémonie.

Bardiche (~80 cm) : La bardique possède un manche plus long que la hallebarde et se compose d’une lame, parfois en forme de hache, fixée au bout, parfois décorée.

Vouge (~48 cm) : Le vouge a une tête composée de divers piques et crochets, ce qui en fait une excellente arme de parade. Elle est cependant plus courte que la bardiche et la hallebarde.

Etoile du matin (~60 cm) : Simple et expéditive, l’étoile du matin se compose d’une tête de bois garnie de clous. Elle est peu coûteuse à fabriquer et est utilisée contre des ennemis dépourvus d’armure. On la retrouve souvent entre les mains de bandes de pillards ou de bandits.


Armes à une main


Arme d’infanterie à une main


Les armes à une main sont assez répandues autant dans l’armée que parmi les civiles, même si le degré de complexité de leur maniement différencie rapidement qui est un professionnel de qui se bat occasionnellement en duel.

Estramaçon à panier (~1,30 kg, 90 cm) : le panier est la forme de garde la plus populaire parmi les armes à une main. L’intérieur du panier est doublé de cuir, placer sa main dans le panier offre une excellente protection. Versatile, l’estramaçon a une larme à double tranchants qui permet la taille et l’estoc.

Rapière d’estoc (~1,25 kg, 1,25 m) : La rapière est plus longue que l’estramaçon mais ses bords sont contondants. Elle est entièrement destinée à la taille. Le pommeau, très lourd, peut faire office d’arme et assommer un opposant.

Talwar (1,05 kg, 95 cm) : Le talwar est une épée portée par les citoyens de l’Alliance du Pont. Cette dernière a popularisé les lames courbes permettent d’impressionnants coups de taille. Ce sont les armes les plus efficaces pour simultanément pénétrer et couper l’ennemi.

Rapière de taille (~1 kg, 1,35 m) : arme du gentilhomme, elle n’est pas très utile en situation de combat si l’opposant porte une armure mais elle est très prisée des membres de la Congrégation Marchande qui aiment se donner des airs d’aventuriers. La garde à la forme compliquée est souvent très décorée. Elle est utilisée dans des duels plus ou moins amicaux. Certains font carrément fabriquer des « épées de cour » (~50 kg, 99 cm) encore plus obsolètes que les rapières de duel mais dont toute la fonction, de la lame jusqu’au pommeau, est ornementale. L’épée de cour est généralement décorée des armoiries et des couleurs d’une famille.

Masse à ailettes (~1,60 kg, 65 cm) : Généralement dotées de sept ailettes et en acier, c’est une arme commune de la Garde du Denier. Là où l’épée est une arme de duel privilégiée dans les charges de cavalerie, une tactique de plus en plus éculée parce que le front est une guerre de position fixe, la masse permet d’enfoncer les crânes et les armures.

Marteau (~0,80 kg, 21 cm): Utilisée en mouvement de balancier, le marteau permet de défoncer une armure. Il est plus petit et pèse moins lourd qu’une masse. Sa tête est plate de face et pourvue d’un pic à l’arrière.

Tabar (~1,30 kg, 71 cm) : Originaire de l’Alliance du Pont, le tabar est une hache au bout duquel se trouve un compartiment débouchable dans lequel on peut cacher un couteau ou une dague. Le tranchant incurvé permet de concentrer le poids du coup en un point précis, un bon équilibre entre le tranchant d’une épée et le poids d’une masse.

Masse d’enfant (~0,22 kg, 35 cm) : Pesant dix fois moins qu’une masse normale, ces armes sont la preuve de la culture militaire dans l’Alliance du Pont. Elles sont destinées à de jeunes recrues pour l’entrainement.

Dagues


Arme de défense qui se manie en main gauche, ou s’utilise pour de la défense.

Stylet (~30 cm) : Arme de l’assassin par excellence, le stylet possède une lame à quatre côtés très longue et fine qui permet de pénétrer profondément la chair et même de passer entre les mailles d’une armure, une fois au contact.

Dague de main gauche (~40 cm) : La première fonction d’une dague est la défense. Les dagues de main gauche sont utilisées en complément d’une épée ou d’une rapière pour parer les coups ennemis. La garde est inclinée vers l’avant de la lame pour y coincer une arme.

Dague brise-lame (~50 cm) : La lame d’une dague brise-lame est en dents, semblable à un gros peigne. Sa fonction est de piéger une épée ennemie et, d’un tour de poignet, de la faire tomber de la main de son opposant.

Kard (~40 cm) : Dague de défense portée par les citoyens de l’Alliance du Pont, sa lame est en acier trempé et sert pour la parade. Sa forme, de sa lame à sa garde, est très épurée, ce qui est caractéristique des armes du Pont.


Armes à feu


Fusils


Les armes à feu ont séduit le continent entier mais leur fabrication et leur utilisation reste encore beaucoup entre les mains de l’Alliance du Pont qui possède les prototypes les plus avancés. Malheureusement, comme l’Alliance du Pont en produit des tonnes chaque mois et qu’une arme d’à peine cinq ans peut être obsolète, il est à présent assez aisé même quand on est un petit bandit d’être équipé d’une arme à feu d’une cinquantaine d’années toujours fonctionnelle pour peu qu’on en ait assez pris soin.

Les armes à feu n’ont pas fait complètement disparaître les arbalètes ; certains paysans, aventuriers et indépendants qui doivent voyager et se protéger les privilégient toujours pour leur coût moindre et leur simplicité d’utilisation.

Fusil à mèche (~4,70 kg pour les plus légers, 1,20 m) : Les armes à feu à mèches les plus abouties sont épurées, légères, et considérablement plus faciles à utiliser que celles plus âgées mais toutes les bourses ne peuvent pas se les offrir. Elles sont faciles d’utilisation mais longues à recharger, et pour cela les régiments de fusiliers doivent être impérativement couverts par l’infanterie. Les fusiliers sont reconnaissables au fait qu’ils portent des ceintures avec des gourdes en bois pleines de poudre.

Mousquet à silex (7 à 4 kg, ~1,17 m) : La platine à silex, nouveau mécanisme qui permet de déclenchement d’une arme à feu, est encore peu répandue ailleurs que dans l’Alliance. Une fois la détente pressée, le silex s’abat et permet l’étincelle qui allumera la poudre au lieu d’allumer manuellement cette dernière via une mèche. Dans le reste de Gacane on lui préfère le fusil à mèche, plus répandu, plus connu, et simple à utiliser, la mèche connaît moins de ratés que le silex qui échoue environ 1 coup sur 5. Le mousquet à silex a cependant une cadence de tir bien supérieure au fusil à mèche, cependant, ce qui assure la supériorité actuelle de l’Alliance sur le front.

Fusil à rouet (~3,8 kg, 90 cm) : Très ornementé et généralement utilisé pour la chasse, c’est une arme prisée des aristocrates.

Pistolets


Pistolet à rouet (~1,70 kg, 30 cm) : Petit, pourvu d’un mécanisme complexe et fragile, le pistolet à rouet est malgré tout très populaire car il est facile à dégainer d’une poche ou d’une sacoche.

Pistolet à silex (~1 kg, de 25 à 50 cm) : La platine à chenapan est une version moins sophistiquée de la platine à silex, qui a cependant permis l’essor des pistolets. Auparavant, ils étaient peu pratiques et on leur préférait les fusils. Encore à présent, le pistolet est une arme d’appoint, qu’on utilise généralement une fois, au contact. Il n’a pas la portée d’un fusil, ni sa stabilité. C’est une arme d’aventurier, à l’inverse des fusils qui sont des armes de soldat. Cela s’illustre jusque dans leur apparence, puisque le pistolet est souvent très ornementé alors que le fusil vise la sobriété et la ligne épurée.

Prototypes : Peu répandus si ce n’est dans l’armée du Pont, les fusils à plusieurs canons qui permettent de tirer simultanément plusieurs projectiles. On connaît également de rares armes à répétition.

Tromblon : Arme à feu qui se charge par le canon et peut tirer de multiples projectiles de toute nature (gros sel, cailloux, verre) le tromblon n’est pas une arme de grande précision et est souvent utilisée par des particuliers qui ont besoin de se défendre sans avoir un entraînement poussé.


Armes des Natifs


Arc : Les arcs des natifs sont souvent composites, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas taillés dans une seule pièce de bois. Ce sont des pièces plus complexes qu’il n’y paraît, avec des couches de cornes collées les unes aux autres par-dessus une couche de bois. Aux extrémités, des tendons forment le dos de l’arc pour résister à la tension de la corde ce qui donnera encore plus de force au projectile. Ces arcs sont maniables en mouvement et s’utilisent grâce à une prise par le pouce qu’on glisse derrière la corde, au lieu de se servir de son majeur et de son index. L’empennage de la flèche et sa hampe sont confectionnés à partir de plumes et de roseaux choisis avec beaucoup d’attention. Chaque chasseur a ses astuces pour tailler la tête de ses flèches. Depuis l’arrivée des renaigse, certains Natifs cherchent de nouvelles façons de les rendre léthales, notamment contre les armures de la Garde du Denier.

Hache et masse : Aucune hache et aucune masse natives ne se ressemblent. Elles sont toutes faites d’un manche de bois et d’une tête en pierre, généralement de l’obsidienne, mais selon l’artisan ou le guerrier qui les a confectionnées elles peuvent avoir des ornements, des poids, des tailles très différents. Elles sont peu résistantes face aux armures des colons.

Epées : Les épées des Natifs sont taillées dans du silex très noir. Elles sont légèrement incurvées et n’ont pas de garde. Leur pommeau est ornementé, parfois fini par la serre d’un oiseau terrassé au combat ou par un morceau de bois gravé. La poignée est entourée de corde pour pouvoir être saisie sans se couper. Les Natifs ont l’habitude de répandre une sève sur leur lame qui permet d’enflammer leurs armes quand ils vont au combat.


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La mode alimentaire
Les parenthèses contiennent des noms de plats réels qui ont servi d'inspiration à l'écriture de cette annexe.


La Congrégation Marchande


Auparavant, la Congrégation marchande possédait des champs, mais sa campagne est de plus en plus morcelée par ses mines et ses usines. Sa cuisine est tournée vers la mer, et est enrichie de produits d’importation de l’Alliance du Pont comme de Thélème. Parfois, la cuisine de la Congrégation est considérée comme un peu compliquée avec ses plats et ses entre plats. On mange à table et le repas est toujours constitué, même chez les plus pauvres, d'au moins deux plats. La nourriture est associée à la réussite sociale, surtout à une époque où certaines ressources se font rares. Pouvoir recevoir du monde à sa table et avoir de multiples entremets prouve l'aisance financière.

Les produits de la mer forment la base : du poisson, des crustacés, des mollusques (pour la conservation on les met en bocal ou on les sale). Les plus aisées préfèreront des produits de la mer plus travaillés et consommés frais (Sèche cuite dans son encre, calamars fris, filets de poisson au four, brandade).

Des œufs (frittata), en campagne, loin de la mer, coincé près des usines, on a volontiers quelques poules dont les œufs représentent la principale source de protéine du foyer.

Des céréales en pains plats (focaccia, piadina), en tourte (tielle) et en pâtes. Les pâtes représentent une base alimentaire. La recette traditionnelle qu’on retrouve dans tous les foyers consiste à mélanger un peu d’eau bouillante avec du fromage jusqu’à émulsion pour former une sorte de sauce. Les plus aisés déclinent les pâtes avec des fromages et des accompagnements plus extravagants.

Les ragoûts de pâtes chez les plus pauvres : avec des légumineuses, une sauce, et de la viande ou du poisson facilement accessibles (chutes, généralement, ou abats). Les cassolettes où on prend ce qu’on a et on le fait mijoter (garbure)

De la viande ; surtout du poulet facile à élever et à parquer sur de petites surfaces (pollo alla cacciatora). La viande la plus chère est la venaison, elle est réservée à l’aristocratie qui est seule à avoir le droit de chasse.

Les desserts sont surtout des biscuits (langue de chat, amaretti) et des gâteaux aux fruits secs (plus facile pour le transport, comme le panetone)

En boissons, des vins et des alcools à conservation longue (pastis, digestifs aux herbes)


L'Alliance du Pont


L’Alliance ne possède pas de grands et verts pâturages ni de champs à pertes de vue, à cause de sa géographie. Ainsi, on y élève surtout des chèvres et des brebis, et on y récolte des fruits sur des arbres qui supportent le vent et la chaleur. Privilégiant ce qui demande peu d’eau et peu de soin, l’Alliance décline en un nombre impressionnants de plats et de saveurs le peu de ressources dont elle possède. Cependant, son attrait pour les plantes sauvages rebute parfois les étrangers.
Le repas est vécu comme un moment privé, où on se pose et où on mange tous ensemble, en famille, avec des amis. Il est servi comme un banquet, il n'y a pas de système d'entrée /plat / dessert, on pose divers plats sur la table et chacun prend ce qu'il désire. Il n'est pas rare qu'on mange dans le même récipient, avec les mains ou en utilisant du pain plat pour prélever sa nourriture à la place des couverts.
Paradoxalement, l'Alliance a un nombre importants de petits commerces qui vendent de la nourriture à la sauvette. Il est plus commun de manger comme ça en public que d'aller à la taverne, ces dernières vendent plutôt à boire qu'à manger. Ce mode d'alimentation "sur le pouce" montre qu'on est pressé, et donc affairé à des choses importantes.
A la place de galas ou de dîners, les puissants s'invitent "à prendre le thé", un moment assis et codifié qui ne permet pas de sociabiliser comme les bals de la Congrégation mais met en avant leur amour de la boisson. L'Alliance est le premier exportateur et consommateur de thé de Gacane.

Des herbes forment la base (orties, blettes, abronie) frites ou en salade. La "salade du berger" par exemple est souvent composée de fromage de brebis avec des épices et des herbes hachées. On mange le taboulé avec beaucoup d’herbes et de tubercules (coriandre, oignon grenaille) et à peine une poignée de semoule parce qu'elles sont faciles à faire pousser, demandent peu d'eau, se trouvent dans la nature (taboulé libanais, stamnagathi).

Des fromages de chèvre ou de brebis (voir feta, halloumi).

Des légumes surtout sous forme de dolma (rouleaux de feuilles de vigne farcis) avec des légumes quand on en récolte, mais encore une fois des herbes : menthe, percil, épinard.

Des fruits consommés tels quels avec de la crème quand c’est la saison (pêches, figues, grenades) et secs avec des plats salés quand la récolte est passée.

Des céréales sous forme de boulgour, de pain plat, de vermicelles (koshari).

Des légumineuses sous forme de lentilles et d'haricots plats (kuru fasulye).

Des viandes, surtout du mouton, de l'agneau pour les riches (döner).

Des "pides", des pâtes plates qu'on garnit (lahmacun) ou des chaussons (borek, gozleme).

Des soupes : soupes de farine, soupes de lait, soupes de lentilles...

Sucré : beaucoup d’arachides et de sirops avec des préparations à base de pâte non levée (baklavas) et des sortes de brioches (corek), des crèmes (labneh).

Boissons chaudes : thé et infusions de plantes (l’infusion de sauge étant la plus prisée l’hiver).


Thélème


La cuisine thélémite est réputée pour être riche, paradoxalement à un peuple qu’on trouve parfois austère. Le climat doux de la capitale permet de faire paître des bovins et ainsi beurres, fromages, crèmes, et viande rouges se trouvent au menu, en plus de légumes de belle taille.
A cause du climat de Thélème, les thélémites mangent une bonne quantité le matin et le soir, avant et après le levée du soleil. Le reste de la journée, particulièrement aux alentours de midi, ils mangent de petites quantités de nourriture ; ils "grignotent", d'où la présence de petits en-cas dans leur cuisine, comme des chaussons ou des croquettes.

Les légumes forment la base : poivron, ail, oignon, tomate, aubergine, on trouve des cassolettes longuement mijotées (escalivada, pisto) même les légumes sont dans une forme assez bourrative, souvent fourrés au fromage, ou accompagnés d'huile d'olive.

Thélème dispose d'une abondance de farine, de crème et d'œufs, qu’on retrouve dans des sauces. Pas de bons repas à Thélème sans une sauce. (mojo rojo, mojo verde, alioli)

Fromages à pâte dure comme le manchego ou poivrés comme le picon de valdeon : ce sont des tomes rondes dont on coupe des quartiers.

Des céréales sous forme de pains levés avec des spécialités comme des miettes de pain revenues à l’huile (migas) ou sous forme de gâteau (tres leche).

Des produits laitiers sous forme sucrée comme le lait fris ou les tartes au fromage (tarta de queso).

De très nombreuses charcuteries, le façon de préserver la viande durant l’hiver : chorizo, jambons à l'os dont on peut fourrer des croquettes ou des chaussons souvent fris.

Des ragouts, des pots au feu, généralement composés de légumes avec une viande bouillie dans la même cuisson ou braisée à côté.

Les viandes avec du porc, du bœuf, on retrouve des entrecôte, des boulettes de viande, des spécialités de pâte fourrée à la viande de porc (flamenquin, lomo de orza).

Une utilisation intensive des pommes de terre (patatas bravas).

Les desserts sont des gâteaux à pâtes levées ou des tartes, on utilise les fruits dans ces dernières quand c’est la saison, ou on les conserve en bocaux le reste de l’année pour les manger confits.

Les repas sont arrosés de vin (le territoire est propice pour la vigne).


Les Natifs


La cuisine des Natifs paraît assez rébarbative par rapport aux saveurs de Gacane mais les Natifs savent utiliser toutes les ressources à leur disposition. Leur cuisine est nutritive, riche et pas dénuée de saveur, elle n’a simplement aucun intérêt pour la forme et la présentation.
Le repas n'a aucune valeur sociale pour les Natifs, la nourriture n'est pas l'affaire d'une personne mais du clan et est une ressource mise en commun. On ne se pose pas pour manger, on peut manger en plein travail, debout, assis, chez soi, dehors, ce n'est pas considéré comme un acte de partage avec autrui, même si on mange près de quelqu'un, on ne mange pas "ensemble", chacun assure de trouver sa portion. On ne peut pas se passer de manger, le repas est simplement vu comme un moment obligatoire pour continuer son travail. Le seul moment où les Natifs se réunissent expressément dans le but de manger est pendant certaines fêtes : c'est rare.

La viande forme la base de la cuisine native. Elle est chassée. Une partie est mangée directement, l’autre est mise aux réserves du village chaque jour en prévision de l’hiver. Elle y est séchée au-dessus d’une fumée composée d’herbes aromatiques puis roulée dans des baies sauvages pour lui donner du goût.

Les céréales. Les Natifs ne sont pas des agriculteurs mais ils récoltent des graminées pour les moudre avec des meules manuelles. Mélangées à de l’eau et des herbes, elles donnent des galettes plates. Elles peuvent être sucrées ou salées. Avec davantage d’eau, elles donnent une bouillie, une sorte de porridge, qui peut également être mangée sucré ou salée.

Les légumes. Les Natifs font une grande consommation de racines : des sortes de panais, de carottes, de poireaux ou d’oignons. Ils les cuisent à l’étouffée, dans des fours qui enfument ce qu’ils cuisent, parfois ils roulent leurs aliments dans des peaux pour les cuire sous la braise. Ils ont des formes de ragoûts et se servent du sang ou de sucs de viande pour les agrémenter.

Des œufs d’oiseaux sauvages qui sont mangés comme des friandises pour les grandes occasions.

Des baies, beaucoup de baies, utilisées comme aromates quand elles sont pilées, comme accompagnements ou en dessert. Elles sont séchées pour l’hiver ou cristallisées dans une grande quantité de miel. Sous cette forme, elles donnent un dessert particulièrement sucré. On dissout parfois ce miel dans une quantité d’eau chaude pour agrémenter les boissons l’hiver.

Des noix sauvages, notamment des noisettes, qu’on pile et qu’on utilise pour agrémenter les légumes.

Du miel en dessert et une écorce d’un « arbre à sucre » qui, une fois bouillie, devient tendre et comestible et est connue pour avoir un goût très doux. En manger trop donne des maux d’estomac.

Des infusions de feuilles, de tiges, de racines et de baies.


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Les fêtes

La Congrégation Marchande


De toutes les fêtes de la Congrégation, la Cavalcade est la plus connue et la plus populaire.
A l’origine, la Cavalcade prenait la forme de simples danses dans ses plus beaux habits afin de fêter la fin de l’hiver et d’accueillir le printemps dans la joie. Mais désormais, il s’agit d’une grandiose fête costumée et musicale s’étalant sur trois jours en campagne et une semaine entière à Sérène. Toute la population de la Congrégation Marchande se déguise pour l’occasion, du plus pauvre au plus riche, et on s’amuse souvent à se faire passer pour un autre… On permet, ces jours-là, davantage d’excentricités que le reste de l’année.

Nombreux sont ceux qui préparent leur costume des mois à l’avance. Les réjouissances comprennent bon nombre de bals, mais il y a également des spectacles de toutes sortes en pleine rue, du théâtre improvisé, des banquets offerts à la population et de nombreux défilés. Les villes rivalisent souvent d’ingéniosité pour organiser des Cavalcades toujours plus merveilleuses et époustouflantes.
L’ambiance quelque peu débridée de la fête fait qu’elle n’est guère populaire en Thélème, mais après tout, avec un masque et des habits suffisamment colorés, qui pourrait dire qui est thélémite ou non ?

La Fête des Mers


Familièrement surnommée “Jour des Nautes”, cette fête commémore le traité signé entre la Congrégation Marchande et les Nautes. A cette occasion, les habitants sont invités à jeter une pincée de sel dans la mer en faisant un voeu et à honorer leurs alliés en leur faisant un cadeau. Souvent, les villages et villes font officiellement un seul cadeau au nom de leurs habitants, mais les citoyens les plus importants de la Congrégation savent qu’il est de bon ton de faire également un cadeau personnel. Quant aux Nautes, ils font monter sur leurs navires quelques enfants tirés au sort pour leur faire découvrir la vie à bord.

Si la Fête des Mers arrive sur une année où les rapports avec les Nautes sont un peu tendus, les fameux cadeaux comprennent souvent des enfants qui intégreront les Nautes.
Dans les coins les plus reculés du territoire de la Congrégation Marchande, on enferme un peu d’eau de mer dans un bocal après avoir marché à pied jusqu’à la plage afin d’apporter la prospérité au foyer. Cette tradition, qui n’a aucun lien avec les Nautes, laisse entendre que le traité a été signé le jour d’une ancienne fête de la mer.

La Cérémonie des Récoltes


Traditionnellement, cette fête vise à fêter la fin de la période des récoltes dans les champs.
Mais à mesure que les usines ont remplacé les fermes, la Cérémonie des Récoltes a pris un sens quelque peu différent. Il s’agit désormais d’une journée où l’on fait le point sur le travail et les progrès accomplis au cours de l’année écoulée. Les patrons des différentes boutiques, usines, mines et autres font traditionnellement un cadeau à leurs employés si les profits ont été bons. Ne faire aucun cadeau, même en cas d’année défavorable, est considéré comme un geste pingre et rustre.

Le Jour des Amis


Si cette fête n’a pas le même panache que la Cavalcade, elle est également appréciée et encouragée par l’aristocratie de la Congrégation Marchande. Le Jour des Amis est une journée dédiée - comme on peut s’en douter - à l’amitié. La tradition veut qu’on prépare un repas pour tout son entourage et qu’on invite également au moins un inconnu à participer. A l’issue du repas, il est de bon ton de prendre part à un jeu de questions et de défis.
Le Jour des Amis est la fête la plus réputée à l’étranger : la Congrégation Marchande, après tout, considère toutes les autres factions comme étant ses amies, n’est-ce pas ? On invite donc volontiers à la cour des personnalités de Thélème, de l’Alliance du Pont, voire d’importants officiers de la Garde du Denier. L’ambiance de cette journée se veut bon enfant et son objectif est de resserrer les liens. Il n’est pas rare que les plus ambitieux en profitent pour signer de nouveaux contrats.


L'Alliance du Pont


La Fête du Pont


La Fête du Pont a la particularité de ne pas être fêtée le même jour dans toutes les provinces de l’Alliance. En effet, elle est célébrée le jour où sa province a rejoint l’Alliance, ce qui fait qu’il se passe rarement un mois sans qu’il n’y ait une Fête du Pont quelque part sur le territoire. A la capitale, Al Saad, on célèbre cette fête à la date anniversaire de la création de l’Alliance.
A cette occasion, un long discours est prononcé pour rappeler le contexte historique de la signature et célébrer tous les bienfaits qui ont découlé de ce choix. Les villes et villages qui ont un cours d’eau organisent une fête au cours de laquelle on doit se serrer la main d’une rive à l’autre - et bien sûr, si on a un pont, on le fait dessus. Les endroits qui en sont dépourvus organisent cette cérémonie au-dessus d’une fontaine ou bâtissent une estrade en forme de pont.
Le reste de la journée est consacré à des danses et banquets. C’est traditionnellement un jour où on est invité à pardonner à ses proches et à s’offrir des cadeaux.

Fête des Grands Hommes


Cette célébration printanière met à l’honneur les inventeurs de toutes sortes. Chaque province célèbre ses ressortissants les plus talentueux et organise une célébration au cours de laquelle ceux qui le désirent peuvent faire une démonstration de leurs dernières idées. Les plus impressionnantes et les plus utiles des inventions reçoivent des prix. Pour avoir le droit d’exposer aux endroits les plus prestigieux, comme à l’académie ou à la capitale, il faut d’abord convaincre un jury.
On célèbre également les noms des inventeurs morts ou vivants qui ont eu le plus d’influence. Ces dernières années, force est de constater qu’on célèbre surtout ceux qui ont permis d’obtenir des victoires militaires.

Nuit des Astres


La Nuit des Astres, aussi appelée Nuit du Souvenir, a lieu l’été ; sa date est toujours susceptible de varier au dernier moment, car elle nécessite un ciel nocturne bien dégagé.
Cette fête donne lieu à une longue veillée de contes et d’observation des étoiles. Outre des histoires traditionnelles, on se raconte surtout beaucoup d’anecdotes sur les disparus, car cette nuit-là leur est également consacrée. On aime à se rassembler en famille ou entre amis pour ce faire. Quelques superstitions affirment que si on voit une étoile filante, c’est qu’un proche disparu nous fait un signe.
Les académies et observatoires ouvrent leurs portes à l’occasion de la Nuit des Astres, et invitent les visiteurs à découvrir leurs instruments pour mieux voir le ciel.

La Parade


Impressionnante fête militaire, la Parade est organisée au début de l’automne. Après quelques discours officiels sur l’importance de l’armée et les dates des plus grandes batailles, un grand défilé est organisé dans toutes les provinces. L’armée reçoit honneurs, décorations et hommages, et c’est le jour où elle recrute le mieux.
Quoique la Parade ait lieu chaque année, c’est tous les cinq ans qu’elle est la plus grandiose.

En effet, toutes les provinces entrent alors en liesse pendant parfois plusieurs semaines, tandis que les volontaires de tous les pays de l’Alliance du Pont convergent vers la capitale pour une cérémonie officielle à laquelle, dit-on, il faut assister au moins une fois dans sa vie. Les soldats arrivent rarement très frais à Al Saad, car sur le chemin on les invite sans cesse à participer aux réjouissances et aux banquets organisés en leur honneur.


Thélème


Fête de Saint Lucius


Premier et plus important disciple de Saint Matheus, Lucius a retranscrit les paroles sacrées du Prophète et a donné à Thélème les fondations écrites de sa foi.

Sa fête est l’occasion de célébrer tous les transmetteurs du savoir et de la foi. On offre des présents aux enseignants, aux prêcheurs, aux bibliothécaires. On essaie d’attirer sur soi la faveur divine en retenant quelque chose de nouveau ce jour-là, afin de montrer qu’on est toujours prêt à en apprendre davantage sur le Lumineux et le monde qu’Il éclaire. Les plus paresseux se contentent d’écouter la messe du jour, au cours de laquelle le prêtre fait souvent des rappels sur les faits les plus méconnus de l’Histoire de Thélème ou son dogme ; mais la tradition la plus appréciée du jour consiste à s’offrir des petits mots contenant des savoirs inédits. Il n’est pas rare, le soir de la Fête de Saint Lucius, de retrouver dans son capuchon une carte “Le savais-tu ? Les araignées ont sept pattes si on leur en enlève une !” placée là par un enfant.

La Nuit des Lumières


Cette fête a lieu en plein hiver lors de la nuit la plus longue de l’année. Le jour qui la précède est généralement chômé, et pour cause : tout le monde dort pour pouvoir tenir la nuit blanche qui s’annonce.

La Nuit des Lumières commence par une messe au crépuscule au cours de laquelle on raconte le périple de Sainte Eulogia. Selon les textes, Eulogia était une inquisitrice qui partit délivrer un village d’une malédiction y faisant régner une éternelle nuit. La Sainte exhorta les villageois à allumer chacun une chandelle et à retrouver la foi ; alors le Lumineux revint dans les coeurs et, par là-même, dans les cieux.

Après la messe vient la célébration proprement dite. Chacun allume une bougie, voire plusieurs, et la veillée commence. On se rassemble souvent près de l’église avec bougies, couvertures et plats chauds. On joue, on se raconte des histoires, on prie, on se raconte toutes les fois où on avait perdu l’espoir avant qu’il ne revienne.
Quand l’aube arrive enfin, ceux qui ont tenu jusque-là sont à l’honneur. Ils éteignent les bougies et entonnent un chant traditionnel vantant le retour de l’espoir et du Lumineux.

Fête de Saint Matheus


Célébration la plus importante de Thélème, la fête de Saint Matheus se déroule sur trois jours d’été.
Le premier jour est consacré à retracer l’Histoire du célèbre saint et à le remercier d’avoir guidé Thélème sur la voie du Lumineux. La prière se déroule traditionnellement dehors et il est de coutume de porter du rouge. Les plus motivés des fidèles font le pèlerinage jusqu’à San- Aurelius exprès pour assister à la messe. L’après-midi, on fait défiler une statue de Saint Matheus lors d’une longue procession. On murmure des prières sur son chemin, on s’incline, et les plus téméraires tentent de toucher la statue pour se porter chance.

Le deuxième jour est consacré à célébrer l’expansion de la foi. Les communautés et personnalités les plus récemment intégrées au giron de Thélème sont à l’honneur. On les félicite, on les bénit, et on invite volontiers des dignitaires ou amis étrangers. On assiste lors du deuxième jour à des démonstrations de magie, censées impressionner les non-convertis et rappeler aux fidèles qu’elle est un don du Lumineux.
Le troisième jour est placé sur la journée la plus longue de l’année. C’est un jour de gratitude, d’humilité et de recueillement. A l’heure où le soleil est le plus haut et où aucune ombre n’est visible, tout Thélème est à genoux au soleil et prie en silence. On assiste ensuite à un banquet - généralement à l’ombre - au cours duquel on mange et boit en remerciant le Lumineux et son Prophète de tous leurs bienfaits.

Jour des âmes


De nos jours, cette fête est plus communément appelée “Jour des larmes”.
A l’origine, le Jour des âmes est une fête en l’honneur des disparus partis rejoindre le Lumineux. On commémore leur souvenir et on prie pour eux. Mais cette petite fête intime a pris graduellement de l’importance au cours des dernières années à cause de l’intensification de l’épidémie de malichor et de la guerre contre l’Alliance du Pont. Désormais, on prie pour les morts sur le champ de bataille, pour les morts de maladie, et on honore les combattants et les guérisseurs. On souhaite à ses ennemis que tout le courroux du Lumineux s’abatte sur eux et on prie pour la fin de la malichor. Cet esprit de vengeance et d’amertume n’est pas apprécié par les plus traditionnalistes, mais force est de constater qu’il prend de l’ampleur.


Les Natifs


Les solstices


Que ce soit celui d’hiver ou celui d’été, le déroulement de cette importante fête est toujours le même : les rois et reines des différents clans se réunissent en conseil et règlent litiges et tensions. Tous les Natifs ayant à se plaindre de leur Mál le font à ce moment. Le conseil des rois est également le lieu et le moment où le Haut-Roi - ou la Haute-Reine - est élu lorsque le dernier est revenu à En On Míl Frichtimen.
Tout le temps que le conseil est réuni, ce qui peut durer plusieurs jours, les clans prennent soin du village. Ils nettoient et purifient la maison du Mál, repeignent les décorations, arrangent les chemins et préparent un repas à partager avec tout le monde pour le retour du roi ou de la reine. Les enfants laissent souvent des farces dans la maison du Mál à cette occasion.

Les équinoxes


Les équinoxes de printemps et d’automne donnent lieu à des célébrations qui, si elles ont lieu dans tous les villages, peuvent varier d’un clan à l’autre.
Certains clans organisent ainsi une chasse ou une récolte, tandis que d’autres se contentent d’un grand repas ou de chants collectifs. Les doneigada mènent ensuite une cérémonie au cours de laquelle on honore tout ce qui compose Tír Fradí et où on se prépare à la saison froide ou chaude qui s’annonce.
A Vighulgsob, on profite de l’équinoxe pour honorer les ulgs et accueillir officiellement dans le village, au printemps, les petits récemment nés.
A Wenshaveye, on dépose au printemps dans les rivières des fleurs portant symboliquement ses voeux pour la belle saison ; à l’automne, on y lance un caillou pour se débarrasser de ce qui nous pèse.
A Vigsoneigad, les équinoxes sont le moment de faire le point sur les réserves de nourriture et d’organiser une sorte de spectacle reproduisant une fausse chasse dans le village. Les enfants demandent toujours à y participer pour poursuivre les adultes déguisés ou pour être pourchassés et devoir se cacher.
A Vígnámrí, on nettoie les grands os de baleine qui parsèment le village et on les décore. On envoie également des commerçants chargés de produits d’artisanat aux autres clans avec des cadeaux.

Le Jour de Lave


Cette fête a de nombreux noms. Elle est aussi appelée “Jour du Départ”, “Souvenir du Gardien”, ou encore “Fête du Volcan”. Quelle que soit son appellation, elle commémore le jour où le peuple d’au-delà des mers a été repoussé par l’éruption volcanique et l’apparition des premiers Nádaig.
Cette célébration est à caractère solennel. Le peuple d’au-delà des mers a amené de nombreux malheurs dans son sillage et la colère d’En On Míl Frichitmen n’est pas un sujet de plaisanteries. Les doneigada et les gardiens des promesses rappellent à tout le clan les circonstances désespérées dans lesquelles les Natifs se sont tournés vers le volcan au coeur de l’île. Après ce rappel historique, qui est souvent fait lors d’une veillée au feu, plusieurs doneigada de chaque clan partent porter des offrandes au volcan pour que sa fureur ne revienne pas dévaster Tír Fradí. Pendant qu’ils remplissent cette tâche, certains clans s’entraînent au combat en l’honneur des anciens guerriers ; d’autres préfèrent simplement porter des offrandes aux Nádaig proches.

La Grande Chasse


La Grande Chasse est une importante cérémonie sacrée qui vise à honorer la terre pour s’assurer qu’elle nourrisse le peuple en retour. Le meilleur des chasseurs parmi les villageois se déguise en andrig blanc et doit échapper aux autres chasseurs toute une nuit. S’il réussit, le présage est bon : la chasse sera fructueuse. Des carillons sont installés le long du parcours afin de tenir les (vraies) bêtes à distance.


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